1) Le pouvoir n’a jamais eu pour but le bien-être des populations
“Tout pouvoir est une violence exercée sur les gens.”
„Le Maître et Marguerite“ (Mikhaïl Boulgakov)
Nous commettons une erreur fondamentale lorsque nous croyons que les structures du pouvoir sont là pour réguler la société, la défendre cntre des attaques extérieures, éliminer ou du moins réduire les violences individuelles, mieux répartir les fruits de l’action collective, etc.
Nous serions plus près de la vérité si nous regardions les structures du pouvoir comme un organisme vivant qui se comporte comme tous les organismes vivants c’est à dire en premier lieu assurer sa perennité, assurer sa survie, même au prix de la violence exercée sur les populations qu’elles (les strucutres du pouvoir) sont censées protéger.
2) Le pouvoir est boulimique et son seul but est de survivre, de se consolider et d’accroître ses pouvoirs
“C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser.” „De l’esprit des lois“ (Montesquieu)
„Tout homme tend à aller jusqu’au bout de son pouvoir“ „La guerre du peloponèse“ Thucydide, Homme politique et historien athénien né vers 465 av. J.-C
Les structures du pouvoir ont une méfiance viscérale du peuple. Le rédacteur de la constitution proposa à Napoleon „Une constitution courte et claire“. „Non, répondit Napoleon, courte et obscure!“
On pourrait penser que les choses ont changé car nous sommes en démocratie. Quelle naiveté!
Il n’est que trop facile de prouver que nous ne sommes pas en démocratie. (voir l’annexe 1 en fin d’article) Tout a été fait pour que le peuple ne puisse interférer avec l’exercice du pouvoir. Au lieu de « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » (Abraham Lincoln) nous avons le règne du „Faites nous confiance, vous n’avez pas besoin de verifier, passez votre chemin , il n’y a rien à voir“
Ceux qui cèdent à ces injonctions devraient se souvenir de ce que disait Thucydide: „Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent.”
3ectent ceux qui ne le“ur concèdent rien.Les hommes sont ainsi faits ‘ils 3) Considerer les structures du pouvoir comme un système vivant permet de comprendre bien des choses. Ainsi le pouvoir saisit chaque crise comme occasion d’accroitre ses pouvoirs et de limiter nos libertés.
“Tout pouvoir sans contrôle rend fou.” („Politique“ Alain)
Il peut sembler fictionnesque de considerer les structures du pouvoir comme un organisme vivant. Je m’appuie pour cela sur „General System Theory“ de Ludwig von Bertalanfy, le grand theoricien de la theorie des systèmes.
Je ne vous demande pas de croire à cette theorie! Mais amusez-vous à l’utiliser juste comme une hypothèse afin de voir si elle permet d’expliquer des comportements incompréhensibles. Pensez au nombre de fois où vous vous êtes dit „Mais ils sont fous, comment peuvent-ils faire des choses pareilles, c’est complètement idiot“ Cette réaction présuppose des gouvernants sensés et autonomes alors qu’ils ne sont que des „organes“ d’un organisme vivant qu’ils servent inconsciemment. On retrouve un phénomène semblable dans la burocratie.
Une autre hypothèse serait d’imaginer un complot mondial d’oligarques sataniques visant à faire de nous des esclaves. J’avoue que je n’y crois pas.
4) Nos libertés gênent et restreignent le pouvoir et donc, pour lui, nos libertés doivent être rognées, amoindries voire, quand c’est possible, supprimées.
“Tout pouvoir abuse. Le pouvoir absolu abuse absolument.” (Anonyme)
Nous sommes, là aussi, victimes d’une illusion, d’une fiction, celle qui voudrait nous faire croire que les structures du pouvoir existent pour notre bien alors qu’elles n’ont qu’un but en tête, survivre, croitre, se développer et maitriser l’environnement (nous) comme le font toutes les structures vivantes (nous y compris)
5) Faire peur est, pour le pouvoir, le meilleur moyen pour nous faire accepter de sacrifier nos libertés. En ce sens les deux années que nous avons vécues en sont un exemple parfait:
„Car la peur a été un instrument privilégié dans la gestion politique de la pandémie. Le langage des autorités, faisant appel à des images fortes de confinement, de couvre-feu, de barrages routiers, de patrouilles policières, de centres-villes déserts, de masques et de morts quotidiennes, a pu mener à cette obéissance qui était recherchée.“
Le but étant de nous rendre obéissant même aux injonctions les plus stupides de Jean Castex et Olivier Veran, les Laurel et Hardy du Covid-19 (ne pas boire debout, ne pas manger du Pop-Corn…)
https://theconversation.com/pandemie-comment-la-peur-est-utilisee-comme-strategie-politique-156687
Annexe 1: Démocratie? Vous avez dit démocratie?
– Campagne médiatique acharnée et implacable contre Francois Fillon, le seul adversaire sérieux d’Emmanuel Macron en 2017. Ceci est recommencé aujourd’hui (2022) contre Eric Zemmour. Ces campagnes sont soutenues par une justice aux ordres
– 90% des médias sont détenus par 9 Milliardaires: Bouygues, Dassault, Baudecroux, Baylet ou Bettencourt. On retrouve aussi les habituels, comme Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Claude Perdiel, François Pinault ou bien encore Xavier Niel. En 2017 la totalité des médias encensèrent Macron dont on voyait le portrait en cent exemplaires sur les kiosques à journeaux
– Procès à répétition contre les adversaires de Macron.
– Etouffement de la justice lorsque cela pourrait gêner Macron (Affaire Benalla, Affaire Köhler, Affaire Sarah Halimi…)
– Un parlement obéissant à Macron (LREM), le Sénat de même.
– Conseil d’Etat présidé par Laurent Fabius (affaire du sang contaminé) aux ordres de Macron
– Conseil constitutionnel aux ordres de Macron
– Hauts fonctionnaires servant Macron au lieu de servir la République
– „Au risque de frôler à nouveau l’assimilation entre le pouvoir de la mafia et la mafia du pouvoir, je voudrais surtout en tirer la conclusion certes banale mais déprimante que tout pouvoir, qu’il s’exerce pour le meilleur ou pour le pire, qu’il soit criminel ou démocratique, se fonde de manière élémentaire mais constante au fil des siècles sur quelques données de base et d’abord celle-ci : être et demeurer une menace et une espérance, pour inspirer la peur et flatter l’ambition.“ ( https://www.philippebilger.com/blog/2020/04/pouvoir-de-la-maffia-maffia-du-pouvoir.html)
Annexe 2: Que faire?
- a) Désobéissance civile
- b) Boycottez les entreprises, magazins, cafes, restaurants, lieus de loisir, etc. qui exigent le pass vaccinal
- c) Rejoignez les manifestants dans la rue
- d) intentez des procès après avoir obtenu l’appui d’avocats favorables
- e) Ne restez pas seul! Rejoignez groupements, associations, mouvements qui luttent pour ta liberté f) Soyez solidaires, intervenez et discutez (sans insulter) avec les policiers qui interviennent, demandez leur nom et leur grade. Notez tout cela dans un carnet
- g) Aiguisez votre esprit critique. Ne croyez rien que vous n’ayez vérifié
- h) Votez pour celui qui nous débarrassera de cette mafia qui accapare le pouvoir
Edmond le Tigre
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Le pouvoir n’est qu’une perversion qui ne peut s’exercer que grâce à la perversion inverse : la soumission… Et aussi un peu par la menace et l’exercice de la violence… Vous aimez ? continuez…
Bof…a part s occupé des députés. Le reste c est du vent.
Edmond, je vous joins une interview parue sur TVL en décembre dernier, de Ghislain Benhessa ayant une analyse très pertinente sur ce que nous nous nommons: état de droit et que d’aucun entend comme état des droits des individus.
Le sujet est intéressant pour vous inviter, ainsi qu’aux éventuels commentateurs à son écoute car je pense qu’il peut s’associer à votre article.
Etat de droit : Le Zoom avec Ghislain Benhessa TVL – YouTubehttps://www.youtube.com › watch
Le régime actuel en France est celui de la démocrature. Soit un pouvoir qui donne ses ordres à un peuple mais en maintenant les apparences de la démocratie avec parlement, sénat, conseils, constitution, liberté de manifester,etc qui n’ont plus aucune fonction de contrôle ni de relais. En URSS c’est le plénum qui se réunissant une fois l’an et personne d’absent, car on tient à sa peau,et on applaudit bien fort aussi, tous ensemble. Idem en Allemagne, le parlement avec les députés bruns qui occupent le lieu, et en uniforme. Essayez de contrarier…En dictature, il n’y a plus rien que le Chef pour diriger.