Non, je ne remplacerai pas « Noir »par « Black » !

Une langue qui parle :
 défendons notre Français ! Certains veulent la détruire…

Notre Français… oui, avec un « F » majuscule ! Notre langue française est attaquée de toutes parts en particulier venant de l’ouest et du sud !

Alors que j’envisageais de m’exprimer contre les attaques venues des pays anglo-saxons depuis la fin de la seconde guerre mondiale et aggravées par les années rock puis par le net de moins en moins net ! Exemple déplorable : notre président de la République pourtant qualifiée de Française nous met des mots anglais un peu partout. J’avais d’ailleurs déploré, dès le 7 juin 2017, l’emploi du terme « task force » par notre nouveau président, texte publié sur un autre site (1).

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Donc dès la naissance, elle, malheureusement pas avortée à temps, de la République dite « en marche » et qui, depuis, de marche en marche, les a toutes manquées, toutes loupées, toutes dégringolées entraînant 68 millions de Français avec elle ! Cette République macronienne est une catastrophe passée de nationale à européenne ! Pourvu qu’elle ne s’enorgueillisse pas de devenir mondiale comme les deux dramatiques guerres du siècle dernier ! Mais qui pourra empêcher le seul homme en France à pouvoir légalement déclencher son suicide et celui de dizaines de millions de Français ? Personne sinon une destitution prévue par la constitution.

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Donc, alors que je voulais de nouveau -ce n’est que partie remise- m’en prendre à l’envahissement selon la définition de ce mot à savoir « irruption excessive, totale, constituant une atteinte » de la langue anglaise en notre langue française,  voilà que je tombe, ce dimanche, sur un article du Figaro (2) concernant une autre attaque de notre langue s’en prenant cette fois au sens même de nos mots ou expressions, leurs étymologies, leurs origines et de les rejeter parce que la mode est au rejet et au remplacement !

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Un exemple que tout le monde connaît et surtout -car il faut être à la mode, pardon,  « in » !- surtout que quasiment tout le monde a adopté sinon gare à celui qui y dérogerait ! Ce terme a non seulement subi son rejet dans la langue française mais son sens -qui, depuis l’an 1080, signifiait « Qui appartient à la race « mélano-africaine », à peau très pigmentée »  dixit le Petit Robert- a été rejeté pour être remplacé par un autre mot, lui -étonnant ! Non !- mot anglais qui a donc le même sens que le même mot en français ! Si cela n’est pas du TERRORISME CONTRE LA LANGUE FRANÇAISE, QU’EST-CE ?

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Pour ce mot, vous l’avez évidemment deviné, c’est « noir » qui a été rejeté, dilapidé, détruit, anéanti pour le déguiser, le camoufler, le dissimuler derrière un paravent, un voile, une déguisement, un camouflage, une tromperie qui est le mot anglais « black » ! Mais, attendez la suite !
J’ai alors consulté mon Larousse « anglais-français », collection Apollo, et que donne ce Larousse comme traduction en français pour « black », tenez-vous bien ! Je n’invente rien ! Le Larousse n’écrit pas « Noir » qui n’a rien de négatif. Non, il donne, lisez bien, « nom masculin Nègre, féminin Négresse » ! Personnellement, je préfère « Noir » et « Noire » que « Nègre » et « Négresse » puisque c’est, en français, ce que Larousse donne pour ce que des abrutis ne veulent pas qualifier de « personne black » !!!

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Voilà où en sont venus les terroristes de notre langue !
Ne pas remplacer « noir » par « black », ce serait du « racisme institutionnel » pour ces incultes que je qualifie de « terroristes anti-France » ! Puisque la France, c’est le Français, et le Français, c’est avant tout la France ! Et heureusement pas seulement… Car son rayonnement à travers la planète en témoigne, même s’il est quelque peu en berne depuis l’ère macronienne !
Ainsi, le Figaro lance-t-il ce cri dans son titre principal de ce dimanche :
«Couleur chair», «Métropole»… Cette folie militante qui veut décoloniser la langue »
Et il explique : « L’idée de délester la langue de mots qui contribueraient au maintien du «racisme ordinaire» tend à s’ancrer dans les esprits en proie à l’inclusivisme et la diversité. »
Le journal met en exergue cette citation de la linguiste Françoise Nore, docteur en linguistique, spécialisée en lexicologie, et auteur de « Appelons un chat un chat ! » (Ed. L’Opportun), concernant l’exemple que je donnais plus haut entre les mots « Noir » et « Black » :

« Comme certains disent « Black » pour ne pas dire « Noir », l’usage de l’anglais reflète une sorte de pudeur lexicale étroitement liée à l’idée selon laquelle notre vocabulaire pourrait offenser certaines communautés humaines, présentées comme oppressées par des groupes dominants qui régissent la langue. »

Cette « pudeur lexicale » par l’utilisation de l’anglais n’est qu’une illusion puisque la traduction est pire que le sens donné par le Français…

Alors que les « Blacks » ont, eux, subi l’esclavage des Anglo-saxons jusqu’à la fin du XIXe siècle tandis que la France a aboli tout esclavage depuis la Révolution de 1848 et donc qu’il n’y en a quasiment pas eu en Algérie puisque les Français n’y ont mis un pied qu’en 1830 ! Et pour le reste de l’Afrique, la traite des Noirs a été interdite par la France dès la Révolution française, le 4 février 1794 ! Sont donc risibles et mensongères voire injurieuses les accusations des « décoloniaux » qui ignore tout de l’Histoire de France, de l’Afrique et du Monde !

Françoise Nore évoque d’ailleurs ces « décoloniaux ». 
Elle « observe depuis plusieurs années les changements de la langue française liés au politiquement correct. Elle explique au Figaro :
« Que ce soit dans le domaine de la mode, du maquillage ou de la décoration, je remarque que le mot “chair” ne s’emploie plus tant que le mot “nude”. Comme certains disent “Black” pour ne pas dire “Noir”, ici l’usage de l’anglais reflète une sorte de pudeur lexicale étroitement liée à l’idée selon laquelle notre vocabulaire pourrait offenser certaines communautés humaines, présentées comme oppressées par des groupes dominants qui régissent la langue
« Un raisonnement caractéristique de l’indignation mondiale woke qui, selon Philippe Forest, auteur de Déconstruire, reconstruire (Gallimard), trouve trois sources : une religieuse qui est le sous-produit du puritanisme américain, une source historique liée à la place des Noirs dans la société américaine, et une source philosophique liée à la déconstruction. De cette théorie découle la décolonisation. »

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Selon Xavier-Laurent Salvador, Maître de conférences en langue et littérature médiévales et co-fondateur de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires, « Il s’agit pour ces universitaires de penser que, puisqu’il suffirait de parler pour que la réalité énoncée advienne, la langue devrait être purifiée de toutes les impuretés parasitant l’avènement d’un monde merveilleux.» 
Et le Figaro donne un exemple qui éclaire parfaitement le mécanisme -veuillez m’excuser de traduire ma pensée-, le mécanisme quelque que fumeux de ces universitaires beaucoup plus bardés de diplômes que moi  : « interdire d’employer le mot «haïr» reviendrait à empêcher de«haïr». » !!! Quelle pensée !!!

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À la limite, ne plus employer les mots « homme » et « femme » et ainsi s’effaceraient tous les mots surtout les plus dérangeants concernant les « hommes » et les « femmes ». Je trouve mais je peux me tromper que ces universitaires ont besoin, en toute urgence, d’un passage devant des psychiatres. Du moins, des psychiatres qui, en leur propre cerveau, n’auraient pas déjà accepté d’héberger de telles fumisteries !!!
Le Figaro donne l’exemple de Tania de Montaigne qui, dans son roman Sensibilités (Grasset), « va jusqu’à imaginer le récit d’un monde dans lequel seuls les livres feel good (pour ceux qui, comme moi, ne seraient pas anglophones : « feel good » signifie « qui rend de bonne humeur », qui « se sent bien » : éliminer des mots leur « fait du bien ». Je connais d’autres moyens de se faire du bien sans détruire notre merveilleuse langue !) donc seuls les livres feel good passés au crible par ces professionnels de la bonne pensée seraient publiables. Elle écrit à propos du mot «Noir» : «On ne peut pas laisser ce genre de mot dans un livre feel good. (…) Si on ne met que le “N…” et cinq petits points derrière, tout le monde comprendra de quoi il s’agit, et on évitera de prendre le risque que quelqu’un se sente blessé.»

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Quand je vous dis que les psychiatres ne sont pas près d’être au chômage !

Tous ces « décoloniaux » devraient plutôt s’inspirer d’un des Français et des Sénégalais les plus brillants au lieu de rejeter -bêtement et irrespectueusement- son souvenir : Léopold Sédar Senghor, né en 1906 à Joal (Sénégal) et décédé en 2001 à Verson (France), fut un homme d’État français puis sénégalais, et premier président de la République du Sénégal. Ministre en France avant l’indépendance du Sénégal, écrivain et poète illustre, il fut le premier Africain à siéger à l’Académie française.
Et, après avoir résumé la pensée de ces universitaires en ces quelques mots « qui ne dit mot libère », le Figaro a choisi judicieusement de terminer par « qui ne dit mot libère. Quand Sédar Senghor, lui, avançait : « Il est question de nous servir de ce merveilleux outil trouvé dans les décombres du Régime colonial. De cet outil qu’est la langue française.»
Je préfère la pensée de cet homme, de ce grand homme du XXe siècle que celle que certains incultes du XXIe siècle veulent nous imposer…
Luttons donc pour des lumières Telles Léopold Sédar Senghor contre les partisans de l’obscurantisme !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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15 Commentaires

  1. Vous mélangez les majuscules.Quand il s’agit de la  » nationalité, français prend une majuscule  » Français  »
    Dans tous les autres cas, c’est une minuscule : exemple la langue française , le français etc..
    Un seul cas, Juif pour la nationalité et juif pour la religion.
    Un mahométan, un catholique, un chrétien, etc, ce ne sont pas des nationalités, donc une minuscule.
    Il n’y a que deux possibilités avec la majuscule et la minuscule, c’est  » avec  » ou « sans « 

  2. Bah, que celui qui n’a jamais pêché jette la première pierre ! »
    C’est comme cet horrible anglicisme  » muzz  » employé par tout le monde dit patriote au lieu du franchouillard  » musul  »
    Soyons english !
    ( rires )

  3. au secours!! ou mieux  » help  » je viens de me rendre compte que le solfège est raciste deux notes noires cela équivaut a note une blanche .Je ne supporte pas les mots anglais qui font intrusion dans notre langue .Nos cousins québécois ont mieux résistés

  4. Fernandel, dans un film, parlait de négresses, avé’ l’accent : « elles sentent un peu fort, mais on s’y fait ! ». Donc Fernandel était un sale raciste d’extrême droite, un point c’est tout. Fermez le ban !

  5. Noir en français se dit Black en anglais, Nero en italien, Negro en espagnol. Mais nous avons en France des dictateurs de la pensée et du langage qui ont décidé que Black c’est « disable » et que Negro serait raciste. Tous ceux qui admettent que certains mots ne doivent pas se dire sont responsables.

  6. « Black » est à « Noir » ce qu' »Israélite » est à « Juif ».

    • Israélite(s) se réfère aux descendants de Jacob renommé Israël par Dieu. Juif se réfère à Yehudah – Juda qui est le nom du royaume ayant Jérusalem comme capitale, conquis et démantelé par les Romains en l’an ’70.

  7. Quand un Chef d’Etat noir parle des ses concitoyennes il dit NEGRESSES. Alors pourquoi pas nous ? Maintenant même dans la publicité sont souvent employés des mots anglais et quand par exemple ils parlent d’une lettre Française ils l’a prononcent en anglais comme une banque qui fait ça pub le C est prononcé Ci. Le E est prononcé i. Merde alors. Il serait temps de cesser de renier son Pays France ! Et souvent, ceux qui voudraient nous donner des leçons ce sont eux qui le renient !

  8. On ne voit pourquoi il faudrait remplacer « Noir », qui est un mot Français qui désige une couleur, par « Black » qui est un mot Anglais qui désigne la MEME couleur.
    Tous « celleux » qui croient penser le contraire sont des minus habens irécupérables dfans le monde humain.

  9. Comme disait william : » much ado about nothing ».( beaucoup de bruit pour rien) tant qu’à parler anglais, autant le faire dans un contexte culturel. Sommes nous offusqués lorsque on nous qualifie de « blancs »? Les noirs, nègres ou black , ont ils honte de ce qu’ils sont? Un mot ne changera rien! Qu’ils changent leurs mentalités et arrêtent de jouer les victimes du colonialisme en montrant leur capacité à avancer et à construire!

    • Bonjour,

      Une de mes premières leçons d’anglais … Nostalgie …

    • Vous avez tout à fait raison; d’ailleurs, William est le plus grand représentant de la langue anglaise, mais nous sommes FRANCAIS, et nous parlons la langue de Molière, que diable !
      Cela va t’il être nterdit par les idiots?

      • Ils peuvent essayer Hargott, mais la langue de Molière comme celle de Rabelais, que n’aimait pas trop Jean Baptiste, c’est nous qui la faisons vivre et tant qu’il nous restera un souffle de vie nous crierons : adonc, que le feu de saint Antoine vous arde le boyau cullier!

        • bon , tronc de figuier et peau de boudin , conviennent aussi ! ( pour ce qui se trouve au delà de la grande bleue

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