Même le New York Times décrit l'islam plus négativement que le cancer !

Les musulmans sont très surpris que la presse les perçoive négativement ! Peut être le seraient ils encore davantage si on leur affirmait qu’aux yeux du reste du monde ils ne sont que des  trublions chevronnés et certainement pas la meilleure des communautés?

Robert Spencer écrit dans PJ Médias: le New York Times décrit l’Islam plus négativement que le cancer.

Robert Spencer

Dans PJ médias, j’évoque encore une fois, dans un flot ininterrompu d’essais quant à des analyses franches sur ce que représente la menace du djihad au-delà des limites du discours convenu:

C’est une “étude essentielle” a déclaré le site de gauche AlterNet :

416Labs indique qu’il existe un «préjugé significatif» envers l’islam et les musulmans dans le New York Times, lequel est susceptible d’influencer le lecteur lambda quant à assigner une ” responsabilité collective à l’Islam et aux musulmans, pour les actions violentes de quelques-uns“.

Horreur! Est ce vrai, le New York Times, parmi tous les organes de presse, aurait-il rejoint les rangs des “islamophobes”? Les analyses font état:

Alors que les médias alternatifs ont été plus nuancés dans leur représentation [de l’islam], le News York Times a finalement adhéré au postulat qui dépeint les musulmans comme étant «les autres»…

L’islam a été décrit négativement dans 57% des manchettes au cours de la période d’analyse, alors que le cancer en occupait 34% et la cocaïne 47%. Le nombre des manchettes où l’islam est décrit positivement s’élève à moins de la moitié des titres consacrés au cancer.

Alors que le christianisme et le judaïsme étaient critiqués à leur désavantage dans 37 % et 34 % des titres, 20% (ou un peu plus) en moins que l’Islam.

Le co-auteur de l’«étude» Usaid Siddiqui, a exprimé sa surprise quant aux résultats:

Quand nous avons débuté l’étude, nous pensions sans surprise que l’islam était l’un des sujets traités les plus négativement par le NYT. Ce qui nous a vraiment étonnés était que, comparé au cancer, qui demeure un sujet négatif récurrent, l’islam a toujours tendance à être considéré comme étant encore plus malfaisant.

L’autre co-auteur, Owais Arshad, a été moins surpris:

Au fil du temps, cette tendance est devenue trop visible pour être ignorée. Certains de mes amis musulmans reconnaissent clairement que les médias sont une source d’informations, mais une source d’informations biaisées.

Siddiqui, Arshad, et leurs collaborateurs sont arrivés à cette conclusion en analysant plus de 2,6 millions de titres du New York Times, s’étalant sur les années 1990 à 2014, classant chacun comme «positif», «négatif» ou «neutre».

Voici quelques titres répertoriés comme négatifs.

– Misère sexuelle et l’islam, Mohammed Javad Zarif dit aux européens que les législateurs militants islamistes sont aussi un problème les concernant. 

– Au Bangladesh des éditeurs sont arrêtés suite à la publication de livres qui peuvent heurter la sensibilité des musulmans.

– Des procès à charge sont intentés lors des expositions sur les caricatures jugées contre l’islam.

Oui, le New York Times est «islamophobe» et il utilise une «rhétorique incendiaire basique à l’encontre de l’islam et des musulmans”, car il a traité des sujets comme :

– Le procès d’un djihadiste qui a conspiré pour attaquer un évènement organisé à Garland sur le thème « notre liberté d’expression ».

– la censure réclamée par les musulmans quant à des livres considérés comme inacceptables au Bangladesh.

 – Le ministre des affaires étrangères iranien qui est un musulman, évoque le «militantisme islamiste»

– L’oppression des femmes par la loi islamique.

Le «militantisme islamiste» est évidemment un problème, peu importe la dénomination. Il est une spécificité évidente de l’islam, il prend sa source dans les déclarations et le comportement des jihadistes eux-mêmes. Ainsi, si les musulmans cessaient leurs attaques motivées par le djihad, de censurer la dissidence, et d’opprimer les femmes, les titres du New York Times sur l’islam seraient sensiblement moins négatifs.

En réalité, le New York Times ménage relativement la sensibilité des musulmans et régulièrement minimise et étouffe la réalité islamique quant à la violence du djihad et quant à l’oppression exercée par la charia. Mais, en ce qui concerne ces “théoriciens” de gauche, le seul élément qui neutraliserait cet épouvantail à charge que sont les accusations d’«islamophobie», serait de faire complètement l’impasse sur toutes les informations relatives au djihad – ou de faire scrupuleusement en sorte que les titres sur le djihad soient contrebalancés par un nombre conséquent d’articles ordinaires décrivant les bonnes actions des musulmans 

Existe-t-il une autre communauté bénéficiant d’un traitement identique ?

Nous entendons actuellement beaucoup parler de la prétendue violence de l'”extrême-droite”. 416Labs ou AlterNet exigeraient-ils du New York Times qu’il équilibre ses articles, quant à cette supposée menace, avec des sujets sans prétentions sur la clémente, incomparable suprématie blanche? …

Traduit de l’anglais par Lavéritétriomphera

Source : http://www.jihadwatch.org/2016/03/robert-spencer-in-pj-media-new-york-times-portrays-islam-more-negatively-than-cancer-study-claims

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