Quand je passe devant un monument aux morts j’ai honte

 

« Morts pour la France », 1870, 1914-1918, 1939-1945, Indochine, Algérie, TOE… Faits de Résistance… Innocents massacrés, brûlés, pendus… Victimes des bombardements…

Tous avaient une vie, une famille, des projets et des espoirs. Ceux qui ont combattu ont choisi, souvent sans même avoir besoin de réfléchir, de lutter contre les envahisseurs, contre les systèmes inhumains, contre les totalitarismes prétendant régenter le monde. Tous avaient l’idéal de vivre libres et de léguer à leurs descendants cette liberté acquise et maintenue au prix du sang, dans un pays indépendant et respecté. Après la Seconde Guerre mondiale, ils ont édifié au prix de la sueur cette société prospère des Trente Glorieuses.

Auraient-ils seulement supposé que quelques dizaines d’années plus tard leur souvenir serait devenu anecdotique pour la plupart, que leurs monuments seraient dédaignés, que le travail ne serait plus reconnu comme l’une des valeurs universelles, que des barbares envahiraient le pays avec la complicité de politiciens corrompus et dans l’indifférence de la majorité des gens ? Auraient-ils pu imaginer que des associations d’idiots utiles imposeraient le saccage de cette société enviée par ailleurs, le pillage de la Sécurité sociale, la dictature des minorités, la police de la pensée unique et politiquement correcte ? Auraient-ils pressenti que les descendants des Poilus et des Résistants éliraient régulièrement des traîtres à la patrie qui la livreraient à cette véritable dictature formée par l’alliance de la mondialisation apatride et de l’islamisation obscurantiste ?  Auraient-ils pensé que la société civilisée, héritière de la démocratie athénienne et du Siècle des Lumières, du Christianisme et de leurs propres combats se laisserait anéantir par une financiarisation à outrance, par le consumérisme érigé en vertu, par le déni d’appartenance, par une pseudo-religion dont le nom signifie « soumission », eux qui justement n’ont pas voulu se soumettre à la dictature des envahisseurs ? Auraient-ils dans quelque cauchemar eu la vision des uniformes d’une armée d’occupation dont le port serait approuvé de fait par crainte, par indifférence ou par lâcheté masquée par une prétendue tolérance ? Auraient-ils supposé que des affichages publics et des modifications du langage introduiraient, imposeraient un vocabulaire d’importation au pays de la langue de Molière et de Victor Hugo ?

Et si oui en réponse à toutes ces questions, sans doute n’auraient-ils rien changé à leur engagement, car leurs valeurs, leur humanité, leur courage n’étaient pas anesthésiés par ce renoncement singulier et mortel qui s’observe aujourd’hui dans l’esprit de beaucoup de gens. Comme le disait le docteur Folamour dans le film éponyme, « La dissuasion c’est introduire dans l’esprit de l’ennemi la crainte d’attaquer ». Alors les inconscients d’aujourd’hui ne veulent pas attaquer qui attaque ce qui leur a donné la liberté en héritage, car ils ne voudraient surtout pas être accusés, s’accuser eux-même de « racisme », de « fascisme », de « xénophobie » et de tous ces qualificatifs employés inconsidérément pour désigner les patriotes, ceux qui défendent ce qui est à eux comme l’ont fait leurs glorieux ancêtres. Ils préfèrent se soumettre à des exigences d’importation plutôt que de devoir combattre. Le seul mot « guerre » non seulement les effraie, ce qui est humain, mais surtout dérange leur soumission à la dictature mondialiste, leur angélisme suicidaire, remet en cause leurs idéologies illusoires.

Même devant des faits, ils continuent à prétendre que la vérité est ailleurs.

Un jour arrivera la fin de toute cette sottise éphémère érigée en vertu pour le siècle nouveau. Comme pendant l’Occupation, les patriotes prendront tous les risques pour sauver et la Patrie et le peuple, même passif.

Ce jour là, je n’aurai plus honte quand je passerai devant un monument dédié  aux Morts pour la France.

Daniel Pollett

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13 Commentaires

  1. Complètement OK, ils doivent se retourner dans leurs tombes. Tout ça pour ça !…Mais ils le referaient encore.
    Je pense en particulier à un membre de ma famille, installé en Amérique du sud, où il était né, il n’avait jamais mis les pieds en France. Il a traversé l’océan et est venu se battre pour elle en 1914, et est mort à Verdun, à 20 ans.
    Honte à ceux qui nous ont vendus.
    Mais nous, qui avons encore une conscience, et le sens de la France, levons nous chaque jour pour nous battre.

    • En effet remarquable dessin que j’utiliserai à l’occasion !

  2. M. Pollett, j’éprouve les mêmes sentiments que vous devant nos monuments aux morts. A la lecture de ces noms, bien de chez nous, qui s’alignent interminablement sur 4 côtés des piliers, je ressens une immense tristesse. Désespoir d’autant plus fort que je me dis que le sacrifice de ces hommes aura été vain. Ils se sont battus pour une France libre, pour chasser l’ennemi qui voulait imposer sa vision d’un monde qui ne nous correspondait pas, et ceux-mêmes qui ne cessent de parler de démocratie et de République ont oeuvré et oeuvrent encore pour nous soumettre à des coutumes et une civilisation dont nous ne voulons pas. L’immense sacrifice de nos soldats, des résistants, d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la Liberté, paraît donc vain aujourd’hui puisque nous voilà soumis aux dicktats de l’islam… C’est tragique ! Quel aveuglement, quelle déraison de la part de la classe dirigeante ! Votre vision à court terme, MM. les politiques, pour gagner des élections, protéger vos portefeuilles, vos privilèges, qu’en feront vos enfants lorsqu’ils seront esclaves de la charia par votre manque de discernement ?

  3. sur les monuments aux morts se sont inscrits les noms de mes arrière-grands-pères dont un avait 8 enfants!!et les noms des mes grands-oncles et puis après ceux des grands parents puis ceux des cousins -cf guerre d’Algérie- et aucun d’eux n’a jamais eu la couardise de partir dans d’autres contrées comme nous le voyons tous les jours
    Je suis au bord des larmes quand je passe à Strasbourg devant le monument aux morts : une mère qui tient dans ses bras 2 soldats morts : un est français l’autre est allemand!!
    Aucun des deux n’avais pris un bateau pour se sauver comme un lâche….

  4. Courage, le climat est en train de changer en France et ailleurs. Les grosses chaleurs ont été fatales à une mosquée. D’autres pourraient fumer aussi. Si un million de personnes brisent leurs chaînes et descendent dans la rue, on fait quoi ? Seul un tsunami populaire apportera le changement tant attendu et rétablira la liberté de penser autrement que par le politiquement correct. Ce jour approche. On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.

  5. Et oui Ami, mais jusqu’à une époque pas si lointaine… La vie était une lutte en elle même !

  6. Moi aussi quand je passe devant un monument aux morts je suis triste, j’ai honte et je me dis qu’il ne faut pas qu’ils soient morts pour rien, Nous leur devons la vie dans ce beau pays, nous avons le devoir de nous battre pour notre pays.

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