Interview de Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

( Sergueï Lavrov et sa fille )

Boris Karpov nous présente sur son blog Telegram l’interview de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, avec Panorama International. Résumons :

https://t.me/boriskarpovblog/14693

La Russie doit faire face à la volonté constante de l’Occident, surtout de l’Amérique, de dominer la planète sur les plans militaire, politique, monétaire et économique. Il s’agit pour Washington de soumettre tous les acteurs à sa propre volonté et d’imposer des règles internationales qui lui sont favorables. La perspective de perdre son hégémonie planétaire, effraie l’Occident, qui a bâti sa prospérité aux dépens du reste du monde.

La mission de la Russie est donc de construire une architecture plus juste dans les relations internationales, en redonnant à l’ONU un rôle central dans l’harmonisation des intérêts des Etats membres.

Dans le conflit ukrainien, le risque majeur, avec cette escalade sans fin, est d’aboutir à un affrontement armé entre puissances nucléaires. Or, un tel développement des événements doit être empêché. La Russie considère que la guerre nucléaire n’est pas une option, car il ne peut y avoir de vainqueur dans un tel conflit.

Il est important de comprendre l’essentiel : les Occidentaux veulent éliminer notre pays en tant que concurrent géopolitique sérieux. C’est pour cette raison que Washington et Bruxelles ont déclenché une guerre hybride contre nous, avec en outre des sanctions sans précédent. Les Américains agitent la carotte et le bâton pour dissuader nos partenaires de toute coopération économique ou autre, avec la Russie.

Leur but est d’épuiser la Russie, en affaiblissant nos capacités militaires, économiques et technologiques, afin de brider notre souveraineté et de nous forcer à abandonner la politique étrangère et intérieure que nous menons.

L’aide à l’Ukraine a atteint 160 milliards de dollars, aide militaire de 75 milliards comprise. Pour les États-Unis, la charge est de 113 milliards, un fardeau pour les ménages américains déjà écrasés par situation difficile de l’économie mondiale.

Et les Occidentaux répètent sans arrêt qu’ils aideront Kiev aussi longtemps qu’il le faudra. Leur choix, ainsi que celui de la clique Zelensky, étant de se battre jusqu’au dernier Ukrainien. Cependant, historiquement, les Etats-Unis n’ont pas eu le meilleur bilan en matière de soutien à leurs alliés.

Si vous regardez l’avenir, tout est sombre pour les autorités de Kiev et leurs conservateurs. Plus le conflit s’éternise, moins les investisseurs occidentaux sont disposés à participer à la reconstruction de l’Ukraine. Leur foi dans une victoire ukrainienne avec un retour aux frontières initiales s’affaiblit.

Mais les États-Unis n’ont pas l’intention de mettre fin au conflit. Leur tâche officiellement déclarée est d’infliger une « défaite stratégique » à la Russie, de nous affaiblir autant que possible militairement, économiquement et politiquement. C’est pourquoi, Washington annonce que toute négociation ne pourrait s’envisager qu’aux conditions de Zelensky. À notre avis, il s’agit d’une position d’ultimatum inutile.

Il est impossible de nous demander d’accepter la violation de nos intérêts fondamentaux dans le domaine de la sécurité et la poursuite de l’arbitraire contre les Russes et les russophones dans les nouveaux territoires et terres contrôlés par les forces armées ukrainiennes.

Nous considérons les appels hypocrites des Occidentaux aux négociations comme un stratagème tactique pour gagner à nouveau du temps, donner un répit aux troupes ukrainiennes épuisées et la possibilité de se regrouper, de les regonfler en armes et munitions. Mais c’est la voie de la guerre, pas celle d’un règlement pacifique.

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Et c’est bien pour cette raison que Poutine veut porter les effectifs de son armée à 1,5 million de soldats et qu’il vient de repousser la limite d’âge de la conscription à 30 ans au lieu de 27. Combien de morts veut donc Biden avant d’admettre que jamais Zelensky ne gagnera cette guerre et que ni Poutine ni le peuple russe ne sont disposés à reculer d’un pouce, après tant de mensonges et de trahisons de la part du camp occidental depuis 1991 ?

Ou bien l’Occident finit par capituler et accepte de négocier aux conditions du vainqueur, ou bien ce sera l’holocauste nucléaire sans vainqueur. Mais il n’y aura jamais de retour en arrière. Qui peut encore croire à la restitution de la Crimée ?

En attendant, au 76e jour de la contre-offensive, Kiev totalise 51 080 soldats tués. Pour la seule journée d’hier, on compte 710 tués et 840 blessés.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/interview-de-serguei-lavrov-ministre-russe-des-affaires-etrangeres.html

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2 Commentaires

  1. Mr Sergueï Lavrov est un ministre des affaires Russe qui défend les intérêts de son pays dans une guerre Russo Ukrainienne où les Occidentaux Pro Ukraine et les Ukrainiens se retrouvent plus bas que terre au détriment de la Russie qui mine de rien résiste bien économiquement aux sanctions qui ont condamner l’Occident à l’opprobre et au déshonneur et surtout les Amerloques qui souffrent de troubles mentaux liés à la guerre veulent toujours détruire la Russie pour conserver le peur de pouvoir qui leur reste pour préserver leur hégémonie mais malheureusement leur hégémonie touche à sa fin ! Les Amerloques ont tenter de détruire la Russie et ils n’ont pas réussi , sur le plan diplomatique la Russie ouvre la voie avec la Chine à un monde Multipolaire dont les pays du Sud ne soumettent plus à la folie de l’Occident que ce soit en Amérique du Sud , Asie , Afrique , Moyen Orient dont les BRICS sont conçus pour rassembler tous ces pays qui souhaitent se développer loin du diktat Occidental . Mr Lavrov est un excellent diplomate qui favorise la coopération entre son pays et les pays du Sud !

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