Pour Xavier Moreau, la plupart des migrants en Europe ne sont pas éligibles au droit d’asile
https://francais.rt.com/entretiens/51718-xavier-moreau-refugies-droit-asile
19 juin 2018
Alors que la politique migratoire suscite des tensions au sein de l’Union européenne, l’analyste politique Xavier Moreau a estimé ce 18 juin sur le plateau de RT France, que les règles du droit d’asile devaient être totalement revues.
Xavier Moreau, directeur du centre d’analyses politico-stratégiques Stratpol, a estimé sur RT France ce 18 juin que l’Union européenne était en train de vivre le «soulèvement d’une partie des nations européennes» sur la question migratoire. Pour justifier son propos, il a notamment fait référence à la politique anti-immigration prônée par le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte et à la récente décision du président du gouvernement régional de Bavière, Markus Söder, d’imposer le crucifix dans tous les bâtiments publics { https://francais.rt.com/international/51217-allemagne-crucifix-discorde-dans-batiments-publics-bavarois }, signe selon lui, d’une volonté de certains politiques allemands de «contrer l’islamisation de l’Allemagne».
Interrogé sur la possibilité d’une fermeture des frontières de l’Allemagne pour faire face au défi migratoire comme l’a souhaité le ministre allemand de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, Xavier Moreau a affirmé que si Berlin prenait cette décision, il pourrait l’exécuter en dépit des traités européens. Néanmoins selon lui, une action commune de l’Europe sur l’immigration doit aller dans le sens d’une «remise en cause du droit d’asile» tel qu’il est défini aujourd’hui.
«On vit sur des règles qui ont été mises en place après la Seconde guerre mondiale […] destinées à accueillir le cas échéant, quelques centaines de milliers de réfugiés d’Europe de l’Est qui fuyaient le communisme. Aujourd’hui les choses ont changé : la démographie a été multipliée par cinq, […] ils s’imaginent [les réfugiés] qu’on va les accueillir, qu’il y a encore de la richesse à partager en Europe. Il n’y en a plus», a-t-il affirmé. «C’est toute une politique globale à revoir et c’est pour ça que je suis favorable à une fermeture des frontières nationales.»
Il a en outre estimé que les autorités des pays européens devaient «regarder objectivement d’où v[enaient] ces réfugiés», dont la plupart, ne seraient pas éligibles au droit d’asile selon lui. Enfin, il a estimé qu’à l’instar des autres pays européens, la France subissait «une invasion migratoire» qui remettait en cause une certaine «manière de vivre».
httpv://youtu.be/7JQpHmO9bK
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Lire aussi : «Sans solution européenne, c’est la fin de Schengen» : Giuseppe Conte prévient Angela Merkel
::: https://francais.rt.com/international/51715-migrants-rencontre-giuseppe-conte-angela-merkel
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J’ai le sentiment que tant que les gros dirigeants responsables /complices de cette situation ne sont pas atteints dans leur chair et dans leur vie de tous les jours rien ne changera , on peut s’interroger ? si nous regardons l’actualité depuis assez longtemps on ne peut que constater que c’est souvent des petites gens qui subissent cette calamité sauvage et barbare ! rien d’autre a ajouter je pèse mes mots .
Le contrôle démographique devient une nécessité pour les pays africains,
L espagne va se reveiller avec un gout amer dans la bouche, du fiel. De ka fiente d oiseaux. Et la ils ne se montreront plus si genereux.
Que de temps a-t-il fallu pour se rendre compte d’une évidence…
Mais finalement, je me dis toujours et les faits actuels de résistance générale le confirme, la Nature fait bien les choses et l’équilibre revient toujours par obligation à un certain moment.
Il faudrait même revenir sur cette facilité du droit d’asile !
Celui-ci pouvait se comprendre dans les temps passés où la situation des Etats était à peu près stable ainsi que les renouvellements générationnels.
Avec l’explosion démographique de l’Afrique, et le développement économique qui ne suit pas, des guerres ethniques vont se généraliser et il est à craindre que des centaines de millions de personnes soient obligées de migrer.
Ces gens doivent essayer de se prendre en charge par eux-mêmes en commençant par une politique très stricte de limitation des naissances, comme cela a été fait en Chine.
Il ne faut plus accepter aucun bateau, quelque soit le chantage exercé. Que les bateaux qui récupèrent ces migrants les ramènent sur les côtes africaines. Nous n’avons pas à subir l’envie de voyage de ces gens-là, encore moins à les entretenir, car ils ne viennent pas pour travailler mais pour profiter de l’argent facile ! Il faut rechercher le nom des généreux donateurs qui paient pour organiser le trafic et les obliger à prendre en charge ces gens-là ! Qu’ils assument leur « générosité » jusqu’au bout !
la mafia ou les mafias en question doivent reverser de l’argent à des tetes connues, sinon il y a belle lurette qu’on aurait buté tout ce beau monde.!!
j’ai toujours pas de réponses concernant comment fait un africain qui vit avec 1€/jour pour payer les passeurs 11000 $ ?? si vous avez des réponses je brule d’impatience !
j’ai laissé un lien pour donner cette explication : je crois qu’il a été enlevé :
en bref, les associations européennes ONG, dites humanitaires, vont chercher ces migrants partout en Afrique, y compris dans la brousse, ils les persuadent que l’eldorado les attend en Europe , ils organisent et payent le voyage,
ces africains qui ne gagnent pas un euro par jour , sont alors tellement convaincus, que plus rien ne peut les arrêter,
Ce qui est étrange, c’est le nombre de pays visités par ces ONG, et cette coordination poussée à l’extrême vu le résultat obtenu : des milliers d’individus en partance….
De toute évidence, il y a une entreprise derrière tout ça, un pays ou une organisation qui vise à DÉSTABILISER tous les pays européens par un afflux énorme et irrépressible de populations indigentes,
Il serait temps que l’UE ouvre les yeux, et prennent les bonnes décisions, il en va de la survie de l’europe
Éligible ou pas ils s’en foutent, c’est pas pour ça qu’ils vont se barrer. il va bien y avoir des assos de pleureuses qui vont tout faire pour les garder. Connards de collabos nos gosses ne trouvent plus d’emplois mais toutes ces merdes rentrent en force sur notre territoire. Et je ne parle pas de ces déchets qui nous haissent à mort. Collabos, vous êtes complètement cons et inconscient.
Sans approuver les commentaires que j’ai pu lire sur le site de Robert Spencer qui suggèrent un renvoi de masse, une solution va devoir être trouvée.
Il nous faut donc régler le problème à la source : la mafia qui organise les déplacements, les problèmes économiques et de sécurité.
La surpopulation est à mon avis le cœur du problème qui ne peut donc pas être négligé.
Je ne retrouve plus l’article, il paraît aussi que l’Espagne ne sert que de transit, ses autorisations de séjour sont de 45 jours…
A suivre !
Article retrouvé sur les observateurs.ch, tiré d’un journal italien !
https://lesobservateurs.ch/2018/06/18/aquarius-le-grand-bluff-espagnol-les-migrants-accueillis-mais-seulement-pour-15-jours/
http://www.secoloditalia.it/2018/06/aquarius-il-grande-bluff-spagnolo-migranti-accolti-ma-solo-per-15-giorni/
Mais aussi lien vers un autre article faisant état de la protestation d’espagnols :
http://www.secoloditalia.it/2018/06/arriva-laquarius-a-valencia-e-scoppia-la-protesta-non-vogliamo-i-migranti-video/
La vidéo de manifestants espagnols contre l’immigration (traduction sommaire des propos de la femme) :
« Contre l’immigration qui arrive à cause des mafias, parce que nous ne nous y trompons pas, cette immigration qui arrive par Melillia, par Motril, par l’Andalousie et par les côtes européennes sont des immigrations illégales envoyées par les mafias, simplement. Il s’agit que tous en Europe se mettent d’accord pour arrêter le problème des arrivées car toute l’Europe ne peut recevoir une immigration illégale parce qu’il n’y a pas de travail pour autant d’entre eux, il n’y a pas d’aides pour autant d’entre eux !
Pour ce qui est de l’homme, j’ai mal compris… ne doit pas être en accord sur tout. Affirme qu’à Patera ont été amené deux familles de migrants (certainement ne venant pas de l’Aquarius) qui ont été accueillis comme n’étant pas des immigrants économiques illégaux !
Bonjour @Jean-Paul Saint-Marc ;
Que voulez-vous dire par : » Je ne retrouve plus l’article » ?
Votre commentaire est-il le titre intégral de l’article que vous recherchez ? Est-il en français ?
SCHENGEN le paradis des grandes entreprises et, momentanément celui des immigrants leurs futurs esclaves qui feront de nous aussi les esclaves de ceux-là.
::: https://www.schengenvisainfo.com/fr/
Un article paru sur Atlantico en 2015 concernant l’immigration en Espagne comparée à celle du reste de l’Europe. [intéressant à comparer avec ce qui se passe aujourd’hui précisément en Espagne et en Europe]
::: http://www.atlantico.fr/decryptage/crise-migrants-que-exemple-espagnol-peut-apprendre-aux-autres-pays-europeens-laurent-chalard-2397991.html
Crise des migrants : ce que l’exemple espagnol peut apprendre aux autres pays européens
La politique espagnole envers les migrants est souvent montrée en exemple. En peu de temps, le pays a réussi à gérer et limiter l’afflux sur son territoire. Mais les pays européens ne pourront pas tous utiliser les mêmes méthodes, car leurs frontières sont bien moins faciles à surveiller que celles de l’Espagne.
…/…
L’IMMIGRATION en ESPAGNE ANALYSÉE PAR LES JOURNAUX ESPAGNOLS – (Chronique de Matthieu de TAILLAC) – Revue de presse espagnole en français
::: http://www.enespagne.com/revue_presse_espagnole_29-07-2006_immigration-espagne.php
PETITE HISTOIRE de l’IMMIGRATION en ESPAGNE depuis la fin des années 1980 à 2011.
I.- L’Espagne dépassée par le phénomène de l’immigration clandestine
::: http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=378
SITE : perspective.usherbrooke.ca (Canada) ou perspective monde
AUTEUR : Viviane Joëssel – (analyste en formation, École de politique appliquée, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke)
DATE : 18 février 2007 [Dernière modification: 2007-05-02 07:13:22]
Depuis les années 1980, l’Espagne est passée d’une terre d’émigration à une terre d’immigration. Elle occupe aujourd’hui la première place en tant que pays d’accueil dans l’espace européen. Sa situation géographique fait d’elle une destination de transit pour les immigrés clandestins venant essentiellement du Maroc et de l’Afrique subsaharienne. Jusqu’à présent, l’Espagne était plutôt favorable à cet afflux en procédant à des régularisations massives (environ 700 000 personnes entre février et mai 2005). Mais ce phénomène ne cesse de s’amplifier et soulève de multiples problèmes (1).
► Un afflux difficile à contrôler
Le détroit de Gibraltar est la première porte d’entrée pour les immigrants, mais depuis un accord conclu avec le Maroc sur la coopération policière, ce passage fait l’objet d’une étroite surveillance (2). Ainsi, une fois que le départ pour l’Europe est décidé, le sort réservé aux immigrants clandestins est loin des espérances attendues. Le renforcement des contrôles aux frontières piège ces clandestins qui ne peuvent plus retourner en arrière, et qui se retrouvent dans les pays de transit. Nombreux sont les témoignages d’immigrants désespérés qui ne veulent pas renoncer à leur objectif. Un Libérien affirme : «Les gens disent que nous devons rentrer chez nous. Mais je leur dis que je ne retournerai pas dans mon pays. Là bas on est pauvres. Ma famille est pauvre. Manger est très dur» (3).
Aussi, bon nombre de candidats à l’exil optent pour les Canaries, car il est plus facile d’atteindre ces îles en raison d’un espace maritime plus ardu à contrôler. En effet, il n’est pas évident pour les forces de sécurité d’intercepter les cayucos (pirogues), car une fois dans les eaux internationales, il est impossible de procéder à leur arrestation (4). Cependant le voyage est long et semé d’embûches pour les candidats à l’immigration. Ahmadou Ould Have, coordinateur du Croissant-Rouge mauritanien, affirme qu’ « entre novembre 2005 et aujourd’hui, 1200 à 1300 personnes ont perdu la vie en mer en essayant d’atteindre les Canaries ». Selon lui, environ « 700 à 800 personnes tentent la traversée chaque jour et […] 40% des bateaux qui prennent la mer font naufrage » (5).
► Une économie « lucrative » pour les réseaux mafieux
Ce phénomène constitue pour les réseaux mafieux très puissants et organisés, une importante ressource financière. De ce fait, les clandestins se retrouvent sous leur emprise et n’ont aucun moyen de s’en sortir, la seule porte de sortie étant la régularisation. L’exploitation de cette émigration est telle que les mafias considèrent « le candidat à l’émigration comme une vulgaire marchandise sur laquelle elles feront le maximum de profit » (6). Elles méconnaissent complètement les lois et les droits de l’homme, ce qui, selon une source du site Internet Europe et libertés, fait penser que « c’est donc toute une économie parallèle de la clandestinité qui existe aujourd’hui » (7).
► Une Espagne impuissante
L’Espagne se trouve confrontée à un dilemme. Cette immigration clandestine est utile car elle fournit une main-d’oeuvre nécessaire pour les immenses exploitations agricoles et elle remplace les tâches que les Espagnoles ne veulent plus faire telles que l’agriculture, la construction, les services domestiques, mais également l’hôtellerie (8). Cette économie souterraine représenterait 20% du PIB en Espagne, et pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement de Luis Zapatero a procédé à des régularisations massives qui ne sont pas au goût de la population et de certains pays européens. Pour le secrétaire général du PP (Parti conservateur populaire) Mariano Rajov : « Cette politique de papiers pour tous peut provoquer un effet d’appel considérable. Elle va à l’encontre de ce qui se fait dans l’ensemble et dans chaque pays de l’Union européenne » (9). Face à cette déferlante immigrante, et à l’impopularité des régularisations massives, le gouvernement Zapatero, complètement dépassé, a demandé l’aide des autres pays européens membres de l’espace Schengen. L’espace Schengen, dont l’accord fût signé en 1985, permet l’ouverture des frontières entre les pays membres, et donc la libre circulation des personnes et des marchandises à l’intérieur de cet espace (10). Cependant, cet accord n’empêche pas les États d’avoir leur propre législation en matière d’immigration.
En octobre 2004 a vu le jour FRONTEX (l’Agence européenne de gestion des frontières extérieures) dont le siège est situé à Varsovie. Sa mission consiste à aider les États membres dans la mise en oeuvre « des règles communautaires relatives aux frontières extérieures » et à « coordonner leurs opérations dans la gestion de ces frontières extérieures » (11). Mais l’agence ne dispose que de quelques patrouilles et son manque d’expérience et de moyens ne lui permet pas d’agir efficacement. De plus, le budget alloué est bien dérisoire et peu d’États s’y sont sérieusement engagés (12). Aussi, le commissaire européen en charge de la justice et des affaires intérieures, Franco Frattini, a insisté pour que les États tiennent leurs engagements dans la lutte contre l’immigration clandestine en misant sur la coopération entre les États situés autour de cette région (13). Ainsi, dans l’attente de perspectives plus optimistes au niveau européen, l’Espagne mène tant bien que mal sa lutte contre ce phénomène.
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REFERENCES :
(1) WIKIPEDIA.ORG. « Immigration ». Mise à jour le 17/02/2007. [en ligne]. http://fr.wikipédia.org/wiki/Immigration
(2) MUSSEAU, François. « Immigration clandestine : On est en plein chaos ». Libération.fr. 20/10/2005. [en ligne]. http://www.liberation.fr/actualite/monde/202663.FR.php
(3) CORREAU, Laurent. « Clandestins, piégés par les filières d’émigration ». RFI. 20/10/2005. [en ligne]. http://www.rfi.fr/actufr/articles/070/article_3929… (4) MUSSEAU, François. Op.cit
(5) MARSAUD, Olivia. « La Mauritanie, la nouvelle porte vers l’Europe ». RFI. 08/03/2006, [en ligne]. http://www.rfi.fr/actufr/articles/075/article_42332.asp
(6) EUROLIBE.COM. « L’immigration clandestine en perspective ». [en ligne]. http://www.eurolibe.com/pages/pagesbiblio/immigration.html
(7) ibid.
(8) THIBAUD, Cécile. « L’Espagne, nouvel eldorado ». L’Express.fr. 22/02/2001. [en ligne]. http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier.asp?ida=416366
(9) GALLOY, Christian. « Espagne, 6è régularisation extraordinaire de l’immigration clandestine en moins de 20 ans ». Latinreporters.com. 2004. [en ligne]. http://www.latinreporters.com/espagnesoc30082004.html
(10) WIKIPEDIA.ORG. « Convention de Schengen ». Mise à jour le 15/02/2007. [en ligne]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Schengen (wikipédia)
(11) id. « FRONTEX ». Mise à jour le 20/11/2006. [en ligne]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Frontex
(12) MUSSEAU, François. Op.cit
(13) FERENCZI, Thomas. « Franco Frattini presse les Etats à tenir leurs engagements sur l’immigration », 10/02/2007, [en ligne], http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-…
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II.- SITE : ccme.org.ma (Maroc)
ARTICLE : L’Espagne modifie sa loi sur l’immigration pour convaincre les immigrés en situation de chômage du retour volontaire
URL : https://www.ccme.org.ma/fr/actualites/8145
DATE : 19 juin 2018 reprise d’un article du 24/3/2011 sur aufaitmaroc.com site qui n’existe plus.
L’Espagne modifie sa loi sur l’immigration pour convaincre les immigrés en situation de chômage du retour volontaire
La nouvelle loi sur l’immigration, qui sera approuvée dans les prochaines semaines, prévoit de faciliter « un retour privilégié » en Espagne pour tout immigré au chômage qui opte pour le « programme du retour volontaire » à son pays d’origine, a affirmé, mercredi, la secrétaire d’Etat Espagnole à l’immigration, Anna Terron.
Annoncé en juillet 2008 par l’exécutif espagnol, le plan de retour volontaire des immigrés au chômage devait cibler en principe environ 100.000 personnes.
Toutefois, seul un nombre limité d’immigrés y ont adhéré en raison des conditions draconiennes qui sont imposées par l’administration d’Espagne notamment la renonciation au permis de résidence et de travail.
Selon la responsable de l’immigration Espagnole, à l’heure actuelle quelque 30.000 personnes immigrées en comptabilisant les membres de leurs familles respectives ont adhéré au « Retour volontaire », la majorité étant originaire des pays d’Amérique Latine.
Toutefois, a-t-elle tenu de préciser, « un nombre notable de personnes quittent l’Espagne sans en aviser l’administration ».
La nouvelle Loi sur l’immigration apporte « des éléments nouveaux », a assuré la ministre lors d’une rencontre avec les journalistes au siège du Secrétariat général Ibéro américain (SEGIB), et certaines modifications concernent le programme du » Retour Volontaire « .
Selon la nouvelle Loi sur l’Immigration, les immigrés ayant opté pour le retour volontaire à leur pays d’origine se verront assurer » un retour privilégié en Espagne à condition de remplir les conditions requises « , a-t-elle expliqué.
Parmi les conditions requises figurent celle de s’engager à rester trois ans sans prétendre revenir travailler en Espagne et celle de justifier d’un contrat de travail dont l’obtention est quasi impossible en raison de la difficile conjoncture économique dont l’une des conséquences est un taux de chômage très élevé.
« Toute personne immigrée qui décide d’adhérer au retour volontaire et s’engage à ne pas retourner en Espagne durant trois ans, pourra prétendre à revenir à sa situation initiale en Espagne , mais à condition de remplir les conditions requises », a encore dit la ministre Terron.
Ainsi, les immigrés candidats au retour volontaire et qui disposent d’une carte se séjour longue durée pourront retourner en Espagne après trois ans et prétendre à une nouvelle carte de séjour de longue durée similaire à la précédente.
C’est à dire qu’ils ne seront pas obligés de revenir à la case de départ dans leurs démarches pour l’obtention de documents de séjour en Espagne, a-t-elle affirmé.
Dès son annonce en juillet 2008, le programme de Retour volontaire a essuyé les critiques des associations de défense des droits des immigrés en Espagne en raison de ses conditions » injustes » imposées aux immigrés désireux d’y adhérer notamment le fait de renoncer à leurs permis de résidence et de travail et de s’engager à ne pas revenir en Espagne durant les trois années suivant le départ.
Une fois passé ce délai, lesdits immigrés devront solliciter un retour en Espagne conditionné par une décision favorable des autorités espagnoles compétentes. L’Espagne compte quelque 46 millions d’habitants, dont 12pc d’étrangers (près de cinq millions), venant principalement d’Amérique Latine, du Maroc et d’Europe de l’Est.
Le pays plongé depuis le 4ème trimestre de 2008, dans une profonde récession économique, avec comme principale conséquence une hausse vertigineuse du chômage, comptait à fin janvier dernier un taux de chômage de 20,4 pc soit quelque 4,3 millions de personnes aussi bien des travailleurs autochtones qu’étranger.
j’ai entendu moi aussi hier soir ou avant hier soir aux infos de France 2,que leurs autorisation de séjour étaient de 45 jours, mais ils n’ont rien dit pour après.