Rappel : «Dehors c’est dehors !» : cinq menaces de dirigeants qui ont échoué contre le Brexit

«Dehors c’est dehors !» : cinq menaces de dirigeants qui ont échoué contre le Brexit

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker© John Thys
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker
AddThis Sharing Buttons

A l’intérieur comme à l’extérieur du Royaume-Uni, qui a finalement dit «bye bye» à Bruxelles, la campagne aura été rude. Et plusieurs hommes politiques n’ont pas hésité à sortir les griffes pour défendre le camp du maintien dans l’UE.

Jean-Claude Juncker tape du poing sur la table

Mercredi 22 juin, soit la veille du scrutin historique, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a haussé le ton alors que les sondages affichaient un très faible écart entre maintien et retrait de l’Union européenne.

«Les hommes politiques britanniques et les électeurs britanniques doivent savoir qu’il n’y aura en aucune sorte de nouvelle négociation» entre Bruxelles et Londres, a-t-il déclaré, avant de mettre en garde : «Dehors, c’est dehors !»

En février, il avait déjà adopté une position similaire : «Nous n’avons pas de plan B, nous avons un plan A. La Grande-Bretagne restera dans l’Union européenne et sera un membre constructif et actif de l’Union.»

La fin de la «civilisation occidentale», pour Donald Tusk

A dix jours du vote, le président du Conseil européen Donald Tusk s’est lui aussi montré très pessimiste à l’égard du Brexit.

«Ce serait économiquement mais aussi du point de vue géopolitique un revers pour la Grande-Bretagne. Pourquoi est-ce si dangereux ? […] En tant qu’historien, je crains qu’un Brexit puisse marquer non seulement le début de la destruction de l’UE mais aussi de la civilisation occidentale», a-t-il assuré.

Lire aussi : Terreur à Bruxelles : pour Tusk, un Brexit serait la fin de la civilisation occidentale

François Hollande menace de restreindre l’accès au marché unique

Le président français a quant à lui averti, à la veille du référendum, des «conséquences extrêmement graves» qui pourraient découler du vote des citoyens britanniques, si ceux-ci choisissaient l’option «Leave». En particulier, le Brexit, qu’il juge «irréversible», constituerait selon François Hollande un «risque très sérieux» d’être privé d’accès au marché unique européen.

«C’est plus que l’avenir du Royaume-Uni dans l’Union européenne qui se joue là, c’est l’avenir de l’Union européenne […] Chacun doit bien en prendre la mesure car la position de la France au lendemain de ce scrutin, si c’était la sortie de l’Union qui était choisie, serait d’en tirer toutes les conclusions», a-t-il prévenu.

L’Oncle Sam s’en mêle

Alors qu’il était en visite à Londres, courant avril, le président des Etats-Unis Barack Obama a également tenté de dissuader les Britanniques de quitter le marché commun en utilisant un argument économique.

Il a ainsi assuré que si le scénario du Brexit se réalisait, les Américains privilégieraient l’Union européenne, pour mener des négociations commerciales pendant que le Royaume-Uni se retrouverait «en bout de file» pour négocier avec Washington.

Emmanuel Macron joue la carte des migrants

En mars, le ministre français de l’Economie avait pour sa part évoqué la crise migratoire, dans un entretien accordé au quotidien de la City, le Financial Times. Il avait notamment mis en garde contre le fait qu’à Calais, la France pourrait cesser de retenir les migrants qui tentent de se rendre illégalement en Grande-Bretagne.

Il avait ensuite embrayé sur le volet bancaire, assurant que si un tel scénario se produisait, les banquiers quitteraient en masse la capitale britannique de la Finance, la City, afin de rejoindre Paris.

https://francais.rt.com/international/22697-brexit-cinq-menaces-dirigeants

 

 1,261 total views,  1 views today

image_pdf

10 Commentaires

  1. Boadicée a dit “out!”*
    Ivanhoé a dit à l’UE “out!”
    Robin Hood (Robin des bois) a dit “out!” et leur planté ses flèches où je pense.
    *Reine et guerrière celte britannique qui résista vaillement à l’invasion des légions romaines (aujourd’hui ce sont les légion diaboliques de l’UE qui ont été chassées, et sans guerre!).
    Le référendum est l’arme des Thémistocle d’aujourd’hui, l’arme de la démocratie contre un nouveau monstre totalitaire et réglementaire.
    C’est le réveil des satrapies.

  2. Junker c’etait un avion nazi des années 40…Aujourd’hui c’est le bombardier des peuples européens.

  3. 53% des Blancs ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
    67% des Asiatique ont voté contre le Brexit.
    73% des Noirs ont voté contre le Brexit.
    58% des Chrétiens ont voté pour le Brexit, tandis que 70% des musulmans ont voté contre.
    sourcehttp://www.fdesouche.com/742865-brexit-58-des-chretiens-ont-vote-pour-la-sortie-de-lunion-europeenne-70-des-musulmans-ont-vote-contre

  4. La Norvège n’est pas dans l’U.E et est un des pays les plus prospères du monde ! Cherchez l’erreur !

  5. Le sinistre Junker a remis le couvert en assurant que le Brexit ne se passerait pas “comme un divorce à l’amiable”. Autrement dit: on veut vous faire payer votre vote.
    Tout dirigeant sensé aurait pris acte, puis aurait cherché les moyens d’apaiser les choses. Pour l’UE c’est tout le contraire: il faut faire peur, il faut des représailles, etc. Exactement la même politique que Poutine en Ukraine: si vous sortezn de ma domination, vous allez le payer cher.
    Je n’ai pas critiqué la politique russe en Europe pour ne pas établir un paralléle (qui est criant) avec la brutalité des dirigeants européistes.
    Seul petit problème: le peuple britannique qui en a vu d’autres en terme de menaces, et dont le flegme légendaire renvoie ces “dirigeants” à leur petite rage verbale (à leur caca nerveux, pour tout dire) : hier les bourses “dévissaient”, selon tous les journalistes qui jouaient le scénario catastrophe : or la bourse allemande a pris 6% dans les dents, la française 8% et l’italienne 12%… alors que Londres terminait sur une baisse tranquille (flegmatique, je vous dis!) de 3%
    Vous n’en avez pas marre, les européistes, de recevoir autant de coups de pieds au cul ? pour des semaines vous êtes condamnés à ne plus pouvoir vous asseoir… il est vrai que la position couchée vous va si bien…

  6. C’est évident qu’ils ne feront aucun cadeau a ceux qui ont osé s’élever contre le château , la haine va être belle dans cette Europe d’amour et de paix et les masques vont tomber laissant apparaitre le visage des anges de Bruxelles .

  7. Ils se conduisent comme des Capo dei Capi en menaçant de représailles ceux qui quittent l’organisation et refusent de se soumettre , c’est une mafia !!

  8. Il ne savent que faire du chantage quand ils risquent de perdre l’argent qu’ils volent tous aux vrais peuples européens ces affreux personnages !

Les commentaires sont fermés.