Autorisation de déplacement : on peut promener son chien mais pas assister à l’accouchement de sa femme !

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Confiné dans le petit appartement que j’occupe encore pour quelques semaines, avant de déménager à 500 km pour rejoindre mon nouveau domicile, je m’insurge à propos de cette foutue « autorisation de déplacement ».

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Au premier abord, je me suis dit, c’est du Sibeth tout craché. Cet amateurisme, ce manque d’abstraction, c’est signé.

Nous avions en effet pu contempler la hauteur de vue de la représentante du gouvernement qui nous honorait d’une théorie relative à la distinction du marché et du supermarché :

« Le supermarché c’est un endroit dans lequel vous avez de la circulation c’est-à-dire que vous avez pas beaucoup de personnes qui sont rassemblées au même endroit de manière tassée, c’est plus le cas dans un marché ».

Si-bête et le coronavirus : « dans un marché les gens sont rassemblés de manière tassée »…

Sibeth Ndiaye paraissait exceptionnellement inspirée par le Coronavirus et il me semblait donc naturel de considérer que c’est à elle qu’on devait la liste des exceptions à l’interdiction quasi absolue de se déplacer cette semaine et celles à venir, notamment le DROIT fondamental d’emmener Toutou faire sa crotte muni d’une petite poche.

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En effet, du point de vue juridique, c’est une vaste blague. Face à une interdiction générale de se déplacer, au lieu d’envisager des exceptions au cas par cas choisies assez arbitrairement, le gouvernement aurait dû poser une exception sous forme de clause générale : interdiction de sortir de chez soi sauf nécessité absolue et permettre aux citoyens d’argumenter, preuve à l’appui, en cas de contrôle.

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Au lieu de cela, ce décret consomme une atteinte excessive à la vie privée, à la liberté d’aller et venir et sombre dans l’arbitraire, ce d’une façon d’autant plus grave que Belloubet a interdit aux tribunaux de statuer, sauf pour les « contentieux essentiels »... bien malin qui saura dire ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas du point de vue de la Grande-Libératrice-des-Prisons. On ne peut donc pas attaquer le décret en justice pour l’instant.

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C’est une atteinte excessive à la liberté de déplacement et à la vie privée parce qu’il y a des cas où il est nécessaire de sortir de chez soi et qui sont bien plus importants qu’aller faire la crotte à Médor. Quand on a eu des chiots bébés, on sait qu’ils font pipi et caca partout, le temps de comprendre la propreté, c’est un mauvais moment à passer.  Les gens qui ont des chiens en appartement – ce qui n’est pas très responsable quant au bien-être de l’animal – pourraient tout à fait lui installer une litière et passer l’éponge pour les petits accidents.

Attention, le virus de Sibeth me contamine ! De même que l’éminente représentante diplomatique disserte sur la distinction du marché et du supermarché, dans un élan lyrique et philosophique je m’apprête à théoriser la distinction du pipi et du caca de chien, le second sentant plus mauvais que le premier ! Me voilà prêt à devenir représentant du gouvernement…

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Et pourtant, à bien y réfléchir, quoique signé officiellement par le trio Véran – Philippe – Castaner (pas bien pour la parité), le décret du 16 mars qui institue l’autorisation de déplacement paraît signé officieusement d’une main macro-jupitérienne.

Mais oui…

Car si vous pouvez comme le couple présidentiel promener votre chien, sans doute sans l’honneur des caméras et des photos dans la presse toutefois, contrairement aux propriétaires de « Nemo », vous risquez de rencontrer des complications pour rejoindre la maternité pour accoucher, faute que la grossesse soit une maladie !

On dirait donc bien que le décret, pris au pied de la lettre, oblige à accoucher chez soi, alors même que les sage-femmes ne se déplacent plus ! C’est qu’il est drôlement mal ficelé, ce décret…

Des futures mamans demandent à la polyclinique privée Majorelle de Nancy d’autoriser leurs conjoints à assister aux accouchements. Ce que la direction refuse par mesure sanitaire.

Suite aux recommandations du Syngof (Syndicat national des gynécologues et obstétriciens), les conjoints ne sont plus admis au sein de la maternité (salle de naissance, salle de césarienne, visites..). Nous regrettons sincèrement la mise en place de ces mesures exceptionnelles. Toutefois, afin de protéger l’enfant à naître, sa maman et les autres patients de l’établissement, de freiner la propagation du coronavirus dans notre région déjà très impactée, la Polyclinique Majorelle – Nancy doit suivre les recommandations du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens.

https://actu.fr/grand-est/nancy_54395/coronavirus-nancy-futures-mamans-veulent-papa-leurs-cotes-laccouchement_32457256.html

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Coronavirus à Montpellier : Les papas ne sont plus acceptés à la maternité du CHU

CORONAVIRUS Afin de limiter les risques de propagation du coronavirus, notamment pour les femmes enceintes et les nouveau-nés, l’accès à la maternité du CHU de Montpellier est interdit aux accompagnants

https://www.20minutes.fr/societe/2745135-20200321-coronavirus-montpellier-papas-plus-acceptes-maternite-chu

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En toutes occurrences, la santé du père n’étant pas en jeu – alors que la mère peut mourir si l’accouchement se passe mal – des établissements leur refusent d’assister à l’accouchement de leurs femmes…

Une décision qui intervient alors que des rendez-vous de préparation à l’accouchement sont annulés et que croît l’inquiétude quant à la disponibilité des praticiens : https://www.huffingtonpost.fr/entry/accouchement-pendant-lepidemie-de-coronavirus-inquiete-les-femmes-enceintes_fr_5e748b91c5b6eab77945d1a6

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Dans un autre domaine, si votre bail prend fin à la fin du mois, et que le logement est loué ensuite à un autre locataire, ou si vous avez vendu votre maison, vous vous retrouvez à la rue et vous êtes pourtant empêché de rejoindre votre nouveau domicile puisqu’il n’y a pas d’exception dans le décret à ce sujet ! Caramba, encore raté !

Les sociétés de déménagement ne sont pas considérées comme faisant partie de celles qui offrent des services de première nécessité, alors même que les réunions familiales et amicales sont aussi interdites. Il ne reste donc plus qu’à porter seul(e) son armoire, son frigo, son canapé…

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/peut-on-demenager-pendant-le-confinement-reponse-avec-la-confederation-du-logement-du-puy-de-dome_13768203/

Ah mais serait-ce Hidalgo alors l’auteur de ce décret ?

Hidalgo veut que les déménageurs aussi aillent à vélo, le piano sur le dos…

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Non semble-t-il, c’est signé Macron. Le « locataire de l’Elysée » n’a pas de souci de logement, lui, d’autant plus que le peuple étant interdit de manifestation pendant le confinement, il ne risque pas d’être délogé de sitôt…

Le décret instituant l’autorisation de déplacement provisoire est donc encore une expression du narcissisme présidentiel.

Quant aux bailleurs privés n’ayant pas de statut professionnel, très nombreux, ils sont censés aussi ne pas avoir le droit de vous rejoindre pour l’état des lieux de sortie si vous déménagez ou d’entrée si vous emménagez. En effet, la location d’un bien ne relève pas en principe d’une activité professionnelle mais de la valorisation de son patrimoine privé.

Le bailleur d’un logement est donc lui aussi susceptible de recevoir une amende alors même qu’il se contenterait de faire le trajet de son domicile au vôtre sans fréquenter la moindre foule.

Un décret correctement rédigé aurait dû prévoir une clause générale soit à titre principal, soit à titre subsidiaire en ajoutant « toute autre raison impérieuse sérieusement argumentée et justifiée ».

Mais on dirait bien que ce décret a été conçu comme si les Français vivaient tous à l’image de Macron : une femme qui ne risque pas d’accoucher, un chien à promener pour qu’il aille faire son pipi et son caca, la jouissance assurée d’un logement pendant la crise sanitaire…

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C’est une faute de la part du gouvernement d’avoir fait passer un tel texte, surtout après nous avoir laissé nous entasser dans les transports en commun et dans les magasins comme du bétail pendant des semaines. Comme si le coronavirus s’était installé du jour au lendemain…

Là encore l’entrée en vigueur soudaine et précipitée et non par paliers de ce décret témoigne d’un certain amateurisme.

Et pourtant il ne s’agit pas de gérer le village de Trifouillis-les-Oies mais bien un pays qui a 1500 ans d’histoire propre, 3000 ans d’histoire empruntée à la civilisation occidentale, et issu de plusieurs centaines de siècles de pratique administrative de haut niveau depuis la Monarchie absolue…

Pour couronner le tout, les exceptions qui ont été depuis rajoutées (bien peu : convocation administrative ou judiciaire) sont insuffisantes et montrent que le gouvernement n’a pas été capable de prendre la mesure de son erreur… (décret du 19 mars https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/3/19/2020-279/jo/texte).

Complément : texte du décret du 16 mars.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CD1EA59F994CBA59CBF2F87DE4B740F7.tplgfr34s_3?cidTexte=JORFTEXT000041728476&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041728468

Afin de prévenir la propagation du virus covid-19, est interdit jusqu’au 31 mars 2020 le déplacement de toute personne hors de son domicile à l’exception des déplacements pour les motifs suivants, dans le respect des mesures générales de prévention de la propagation du virus et en évitant tout regroupement de personnes :
1° Trajets entre le domicile et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle et déplacements professionnels insusceptibles d’être différés ;
2° Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées par arrêté du ministre chargé de la santé pris sur le fondement des dispositions de l’article L. 3131-1 du code de la santé publique ;
3° Déplacements pour motif de santé ;
4° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables ou pour la garde d’enfants ;
5° Déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.
Les personnes souhaitant bénéficier de l’une de ces exceptions doivent se munir, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d’un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l’une de ces exceptions.

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25 Commentaires

  1. Je suis d’accord avec vous, Christine, pour dire que chacun doit pouvoir choisir ce qu’il veut manger. Et pourtant je suis végétalienne. Mais l’alimentation étant une affaire personnelle (sauf pour les enfants), je respecte les choix des autres et ne suis pas du tout intégriste.

  2. Témoignage de mon frère, pharmacien à Saint Maximin-la sainte-Baume, au sujet du confinement.

    Une de ses patientes qui a fait ses courses au supermarché du coin a été contrôlée par un gendarme sur le parking du commerce. Après avoir vérifié l’autorisation, le gendarme regarde ce que la femme a dans le caddie et constate la présence d’une bouteille de Coca. Je vous donne en mille la réaction de ce digne représentant de la loi :  » Le Coca n’est pas un aliment vital ! « , et de vouloir lui coller une amende car, selon lui, les sorties autorisées pour se ravitailler ne doivent concerner que des produits de première nécessité ! La dame ne s’est pas laissée faire, et le gros con en bleu l’a laissée tranquille.

    Ce confinement va réveiller en certains détenteurs de l’autorité des volontés tyranniques. Les petits chefs, les kapos et autres Adolfo Ramirez ( cf le génial Jugnot dans « Papy fait de la résistance ») vont fleurir à tous les coins de rue. Je crains que ce confinement ne soit un pas de plus vers une véritable dictature en « habituant » les Français à subir des injonctions sous peine d’être accusés d’être des ennemis du pays. Tout comme durant l’Occupation, le pouvoir saura trouver une tripotée d’enfoirés prêts à tout pour faire régner le nouvel ordre macronien.

    • C’est bien fait pour elle. La dernière fois que je suis allé faire des courses, des caddies remplis de grenadines et autres saloperies du genre, des gens avec une dizaine de paquets de papier WC, de quoi se torcher jusqu’en 2022… La rigueur dans le raisonnement et la conduite de sa vie va de pair avec une bonne hygiène de vie.

      • Pas d’accord Maxime, que les gens soient stupides et dévalisent les rayons de PQ on peut critiquer car c’est aux dépens des autres, mais on est qui pour juger de ce qui est important pour autrui ? Pourquoi les gens qui aiment le coca, ou le pastis, ou l’eau de Perrier ne pourraient pas en acheter ? Il est prescrit de se confiner, il n’est pas -encore- interdit d’aller faire ses courses et de choisir ce que l’on veut manger et boire, quand bien même ce serait contraire aux règles de la diététique ou alors c’est un régime plus que totalitaire. je m’attends à un durcissement, à ce qu’ils nous enjoignent d’aller faire nos courses une fois par semaine et qu’ils se mêlent de nos repas mais c’est inacceptable et insupportable.

        • Bien sûr, en théorie, c’est vrai. Mais quand on voit le monde dans les magasins, aux caisses, les gens qui attendent dehors parce que les portes sont fermées, il est du devoir de chacun de n’acheter que le nécessaire et des enseignes de ne pas proposer des « cochonneries ».
          Il faut aussi penser aux caissiers et caissières confrontés à cette foule pendant des heures de travail épuisantes…
          Je suis par ailleurs convaincu que l’hygiène alimentaire va de pair avec l’hygiène politique. Quand vous acceptez que votre organisme ingère des saloperies, vous êtes en condition pour accepter que le pouvoir politique vous échappe, vous écrase, puisque vous n’êtes pas dans un cercle vertueux, vous avez perdu le sens du respect de vous-même.

          • Nous avons un désaccord de fond là-dessus, et affirmer en gros que l’on est ce que l’on mange et que l’on ne pense pas la même chose selon ce que l’on mange est dangereux, quand on voit nombre de vegans ou simplement végétariens hystériques pro Mélenchon ou Besancenot etc ça fait peur ! Pour le reste l’économie de notre pays est à plat, il reste encore le secteur alimentaire au sens large, en achetant du coca ou des crêpes ou des saloperies surgelées, on fait travailler le peu de gens qui travaillent encore et qu’on achète ou pas les caissières sont là, et il n’y a pas pire que de ne rien faire, coincé à sa caisse à attendre le client. Non vraiment Maxime, votre raisonnement me fait peur, c’est vraiment du totalitarisme, autant je suis en phase avec vous sur République, intérêt général, autant je me méfie des gens qui méprisent ceux qui ne mangent pas comme eux, « sain « … ça me fait peur. Ce sont souvent des gauchos ou des puritains protestants qui n’aiment pas la vie.

          •  » …l’hygiène alimentaire va de pair avec l’hygiène politique ». On dirait les paroles du commandant totalement taré de la base de bombardiers dans « Docteur Folamour » avec son obsession pour les fluides purificateurs. Effrayant. Comment pouvez-vous soutenir une tel raisonnement, à moins que vous ne soyez l’ Etre parfait, le « mec plus ultra » ?

      • Du calme ! Il ne s’agissait que d’une bouteille de Coca. Ne devenez pas aussi stupide que nos gouvernants, svp !

  3. Il est vrai que les poignées des caddies et portes de frigo des supermarchés qui ne sont jamais désinfectées sont beaucoup moins contaminantes que les papys et mamies qui viennent au marché avec leurs sacs et cabas personnels.

  4. Bin oui, la France et ses 36 poids 36 mesures, on édicte une règle mais elle est toujours accompagnée de 36000 dérogations pour faire plaisir aux petit copains et tant pis si les sans dents crèvent, ils n’en ont rien à foutre, je crois que la démonstration est largement faite, on est incapable de prendre une mesure efficace et de l’appliquer à absolument tout le monde, voila pourquoi on est un pays de merde en voie de sous-développement

  5. Habitant un petit hameau près de Toulon, je possède un jardin de deux mille m2 à 20 kms. Pour m’y rendre, je prends ma voiture, 20 mètres en sortant de mon immeuble, puis 25 minutes de route par l’autoroute, et j’arrive à mon jardin qui se situe en pleine campagne au milieu des champs de vignes.J’ai pour voisins, les oiseaux. Aucun contact avec qui que se soit. J’ai besoin d’arroser et de surveiller mes légumes, de préparer mes semis, et bien c’est impossible.
    Mais, je peux aller au supermarché pour faire des courses, au milieu d’autres personnes, qui risquent de me contaminer, ou que je risque de contaminer ne sachant pas si j’ai le virus..
    Alors, je ronge mon frain à l’appartement.

  6. D’une pierre 2 coups, pourrait dire le taré de l’Elysée et ses sbires. On bloque tout le pays et on fait du fric avec ceux qui sortent. Normal, les radars ne servent plus à rien actuellement.Ainsi agissent les assassins organisés. Si j’étais croyant, je prierais sans cesse pour que ces foutus pourris soient infectés par leur virus et qu’ils en crèvent.

    • @Michel Et donc on fait quoi alors ? Si les gens sortent sans raison malgré le confinement quand d’autres, plus responsables s’astreignent à respecter les règles toutes aussi pénibles à vivre pour eux, par respect des autres, ils ne doivent avoir aucune sanction sous pretexte que ce serait encore une occasion pour l’ État de renflouer les caisses ? C’est un peu trop facile non ?
      S’attaquer au porte-monnaie des personnes est la seule solution, la plus dissuasive plutôt que de les menacer de prisons sachant tous très bien qu’ils n’iront pas puisqu’elles sont surbookées par une partie de nos racailles.

      • Pardon JC arrive. Je ne voulais pas dire qu’il faut sortir. Je suis confiné et je respecte cette directive. Je voulais dire que seul le dieu-fric compte pour ces gens et qu’ils ont détruit en eux toute notion qui les rapprocheraient d’une notion divine. Je ne suis pas croyant (40 ans d’études sur les principaux courants religieux de la planète) mais je suis certain que ces gens n’ont plus de respect pour l’humain et qu’ils construisent leur propre destruction en provoquant un génocide. Amicalement.

  7. Promener son chien, tout seul, ne me semble pas d’un grand danger pour autrui. ( les chiens n’étant pas des chats …. ils est impossible de leur apprendre la litière …. – j’ai eu des chats et des chiens ).

    Ne pas permettre au père ( ou à celui qui croit l’ être 😉 ) d’assister à
    l’ accouchement me paraît raisonnable : inutile que le père risque de contaminer une maternité entière.

    • Vous confondez le père et le géniteur. Le père est celui qui élève et éduque par son exemple viril (en plus de l’affection). Le père n’est pas obligatoirement le géniteur. Les pères adoptifs peuvent être de vrais pères, attentifs à leurs enfants.

    • Je suis bien d’accord avec vous Claude t.a.l , ce n’est que du bon sens !!

  8. C’est certain que aller faire du vélo dans le bois ou se promener au bord de la mer bien espacés des gens est plus dangereux que de se faufiler dans les allées étroites des petits supermarchés en ville ou dans les marchés plein air où les gens s’approchent de vous à 20 cm et touchent à tous les denrées, fruits et légumes.
    C’est d’une intelligence remarquable.

  9. Il y a un chose qui m’a parfait aberrant e dans cette histoire d’autorisation de sortie, c’est qu’en fait on s’autorise a soit même le droit de sortir, ça me fait penser a un sketch du grand Coluche qui disait qu’il pensait a s’autoriser a penser un truc mais qu’il hésitait car c’était vachement gonflé… On a donc aux manettes de l’état des disciples du roi Ubu…

    • On s’autorise à penser dans les milieux autorisés que….COLUCHE !

      • A moins qu’ils aient chopé le Connard virus.
        En attendant, moi, je me promène avec une mètre ruban, histoire de vérifier les distances.

  10. Pour les marchés on espace les commerçants les acheteurs se retrouveront aussi espacés bien plus sécurisés que dans les grandes surface , les producteurs nationaux ont besoin dés marchés pour vendre leurs productions , par contre stoppons les importation qui vont gêner notre marché intérieur et qu’il faut tenir la tête hors de l’eau .

  11. Qu’ils aillent dire ça aux racailles, aux parasites, aux envahisseurs muzzs pour voir. Ils n’en feront rien, ils ont trop peur que nos cher (très cher) CPF foutent le feu à l’hosto..

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