Education : Le Coran ne se penche pas sur l’éducation de l’enfant, en revanche, il se présente comme une Révélation à partir de laquelle Mahomet est chargé d’éduquer les Arabes et de rééduquer les Gens du Livre qui se sont égarés par rapport à l’enseignement véritable contenu dans leurs textes (Bible, Evangile et Thora). Les règles qui président à l’éducation de enfants sont tout entières contenues dans des « hadiths ».
Le « printemps des enfants »
La Tradition, s’appuyant sur un verset du Coran, affirme que tout homme naît musulman.« Il n’y a pas de nouveau-né qui ne soit musulman à sa naissance. Ensuite ce sont ses parents qui le changent en Juif, en Chrétien ou en Adorateur du feu… » Puis Abou Horaïra récita ce verset : « Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes – pas de changement à la création d’Allah -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas ». (Coran 30, 30). (-Bukhâri 1359). De toute façon, quelle que soit la religion de la mère, l’islam se transmet par le sperme du père.
Avant la septième année, l’enfant est materné, il évolue au sein d’une communauté féminine, le père étant théoriquement chargé de la responsabilité matérielle de l’enfant. On encourage l’enfant à jouer, sauf avec un chien, créature impure et maléfique.
Le jeune garçon peut accompagner son père à la mosquée, le vendredi, et son apprentissage du Coran peut commencer.
Les enfants prodiges qui récitent le Coran
Très prisée car considérée comme une prouesse miraculeuse, la récitation du Coran par de très jeunes enfants fait l’objet d’exhibitions et de concours. L’enfant prodige est parfois considéré comme un « imam » et conduit la prière collective.
Un jeune « imam » prodige conduit la prière en Jordanie[1] :
https://www.tiktok.com/@akh_khair/video/7099309736083901723?is_from_webapp=1&sender_device=pc
L’enfant ne peut comprendre ce qu’il récite par cœur, tout attentif à restituer la cantillation attachée à chaque verset. C’est par de telles récitations publiques que commença la carrière de la chanteuse Oum Kalsoum, que son père, lui-même imam , avait travestie, pour ce faire, en jeune garçon.[2]
A partir de 7 ans, l’éducation se confond avec les obligations religieuses
Désormais l’enfant doit pratiquer le jeûne et la prière. Commence alors l’apprentissage du Coran dans une « kuttab », équivalent islamique d’une école élémentaire si les parents peuvent l’y inscrire. Il y apprend à lire le Coran et à le psalmodier collectivement.
Au niveau supérieur, sont enseignées outre la lecture du Coran, la connaissance des commentaires (« tafsirs ») qui accompagnent le texte et la « science du Hadith » ainsi que l’étude du lexique, de la grammaire,
Une « madrassa » est aussi une école coranique, cependant, c’est principalement un lieu où l’on étudie le droit d’après la charia, et, pour une petite élite, d’autres disciplines comme les mathématiques, la médecine, l’astronomie…
Des méthodes d’un autre temps
La répétition
Répéter le Coran, ligne par ligne et non par bloc de sens, tel est le travail des élèves, comme l’explique ce pédagogue :
Ce qui tient lieu d’apprentissage de la lecture est une mémorisation purement mécanique de la mélodie du Coran. Les enfants déchiffrent, sans rien comprendre, une mélopée, écrite dans une langue qui leur est étrangère. En effet, « –80% des musulmans ne comprennent pas l’arabe ou sont analphabètes (…) Au moins 20% des versets du Coran sont incompréhensibles pour tous les musulmans, quel que soit leur niveau d’éducation, et même pour les grands exégètes. »[3]
Dans cette école, en Afghanistan, les petites filles qui ne savent pas encore lire apprennent le Coran par imprégnation, en se balançant comme les autres…
La séparation des sexes, en cours comme à la mosquée
Le chantage à l’Enfer
On enseigne aux enfants à vivre dans la crainte de tous les châtiments infernaux qui les menacent en cas d’insoumission, ainsi que la certitude que les non-musulmans vont en Enfer, quelles que soient leurs bonnes actions.[4]
La contrainte physique
La violence éducative commence parfois très tôt, dans la famille, de la part du père.
Les punitions corporelles sont conformes à la Tradition : « Le Prophète a dit : Ordonnez à l’enfant de prier à l’âge de sept ans et lorsqu’il atteint l’âge de dix ans, frappez-le pour qu’il le fasse » (Abu Dawud, Livre de la prière, Chap. 26, 495).
Une violence éducative qui peut recouvrir la pire maltraitance
« Je n’aimais pas l’école parce qu’on nous frappait tout le temps, si on ne mémorisait pas les versets du Coran ou si on ne rapportait pas d’argent », a déclaré un élève de 9 ans placé dans une école coranique, cité dans un rapport de Human Rights Watch.[5] Les enfants, enchaînés, séquestrés, peuvent y subir toutes formes de sévices, puis sont envoyés mendier au profit du marabout enseignant.
L’enseignement du « djihad »
Durant certains «cours», les élèves sont mis en situation dans des jeux de rôles pour intégrer la nécessité du « djihad ». Ainsi, en Grande-Bretagne, sous la férule d’un enseignant radicalisé, plus de 110 élèves d’une école coranique devaient rejouer des attaques sur les forces de l’ordre perpétrées par des terroristes. Ils apprenaient aussi à décapiter un homme et à regarder sans ciller des videos montrant les pires exactions des terroristes au Moyen-Orient.[6]
De même, l’endoctrinement à l’école des enfants palestiniens, pour les inciter à tuer des juifs et à mourir en martyrs, est largement documenté. [7]
Un seul Livre suffit
« Si tous ces livres disent ce que le Coran dit, ils sont inutiles. S’ils disent des choses différentes, ils sont nocifs. Dans un cas ou un autre, il vaut mieux les brûler». Ces propos attribués au calife Omar à propos de la Bibliothèque d’Alexandrie, après la prise de la ville en 640, résument l’attitude de l’islam envers la culture qui n’est pas issue du Coran. L’envie d’incendier des bibliothèques, des écoles, des équipements culturels édifiés par des « mécréants » procède, sans doute, de la même vision.
Le fait que Mahomet soit présenté comme un illettré choisi par Allah est aussi un sujet de fierté pour les croyants les moins instruits. Pour Boko Haram ( mot à mot : « les livres (sont) interdits »), c’est même un titre de gloire et un appel à l’action. Ce groupe terroriste, outre de nombreux attentats, arracha des lycéennes à leurs études pour les vouer au mariage forcé[8].
La rencontre avec la laïcité
Cette rencontre a été conflictuelle dès l’époque coloniale. En Algérie, malgré les décisions de l’Etat français[9], la scolarisation des musulmans s’est heurtée à deux résistances, celle des autorités coloniales et celle des musulmans eux-mêmes : « Dans ces écoles, les musulmans voyaient un double piège destiné à leur ravir leur religion et leur nationalité… »[10] En 1948, 91/100 des musulmans et 98/100 de musulmanes ne savaient pas écrire (ni en arabe, ni en français)[11]. En 1954, assassinat symbolique, deux instituteurs français sont parmi les premières victimes du FNL.[12]
La laïcité assiégée dans ses propres murs, l’école, et dans sa terre d’élection, la France
Les tentatives d’intrusion de signes vestimentaires islamiques dans l’école publique n’a jamais cessé depuis la fin du XXe siècle : voile des élèves, voile des mères accompagnatrices, burkini en piscine au cours d’Education physique, « qamis« , « abayas« …
L’enseignement de l’arabe est le cheval de Troie de l’enseignement coranique à l’école publique, l’arabe «classique» étant celui du Coran, ce texte religieux en est donc le support principal.
L’enseignement de l’Histoire délaisse une grande partie de l’histoire nationale pour faire place à « la découverte d’une autre civilisation, l’islam »[13] sous un jour entièrement complaisant.
L’enseignement de la Littérature et les exigences sur la maîtrise de la langue du pays d’accueil s’estompent.[14]
La discrimination « positive » pour les élèves majoritairement d’origine musulmane des « Zones d’Education Prioritaires » les dispense, pour réussir certains concours, des efforts que doivent fournir les autres élèves, ainsi écartés de filières prestigieuses.[15]
Les professeurs ne sont plus libres d’aborder en toute neutralité les sujets qui touchent de près ou de loin à l’islam, sachant qu’ils seront menacés et désavoués par leur hiérarchie. Les exemples pullulent : Louis Chagnon (Histoire-géographie 2003)[16], Didier Lemaire (Philosophie 2021), et, bien entendu, Samuel Paty (Histoire-géographie 2020). Dans le langage des certains élèves « faire un Samuel-Paty » est devenu synonyme de décapitation d’un professeur.
Le néo-pédagogisme musulman
Des bandes dessinées et des dessins animés veulent éduquer les enfants. Faisant fi de l’interdit de l’image, des musulmans réalisent des bandes dessinées et des dessins animés; il s’agit de présenter une version édulcorée du dogme, conseillant l’apprentissage des rituels et du bon comportement.[17] Mais il existe aussi des dessins animés et des illustrations, destinés principalement aux enfants palestiniens, qui prônent le martyre dans la guerre contre les juifs.
Enfants martyrs palestiniens de Gaza en vol pour le Paradis
L’apparition d’écoles musulmanes en ligne
On constate déjà que les musulmans qui en ont les moyens recourent à des écoles privées. L’apparition des écoles musulmanes en ligne laisse présager que beaucoup de ces parents musulmans choisiront ce moyen pour mettre leurs enfants à l’abri à la fois de la laïcité, de la promiscuité avec les non-musulmans et du déclin de l’école publique, auquel le travail de sape de l’islam aura passablement contribué.
Publicité pour une école privée musulmane en ligne :
https://www.eve-education.com/
En conclusion, quel que soit leur degré d’instruction, les musulmans ont toujours perçu que l’éducation est la question-clef pour que se perpétue une culture. Ils oeuvrent donc en conséquence, usant de tous les moyens, des plus frustes aux plus élaborés, pour subvertir les autres systèmes éducatifs et, si possible, les supplanter.
[1] Cf Bernard DICK, «L’enfant prêcheur, victime exploitée de l’islam », in Riposte laïque, publié le 05/07/ 2015. https://ripostelaique.com/lenfant-precheur-victime-exploitee-de-lislam.html
[2] Agathe RABIER, “Art de l’islam” ou “Art malgré l’islam” : quid de la musique ?», in Résistance républicaine, publié le 21/05/ 2024. https://resistancerepublicaine.com/2024/05/21/art-de-lislam-ou-art-malgre-lislam-quid-de-la-musique/
[3] Sami ALDEEB, « Erreurs linguistiques dans le Coran: 1) L’ambiguïté, ou quand Dieu parle chinois » (article et vidéo), in Savoir ou se faire avoir, publié le 22/05/2020. https://www.sami-aldeeb.com/erreurs-linguistiques-dans-le-coran-1-lambiguite-ou-quand-dieu-parle-chinois-texte-et-video/
[4] Majid OUKACHA, « Qu’ai-je appris à la mosquée durant mon enfance ? », publié le 24/11/2017. https://youtu.be/gQywa9JrhQw?t=654
[5] Jules FERRY, « L’esclavage moderne des jeunes garçons dans les centres coraniques du Sénégal », in Resistance républicaine, publié le 01/09/2019. https://resistancerepublicaine.com/2019/09/01/lesclavage-moderne-des-jeunes-garcons-dans-les-centres-coraniques-du-senegal/
Jules FERRY, « Nigeria : plus de 300 garçons torturés et violés dans une école coranique », in Résistance républicaine, publié le 29/09/ 2019.
« Sénégal: le sort d’un élève battu à mort dans une école coranique scandalise le pays », BFMTV, publié le 31/01/2020. https://www.bfmtv.com/international/afrique/senegal/senegal-le-sort-d-un-eleve-battu-a-mort-dans-une-ecole-coranique-scandalise-le-pays_AN-202001310086.html
Jules FERRY, « Malaisie : des enfants horriblement maltraités sous couvert d’éducation islamique, 171 suspects arrêtés », publié le 14 septembre 2024. https://resistancerepublicaine.com/2024/09/14/malaisie-des-enfants-horriblement-maltraites-sous-couvert-deducation-islamique-171-suspects-arretes/
[6] « Teacher’ who trained kids for terror attacks jailed for 25 years », Sky news, publié le 27/ 03/ 2018. https://news.sky.com/story/25-years-in-jail-for-teacher-umar-haque-who-groomed-kids-for-terror-11305843
[7] Vidéo diffusée sur Tik Tok, reprise sur i24NEWS Français, publiée le16 février 2023.
[8] Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, 276 lycéennes, la plupart chrétiennes, sont enlevées par des combattants islamistes du Groupe sunnite pour la prédication et le djihad, dit « Boko Haram ».
[9] La loi du 21 décembre 1897 désignait comme infraction au code de l’indigénat « la négligence ou le refus d’envoyer un enfant d’âge scolaire à l’école primaire.»
L’arrêté du 6 juin 1917 rendait l’école obligatoire pour les jeunes musulmans. Ces mesures ont été sans effet.
[10] Hubert DESVAGES. « La scolarisation des musulmans en Algérie (1882-1962) dans l’enseignement primaire public français. Etude statistique ». in Cahiers de la Méditerranée, n°4, 1, 1972, p. 57.
[11] Ibid. p. 61.
[12] Patrice HERREYRE, « Guy Monnerot tombe sous les balles, la guerre d’Algérie débute », in Tipaza, publié le 30/10/2014 https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/le-1er-novembre-1954-guy-monnerot-tombe-sous-les-balles-du-fln-la-guerre-dalgerie-debute_11201184/
[13] Christine TASIN, L’islam à la conquête de l’école, Résistance républicaine, Paris, 2017, p. 20.
[14] Ibid. Témoignage d’une correctrice du Bac de français, pp. 70-71.
[15] Ibid. p. 42.
[16] Ibid. , p. 33.
[17] Majid OUKACHA, « Dessins animés pour enfants musulmans . Les dessins animés islamiques », publié le 22 nov. 2019/ https://www.youtube.com/watch?v=mIHA2LVrO6A :
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un article extraordinaire qui m’a beaucoup appris , merci
Merci. Je bosse pour donner des munitions argumentatives bine référencées.
Tout l’enseignement nécessaire aux enfants est écrit dans le coran. Cherchez pas, c’est pour ça qu’il n’y a pas de prix Nobel chez eux, et qu’il n’y en aura jamais. Et c’est pour ça que d’après eux la terre est plate, si si c’est leur savants qui l’a dit.
Tout comme Antiislam, je cherche les mots justes pour exprimer mon plaisir d’apprendre et ma gratitude envers vous Agathe. Merci, merci merci !
Merci Paco. De tels signes amicaux m’encouragent dans une recherche que j’espère utile.
Utile, certes. Et même d’utilité publique ! Et républicaine !
Nos enfants doivent apprendre par cœur tout nos fondamentaux , afin qu’ils les aident à mieux libérer leur génie . En islam il en est autrement , il n’existe qu’un seul fondement qu’à l’instar des occidentaux les enfants musulmans doivent connaitre par cœur .Hors il ne repose sur rien , il n’est que vacuité , n’a que pour seul but ,de maintenir ces êtres en devenir, dans une solide gangue qui annihile leur esprit d’où aucun génie ne pourra jamais naitre .
La seule façon de soumettre les masses et d’en faire des abrutis prêts à commettre crimes et attentats.
reçu 5/5, Argo
Il n’y a qu’à voir l’état de pratiquement tous les pays musulmans de la planète pour se faire une idée de l’impact négatif de cette religion sur le sociétal, les connaissances, la vie culturelle et artistique etc..Bref, le frein à main au progrès! Cette théocratie pouvait peut-être se concevoir pour les bédouins attardés du début du moyen âge, mais remarquons qu’elle reste bien vivace puisqu’elle cherche à s’imposer encore actuellement jusqu’à chez nous!!… Zemmour et vite !
Bonjour,
Que dire Agathe ?
Que je ne trouve plus de mots pour louer la qualité de vos articles ! :=)
Merci Ami
« Islam : enseigner la soumission, est-ce encore éduquer? » Non ! en tout cas en France !
Et puis il y en a assez avec l’islam et le coran en France Judéo Chrétienne que nous devons faire respecter comme les musulmans font respecter leur coran chez eux !!!
Chacun chez soi et Dieu pour tous !!!
Je partage votre sentiment de saturation… mais il ne faut pas que l’ignorance soit l’auxiliaire du fléau qui nous menace.Merci de votre intérêt.
Je partage votre sentiment. J’ai choisi de travailler pour que l’ignorance ne favorise pas le fléau, comme c’est encore largement le cas. Merci de votre lecture.