Espagne : grâce à la proportionnelle, les populistes de Vox peuvent jouer un rôle avec seulement 4 sièges

Manuela Carmena, l’ex-maire de Madrid. Dépitée, lors de la manifestation de gauche contre VOX,  elle s’est lancée dans une diatribe comme quoi les femmes seraient en danger…
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Espagne : un pays démocratique grâce à la proportionnelle…

Ces derniers jours, suite aux élections européennes et locales (régionales et communales), les choses évoluent, ceci malgré une bien-pensance extrêmement pressante avec toutes les caractéristiques que nous lui connaissons.
Effectivement, quelques semaines avant, le PSOE avait remporté les élections parlementaires* et la gauche reste majoritaire au parlement avec l’appui de Podemos (=LFI) et associés, voire avec les indépendantistes qui trouvent chez la gauche une complaisance certaine.
* Le PP (Parti populaire) a été touché par une vaste corruption, il en a payé logiquement le prix.
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Par contre la proportionnelle donne à chaque parti, même minoritaire, le moyen de peser plus ou moins !
Cela a commencé à s’illustrer suite aux élections anticipées au parlement régional d’Andalousie (2 décembre 2018). VOX bien que minoritaire, mais nécessaire à une droite qui n’avait jamais eu la capacité de diriger l’Andalousie, a imposé certaines orientations.

Après le premier tremblement de terre que fut l’arrivée de VOX au parlement andalou, le second se trouve être les élections à la mairie de Madrid. Avec ses modestes 4 sièges, VOX a donné à la majorité à la droite avec le PP (15 sièges) associé à Cs = Ciudadanos (11 sièges), sur 57 sièges…

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L’accord du PP avec VOX lui a reconnu, malgré une forte résistance de Cs, la possibilité d’assurer la présidence de 3 districts -arrondissements pour nous- sur les 25 : Salamanca, Chamberí et Moncloa-Aravaca (Le PP en a 12, Cs 9, une répartition proportionnelle).
Les choses doivent encore être confirmées, et un avenir serein n’est pas garanti !
La gauche est évidemment à cran et fera tout pour casser l’union PP-Cs-VOX…
Pour la petite  histoire, VOX se réjouit, le quartier de Salamanca est celui où habite l’ex-secrétaire national de Podemos, Pablo Echenique.

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La mairie de Madrid n’a été que 4 ans sous le contrôle de la gauche. Elle y aurait favorisé les siens. Ainsi Caso Aislado écrit « Au total, Manuela Carmena a placé plus de 40 personnes, toutes liées au …/… parti de Carmena, Ahora Madrid ou Podemos. Mais aussi à des parents ou à des associations liées à des mouvements de squat tel que le Patio Maravillas.« .
« L’un des cas les plus représentatifs est celui du père de Rita Maestre, Luis Maestre Avilés, placé à la direction du service des contribuables de la mairie avec un salaire de plus de 70 000 euros par an.« .
Suit une liste de concernés.
On se doute qu’une opération à l’américaine a lieu, un « nettoyage » de l’administration madrilène…

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Ces changements de direction de gauche à droite avec l’appui de VOX ne sont pas pour calmer les fureurs gauchistes. Ce fut le cas à Madrid… A Palencia, passée sous contrôle de Cs avec l’appui du PP et de VOX (1 siège), a vu une manifestation nécessitant la protection policière des élus…
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L’écho de ces alliances dépasse l’Espagne comme on l’a déjà vu. Cela ne semble pas prêt de s’arrêter et contribue à tendre les relations entre Cs et LREM, entre la France et l’Espagne, voire avec le parlement européen malgré l’orientation européistes de la majorité de ses membres…

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Ainsi, par l’intermédiaire de Twitter, Amélie de Montchalin , secrétaire d’État française aux Affaires européennes, a une nouvelle fois exprimé son rejet de VOX, précisant qu’elle demanderait des explications à Cs : « Nous ne transigerons pas avec l’idée que, quand on est dans un groupe pro-européen , on ne travaille pas avec l’extrême droite. Nous demanderons aux députés de Cs de clarifier leur situation concernant leur parti » .

Santiago Abrascal, le président de  Vox, a répondu par twitter lui aussi, pratiquant en retour l’ingérence politique :
« Et si vous avez un tel intérêt pour les affaires européennes, vous feriez mieux de demander l’avis et de suivre le parti qui a remporté les dernières élections au Parlement européen et qui a montré que la France tournait le dos à un président mondialiste et ennemi de la souveraineté des nations.
– Santiago Abascal (@Santi_ABASCAL) 15 juin 2019.« 

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Je ne saurais oublier les déboires de Cs avec Valls !

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Ce dernier ayant voté pour Ada Colau, une gauchiste proche des indépendantistes pensant qu’elle était certainement mieux qu’Ernest Maragall, lui, officiellement indépendantiste… Dès son élection, Ada Colau est allée accrocher le ruban jaune des indépendantistes au balcon !!!
Cs avait opté pour Jaume Collboni arrivé en 3ème position, un socialiste non indépendantiste…

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Ainsi Cs a viré Valls… et Valls critique Cs pour ses accords avec VOX !

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