Le CLERGÉ ESPAGNOL FACE à l’INVASION ISLAMIQUE du Moyen-âge.
Un point de repère, une référence, une leçon pour aujourd’hui car l’histoire d’hier se répète aujourd’hui. Cette invasion légitimée, revendiquée par les musulmans, soutenue par les collaborateurs autochtones européens européistes commence en Espagne comme alors et s’étendra donc en France et dans tous les pays d’Europe. C’est pourquoi ce qui s’est passé au Moyen-âge en Espagne et s’y passe aujourd’hui nous concerne.
La position du clergé européen, du Vatican pose problème aux peuples concernés qui n’abondent pas forcément à l’idéologie de passivité, voire collaborationiste sur la question de l’invasion musulmane de leurs territoire géographique, social et spirituel.
Le monde de la chrétienté ne sait plus à « quel saint se vouer » pour garder bonne conscience. L’instinct de survie des croyants, pratiquants ou non est totalement anihilé par les prêches de leurs maîtres à penser.
Alors, pour y voir un peu plus clair, pourquoi ne pas se repporter à ce qui s’est passé au moyen-âge dans les mêmes circonstances ?
Ci-dessous un texte racontant, commentant, défendant l’attitude du clergé de l’époque.
Il s’agit d’un texte de 32 pages écrit en 1870 par le Révérend Père J. TAILHAN de la Compagnie de Jésus. Oui ! un jésuite, quel hasard ! de la même obédience que celle du Pape noir actuel François Ier.
Je vous livre une partie de ce texte car je le crois nécessaire et revigorant ; redonnant un peu de liberté sur l’attitude à avoir ; le choix de quoi penser et décider. Certains préfèreront la passivité, d’autres lutter pour leurs biens les plus précieux tout en étant cependant croyants et pratiquants
En fin de texte je joins pour les hispanophones des liens de la RTVE.es (Radio Télévision espagnole) qui a produit des séries télévisées en rapport avec le texte qui suit.
Bonne lecture, bons visionnages.
Les Espagnols chrétiens du haut moyen âge / par le R. P. J. Tailhan,… Tailhan, Jules (1816-1891). (pag. 18 et suivantes)
-. IV .-
« Tolérance, fanatisme et fanatiques » sont de très gros mots fort équivoques dont on abuse à outrance, et qui d’ordinaire servent d’étiquette à de pitoyables lieux communs. Je regrette de les retrouver si souvent, et presque toujours hors de propos, sous la plume de M. Dozy. Pour réveiller et piquer la curiosité des lecteurs, les ouvrages de cet écrivain distingué n’avaient nul besoin de ces infinmes ingrédients. Mieux inspiré, en eut abandonné l’emploi à ces compilateursridicules, dont les histoires d’Espagne portent en vedette au haut de chaque page le croquis d’un inquisiteur. Mais, puisque le savant professeur de Leyde veut bien descendre à ces banalités n’hésitons pas à le suivre.
Les Espagnols du haut moyen-âge ― les seuls dont nous ayons à nous occuper en ce moment ― furent-ils des fanatiques ? Oui et non, suivant le sens qu’on rattache à cette expression.
Le fanatisme d’un peuple consiste-t-il dans l’attachement inébranlable à sa foi religieuse et à son indépendance nationale également menacées ; ou bien encore dans la résistance désespérée qu’il oppose à tous ceux qui veulent lui ravir ces doux et chers trésors ? M. Dozy a pleinement raison. Jamais en aucun pays ni en aucun temps ― suaf en Irlande ― depuis que le monde existe, il ne s’est rencontré de fanatiques aussi déterminés et aussi inflexibles que les chrétiens du Nord de l’Espagne. Seulement, au lieu de blâmer ou de bafouer ce fanatisme héroïque, je l’admire, et je crois qu’aux yeux de l’équitable postérité, comme aux miens, il sera toujours le plus beau titre de gloire de la nation qui s’y abandonna corps et âme. Car le fanatisme ainsi compris n’est autre chose que le dévoûment à Dieu et à la Patrie. J’en suis fier pour l’Espagne, et si, comme l’affirme avec vérité l’historien des Musulmans, le clergé, par sa prédication, éveilla et entretint ce fanatisme au fond des âmes, j’en suis fier pour le clergé espagnol.
Oui, quand il exhortait ses concitoyens à reconquérir par la force, mise au service du droit, ce dont la force brutale les avait dépouillés, quand il imposait à leur conscience l’obligation de poursuivre sans relâche et de chasser hors e l’Espagne chrétienne ses indigènes oppresseurs ; quand il promettait au nom du Christ Sauveur et Roi, à tous ceux qui combattaient et mouraient pour la cause de la justice, les récompenses éternelles ; le prêtre asturien, galicien, léonais ou castillan remplissait vaillamment son devoir d’honnêtehomme et d’homme de Dieu.
Ce devoir sacré, le clergé espagnol le remplit jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’expulsion totale des Arabes ; il le remplit aussi dans toute son étendue. Ce n’était pas assez pour lui de prêcher la guerre sainte du haut de la chaire chrétienne, il voulut, dans la mesure du possible, en partager les travaux et les dangers. Une armée ne se mettait donc pas en mouvement pour aller combattre les infidèles sans être accompagnée d’un ou plusieurs évêques, dont la présence et la parole soutenaient et ranimaient au besoin, dans le cours de la campagne, le courage des chefs et des soldats. C’est en vertu de cet usage que saint Gennade, évêque d’Astorga, suivait Alphonse le Grand dans sa dernière et glorieuse expédition contre les Maures ; et que peu d’années après, à la funeste journée de Junquera, où les rois de Léon et de Navarre furent vaincus par Abdérame III, deux évêques, amenés par Ordoño II, Hermoygius de Tuy et Dulcidius de Salamanque, faits prisonniers sur le champ de bataille, étaient chargés de fer et jetés dans les cachots de Cordoue.
Ces divers prélats, associés par leur dévoûment et la confiance royale aux hasards de la croisade, n’usaient d’habitude que d’armes spirituelles : prier le Dieu des armées de donner la victoire à ses serviteurs, encourager les chrétiens aux prise avec l’ennemi, consoler ou secourir les blessés, suffisaient à leur zèle. Aller plus loin, et combattre eux-mêmes les mécréants, leur était encore interdit par les lois canoniques de l’Église hispano-romaine en pleine vigueur au Xème siècle, et confirmées au milieu du siècle suivant par le Concile de Constanza célébré sous Ferdinand I de Castille. Remarquons toutefois que cette prohibition n’avait été décrétée et maintenue qu’en vue des circonstances ordinaires, et nullement pour les cas de nécessité grave ou de danger imminent créés à l’Église de Dieu et à la patrie chrétienne par les attaques de la barbarie ou de l’infidélité. Alors, en effet, moines, pr^tres et évêques pouvaient légitimement saisir la lance ou l’épée, et mettre leurs bras au service de leur Dieu et de leur pays. La période du moyen-âge espagnol qui nous occupe, nous montre qu’à l’occasion ils le faisaient sans hésitation et sans scrupule.
Aux jours les plus néfastes de l’Espagne chrétienne, sous le règne du jeune Ramire III, ou plutôt de sa tante Elvire, proclamée reine par les Cortès de Léon, des bandes nombreuses de pirates normands ou norwégiens, débarquées sur les côtes de la Galice, marchent sur Compostelle, mettant tout à feu et à sang sur leur passage. Sisenand, évêque de cette ville, réunit aussitôt les milices du territoire légué par les rois à l’apôtre saint Jacques, se jette avec elles en travers de l’invasion et meurt en combattant pour le salut de son troupeau. A la première nouvelle de ce désatre, l’ancien évêque de Mondoñedo, saint Rudesinde, répondant à l’appel de la reine, quitte sa chère et douce retraite de Celanova, rallie autour de lui les Galiciens démoralisés par la éfaite de Sisenand, les mène contre les forbans u Nord qu’il force à se rembarquer ; puis, se retournant contre les Sarrasins qui ravageaient la partie méridionale de la province, il les bat et les refoule hors des frontières. Aux siècles suivants, ce n’était plus par les actes isolés de quelques-uns de ses membres, que l’Églised’Espagne concourait à la guerre de défense ou de reconquète. Du fond de ses cloîtres s’élançaient des légions de moines-soldats, organisaient par ses soins, dont l’indomptable bravoure et les merveilleux faits ‘armes ont renu à jamais glorieux les noms d’Alcantara, de Calatrava et de saint Jacques de l’Épée.
On voudra bien me pardonner cette digression. Je tenais à préciser dans ses derniers détails la part qui revient au clergé de l’Espagne chrétienne dans la lutte engagée contre les musulmans. Je suis heureux d’avoir constaté qu’il n’en fut pas seulement l’inspirateur, mais qu’au besoin il paya de sa personne, et NE SE SÉPARA JAMAIS DES POPULATIONS qu’il poussait au combat. Prêtres et fidèles s’élancèrent donc d’un mêmeélan contre l’ennemi commun, sous l’impulsion d’UN ÉGAL DÉVOÛMENT À LA NOBLE ET SAINTE CAUSE DE LA FOI, DE LA JUSTICE ET DE LA LIBERTÉ. Car n’en déplaise à M. Dozy, ce dévoûment des Léonais ou des Castillans se dépensait au profit de cette cause sacrée, beaucoup plus qu’à celui de telle classe de personnes. Dans tout le cours de cette interminable croisade contre les Sarrasins de la Péninsule, les chrétiens du Nord ne perdirent pas un moment de vue le double but que Pélage et ses compagnons s’étaient proposé à l’origine même de leur prise d’armes : LE CHÂTIMENT DES PILLARDS ÉTRANGERS ou des BARBARES, comme ils les appelaient, et LA REVENDICATION DU SOL NATAL QU’UNE INJUSTE AGRESSION LEUR AVAIT RAVI. Les chefs et les guides qu’ils s’étaient donnés RAPPELAIENT d’ailleurs ASSEZ SOUVENT CE DOUBLE BUT à leurs soldats, POUR NE PAS PERMETTRE AUX PLUS GROSSIERS D’ENTRE EUX DE L’IGNORER OU DE L’OUBLIER.
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MEDIAS :
I.- El FINAL DEL CAMINO
:::: http://www.rtve.es/television/el-final-del-camino/
—-> Huit épisodes { http://www.rtve.es/alacarta/videos/el-final-del-camino/final-del-camino-capitulo-1/3862291/}
—->L’HISTOIRE RÉELLE
—->:::: http://www.rtve.es/television/20170111/final-del-camino-personajes-historicos-reales-final-del-camino/1450740.shtml
—–Les vrais personnages historiques de «La fin du chemin»—–
L’histoire des trois frères protagonistes de «La fin du chemin» se déroule dans des circonstances historiques réelles : la construction de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle et la conquête de Tolède par le roi de León Alfonso VI. Bien que Gonzalo, Esteban et Pedro n’existaient pas, il y avait beaucoup d’autres personnages de fiction que nous pouvons trouver dans les livres d’histoire. Regardez les documents graphiques que nous enregistrons et comparez !
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II.- ISABEL la CATOLICA
:::: http://www.rtve.es/television/isabel-la-catolica/
—-> À PROPOS de la SÉRIE
:::: http://www.rtve.es/television/isabel-la-catolica/la-serie/
—-> Les 39 épisodes
:::: http://www.rtve.es/television/isabel-la-catolica/capitulos-completos/
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L’ESPAGNE LIBÉRÉE
I.- Carlos Rey y Emperador
:::: http://www.rtve.es/television/carlos-rey-emperador/
—-> Les 17 épisodes
:::: http://www.rtve.es/television/carlos-rey-emperador/capitulos-completos/
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– » Oui, quand il exhortait ses concitoyens à reconquérir par la force, mise au service du droit, ce dont la force brutale les avait dépouillés,.. « –
Dans la vidéo : « Anne-Marie Delcambre à Bouillon de culture : Que dit le Coran ? »
:::: https://www.youtube.com/watch?v=RX6vOYTvIp0
DURÉE : 55’40s
À partir de 22’17s { https://youtu.be/RX6vOYTvIp0?t=22m17s }
Jacques BERQUE lit un verset coranique qui confirme que le Coran LÉGITIME le droit à défendre le patrimoine matériel et immatériel pris illégalement.
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Quant à Madame Delcambre la voici par ailleurs :
1°).- Assises Delcambre
:::: https://www.youtube.com/watch?v=B19bpNEhn5Y
DURÉE : 123’12s
DATE : Vidéo postée le 1 janv. 2011
2°).- Anne-Marie Delcambre dans « C dans l’air » le 29 janvier 2004.
:::: https://www.youtube.com/watch?v=lmZSDn1O8Vs
DURÉE : 1h05mn15s
Autres intervenants : Slimane Zeghidour, Antoine Basbous, Aslam Timol.
Anne marie Delcambre sur la chaîne Youtube : Younes BOUDERSA
:::: https://www.youtube.com/channel/UCcHgUmHWDFsCerGqlAamWQA/search?query=Anne+marie+Delcambre
1°).- Anne marie Delcambre : vérité sur le verset : « celui qui tue un homme, tue l’humanité »
2°).- A.-M. DELCAMBRE, partie 1 : Al-Fathia
3°).- A.-M. DELCAMBRE, Partie 2 :Finalité & domination de l’islam
Que l on fasse pareil avant de s occuper des autres pays. Expulsions toutes ces racailles avant qu il ne soit trop tard.
Bon article ! Etant donné que nous sommes, nous chrétiens catholiques, dirigés par des prêtres (pas tous ! pas tous !) dhimmis, sans parler de celui , en blanc, qui siège au Vatican, il nous faudrait des pelletées de Don Camillo pour nous montrer la voie à suivre…
merci pour cet article
PEINTURES de Francisco Pradilla y Ortiz { https://es.wikipedia.org/wiki/Francisco_Pradilla }
I.- La reddition de Grenade
:::: https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Pradilla_y_Ortiz#/media/File:La_Rendici%C3%B3n_de_Granada_-_Pradilla.jpg
Il s’agit d’une peinture à l’huile sur toile de grandes dimensions : 3,3 mètres de haut sur 5,5 mètres de large qui reproduit le moment où, après sa défaite dans la guerre de Grenade, le roi Boabdil livre les clés la ville aux rois catholiques, Isabel Ier de Castille et Fernando II d’Aragon, le 2 janvier 1492
Mohammed XII de Grenade ou Boabdil vingt-deuxième émir nasride de Grenade (Nasride de Gharnata). Les espagnols se souviennent de lui également sous le nom de El Moro, « le Maure », ramenant ainsi les conquérants initiaux à leur ULTIME représentant.
:::: https://fr.wikipedia.org/wiki/Boabdil
II.- Le soupir (les pleurs) du Maure
:::: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/56/PRADILLA_-_El_Suspiro_del_Moro_%28Colecci%C3%B3n_particular%2C_1879-1892._%C3%93leo_sobre_lienzo%2C_1%2C95_x_3%2C02_cm%29.jpg
Le tableau présente la scène après celle de la capitulation de Grenade, c’est-à-dire les pleurs de Boabdil après avoir rendu la place
Eh bien il faut les soutenir et leur demander de l’aide. Ils interviendront auprès du premier ministre socialiste et auprès du roi…
Bravo à ces ancêtres dévoués à leur patrie et à leur civilisation. L’État d’Israël montre le même exemple, en revendiquant son territoire comme la terre naturelle et légitime du peuple juif avec ses traditions et son Histoire.
Puissent les Français savoir faire de même dans un avenir proche…
cette Loi, légitime et naturelle a enfin fait sortir de l’ oued et des gourbis les félons naturels, qui trouvent, eux, naturel qu il y ait 57 états nations arabo musulmanes
je pense souvent a ce qu il serait advenu de l’ Espagne de l’ époque si la bataille de Los Alpujaras n’ avait pas sonné le glas de la musulmanité!
exemple a suivre trés vite par Israel…..S IL VEUT SURVIVRE