Au cinéma ce soir, en hommage à Arnaud Beltrame : “Soldats sans uniformes”

Un film pour vous, Résistants, un hommage et un exemple stimulant

SOLDATS SANS UNIFORME (1944)

DURÉE : 1h37’24s

Résumé du film pour ceux qui ne le regarderaient pas, pour les autres, gardez-vous le plaisir de la découverte, ne lisez pas ce qui suit. 

Ce film commencé clandestinement sous l’occupation allemande, retrace les épisodes authentiques des partisans contre l’occupant. 

Walter Izard, artiste peintre à ses heures, est en réalité le colonel Marcel Duclos de l’Intelligence Service. Son occupation principale est la réalisation entre les forces belges et la résistance intérieure et l’état anglais. Il fait la connaissance de madame Watson Evelyne, femme charmante et amie du banquier Farrar. Ce dernier également chef du groupe des « Résistants » est en relation « d’affaires avec son ami Izard ».

Un beau matin un coup de feu retentit dans la banque. On se précipite dans le bureau du « patron » et on trouve Farrar mort. Crime ou suicide ? Suicide pour la majorité, car Farrar inanimé tient dans sa main un revolver. Mais Izard, qui était dans la banque au moment du drame a vu sortir du bureau du banquier, une dame en deuil, quelques minutes avant que ne retentisse le coup de feu. Sous un voile épais cette dame était naturellement méconnaissable. Mais son élégance éveille les soupçons du peintre. Peut-être se trompe-t-il ?

D’autre part, cette affaire semble être d’un grand intérêt pour les « gentlemen » de la Gestapo. Le chef de cette organisation « sans but lucratif et sans scrupules » envoie un délégué pour enquêter sur cette affaire. Ce délégué est le brave inspecteur Schuller, bon à rien. Il est soutenu dans sa sale besogne par le lieutenant S.S. Stéphane, traître à la solde de l’ennemie. On trouve chez Farrar une enveloppe cachetée contenant les noms de quelques « patriotes résistants ». On jubile à la Gestapo, perquisitions et arrestations immédiates.

Une perquisition infructueuse « du faux journal le Soir ». Ensuite ce sont les interrogatoires « Made in Germany » où les moyens les plus inhumains sont en honneur pour arracher une parole. Walter Izard et Madame Watson sont invités au château de Wattignies, qui est un centre actif de la résistance et où fonctionne un poste clandestin. Il y a là le comte de Wattignies, sa fille, le Docteur Darville, le majordome et le personnel du château, ainsi que deux aviateurs alliés bien en sécurité et qui comptent sur ces patriotes pour retourner sous peu en Angleterre. Mais il y a aussi Madame Watson, trop charmante pour être honnête; c’est une espionne de grande classe.

Izard découvre son jeu dangereux et malgré le réel attachement qu’il a pour elle dans une scène pathétique, dans le souterrain du château, elle est froidement abattue au moment où après une dernière ruse elle allait dénoncer les patriotes à ses amis de la Gestapo.

L’opération se termine le jour du débarquement à l’avantage de ceux qui jamais ne doutèrent, par le départ en avion de toute l’équipe traquée, et ce, au grand désappointement des génies de la barbarie.

Année: 1944. Genre: film de guerre. Production: Probeldis. Réalisation: E.G. De Meyst. Scenario: René Herdé, E.G. De Meyst, Georges Lust. Images: Maurice Delattre. Musique: Robert Pottier. Interprétation: René Herdé, Jos Gevers. VERSION FRANÇAISE

Avec:
– Emile Delluc,
– Lucien Charbonnier,
– Jules Ghaye,
– Robert Lussac,
– André Gevrey,
– Simone Poncin,
Marg. Daulboys.

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4 Commentaires

  1. à 22 mn 55 :
    – ” quels sont exactement vos buts ? ”
    – ” chasser l’envahisseur. libérer la patrie. venger nos morts “.

    Merci, Marcher sur des Oeufs, pour ce film que je ne connaissais pas.

    • Bonsoir @claude t.a.l

      J’avais exactement retenu ce passage très fort qui se continue au-delà de la 33ème minute.

      Je ne sais pas si vous avez fait attention, mais ce film a été réalisé en 1944, encore sous l’occupation il me semble ; et certains acteurs sont les vrais personnages jouant leur vraies scènes.

      C’est pour ces deux détails entre autre que le film n’en a que plus de valeur.

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