Dans un article du Parisien, Larcher expose entre deux tartines ses vues sur l’échéance présidentielle. Pour lui, l’élection est pliée : « imaginons le président de la République réélu ».
Il voit déjà Macron réélu et met en garde : Je réclame réellement qu’il y ait débat.
Sinon : les risques, c’est que quelques mois après, il y ait des crises de légitimité.
En langage de vieux briscard de la politique, il faut comprendre « le petit jeune doit mettre les formes (il vient d’annuler un meeting à Marseille et s’y voit déjà) et au moins faire semblant de faire campagn ». Il faut donner le change pendant les six semaines à venir, faire un peu campagne, sinon le peuple va encore dire après-coup que Macron est un imposteur qui a grillé toutes les étapes sans s’exposer.
Le président Les Républicains du Sénat Gérard Larcher a mis en garde mardi contre le risque de « crises de légitimité » au cours d’un éventuel prochain mandat d’Emmanuel Macron si le débat de la présidentielle devait être escamoté à cause de la guerre en Ukraine.
En réalité : Macron a saboté la campagne électorale.
Sa candidature sur fond de guerre ( sanitaire puis militaire) va voler le débat sur le bilan et les projets.
« Il faut qu’on soit attentif, nous sommes maintenant à cinq semaines et demie de l’échéance du 1er tour, s’il n’y a pas de débat, s’il n’y a pas de bilan, de projet, imaginons le président de la République réélu, alors ce sera dans une forme d’omission de débat démocratique, avec un risque de légitimité au cours du mandat », a averti Gérard Larcher sur Europe 1.
« Il nous faut aussi prévoir l’avenir du pays »
« Je réclame réellement qu’il y ait débat, tous les esprits sont dans cette guerre, mais il nous faut aussi prévoir l’avenir du pays pour les cinq ans qui viennent », a-t-il insisté.
Sans ces échanges « indispensables dans une démocratie », « les risques, c’est que quelques mois après, il y ait des crises de légitimité. Voilà pourquoi ce débat doit avoir lieu et il doit être engagé. Et voilà pourquoi notre candidate Valérie Pécresse poursuit avec détermination sa campagne », a-t-il ajouté.
L’indéboulonnable Larcher n’est pas tombé dans la démocratie quand il était petit (plutôt dans la friteuse) : tout en finesse, il enterre d’avance les autres candidats et place la Pécresse d’office au second tour !
Pour Gérard Larcher, Valérie Pécresse « est la seule qui peut challenger Emmanuel Macron » car, selon lui, Éric Zemmour et Marine Le Pen, les « candidats pro Poutine ne peuvent aujourd’hui espérer être au second tour », ils sont « disqualifiés pour le second tour ».
Il est vrai que ce conflit ukrainien tombe à pic pour Macron : pendant ce temps-là, on ne parle de rien d’autre.
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D’autant que pour être bien sûr que les Français se focalisent totalement sur les malheureux Ukrainiens, nous n’aurons plus que le prisme déformant de la doxa autorisée par la leyen.
Finie la pluralité d’informations, les deux chaines russes sont censurées.
Ô belle démocratie !!!
C’est sûr que pour ce gros porc adipeux Macron continuera a lui assure ses copieux repas et petits dèj aux frais du contribuable. C’est tout ce qui lui importe