CHRONIQUE – L’Opéra de Paris ne fait que mimer les manies nord-américaines.
La question raciale s’invite à l’Opéra de Paris et naturellement, M, le Magazine du Monde applaudit, dans un reportage plein d’admiration pour les salariés de l’institution engagés dans une démarche militante.
Le récit est devinable: depuis l’affaire George Floyd, comme le veut désormais le discours rituel de la mouvance racialiste, qui souhaiterait en faire le moment zéro d’une conversion mondiale à l’orthodoxie diversitaire, les «personnes racisées» travaillant à l’Opéra de Paris auraient pris conscience des «micro-agressions» à répétition qu’elles y subiraient depuis longtemps.
Autrement dit, la mort tragique et révoltante d’un homme noir au Minnesota, un État américain assez lointain, aurait réveillé de manière traumatique les souvenirs refoulés des «minorités» françaises.
Le racialisme, encore une fois, pousse des hommes à s’identifier de manière fantasmatique à d’autres, sur un continent lointain, dans un pays étranger, sur la seule base de la couleur de peau.
En septembre dernier, une partie des salariés de l’institution ont décidé de produire un manifeste intitulé «De la question raciale à l’opéra de Paris».
Au moins, nous savons à quoi nous attendre. Ce vocabulaire n’est pas neutre.
Alexander Neef, le nouveau directeur de l’Opéra, avance sous l’étendard de la «diversité».
Il entend «décoloniser» l’institution et les œuvres qu’elle met en scène. Il faudra changer la manière de les représenter, en leur faisant passer un test idéologique.
Après le réalisme socialiste du siècle dernier, vient aujourd’hui le temps du réalisme diversitaire.
C’est le retour de l’art officiel.
Le délire idéologique peut même aller loin: rappelons-nous Carmen, par Leo Muscato, à Florence, qui avait réécrit la fin de l’opéra pour protester contre la violence faite aux femmes.
Certes, la direction de l’Opéra de Paris a démenti que des créations de Noureev ne seraient plus représentées, comme l’affirmait M, le Magazine du Monde.
Mais l’essentiel se confirme pourtant: une purge de fait dans la mise en scène et le répertoire, il y aura, et elle s’opérera contre une conception accusée d’être exagérément européo-centrée de l’opéra.
Aurait-on en tête de reprocher à l’Afrique d’être africano-centrée?
C’est pourtant un tel reproche qu’on fait à l’Europe en lui promettant la rédemption diversitaire si elle consent à sa désincarnation angélique et s’arrache à sa propre esthétique,à jamais corrompue par ses crimes passés, qu’ils soient réels ou imaginaires.
Les hommes ne sont pas interchangeables du simple fait qu’ils partagent la même couleur de peau.
Le racialisme pousse à la névrose victimaire. Il ne s’occupe pas seulement d’adapter les critères de l’hospitalité aux différents visages de l’immigration qui s’est imposée en Europe depuis quelques décennies, et qui appartient désormais à son destin.
Il ne cherche pas des ajustements pratiques pour faciliter la vie de tout le monde, ce qui relève du bon sens et ne révolte personne.
Il se sent obligé de transformer chacune de ses observations en autant de procès d’une civilisation occidentale jugée ontologiquement toxique.
À la manière d’un croyant tourmenté qui voit partout les traces du diable, il voit partout les traces du «racisme systémique», même dans les signes de la plus élémentaire politesse, par exemple lorsqu’on s’enquiert avec curiosité des origines d’un homme pour mieux le connaître.
Il excite les petites susceptibilités, leur injecte le poison du ressentiment ethnique.
Les obsédés de la race veulent convaincre les Français issus de l’immigration qu’ils sont l’équivalent dans le vieux monde des descendants d’esclaves dans le nouveau.
Mais c’est faux. Les hommes ne sont pas interchangeables du simple fait qu’ils partagent la même couleur de peau.
Ceux qui se sont librement installés en Europe savaient où ils arrivaient.
Accepter les codes d’une institution,en prendre le pli, tout en la faisant discrètement évoluer, pour qu’elle ne se fossilise pas, ne relève pas de la capitulation mentale devant une pseudo «suprématie blanche», mais d’une marque de respect envers une civilisation généreuse, qui tend la main à ceux qui la rejoignent et à leurs enfants, mais qui ne se croit pas obligée de s’accuser de toutes les lubies à la mode dans les campus américains pour se délivrer du malin.
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le danger n’est pas l’islam(isme),le danger est le mepris siderant que vouent lres elites dirigeantes au petit peuple,,l’l’islam n’est qu’in instrument de des truction de ce petit peuple blanc comme l’est l’insecurite ou l’immigration,,pour le bourgeois ,l’homme commun ,l’homme de la rue n’ existe que pour le servir comme chair a canon ,comme ouvrier ou comme consommateur,qu’il soit relmplace par d’autres races ,le bourgeois s’en fout ,qu’il soit musulman idem,,les pubs vantant le metissage n’est pas du fait de l’islam,,les politiques d’immigration non plus,les black blocs idem,,incriminer l’islam (qui est un danger)pour tout et pour rien releve de la mauvaise foi
On attend un opéra africain pur jus, livret d’un Africain, musique d’un Africain, orchestre africain, voix africaines.
Se dire racisé signifie être raciste.
Ils veulent s’approprier la culture de l’Opéra tout en nous reprochant de faire de l’appropriation culturelle a leurs égards.
De toute façons, bientôt l’Opéra sera interdit puisque « haram » et offensant pour les musulmans.
il me semble que la vraie obsession est celle de tout détruire,
méfions nous des gardes rouges
Comme si le nombre donnait des droits, c’est tellement plus facile de pondre des gosses sans aucune conscience de civilisation, ensuite vient la misère et on réclame une aide qu’on considère universelle mais ce n’est pas comme ça que le monde doit fonctionner sinon à quoi sert les efforts s’il faut ensuite tout partager ou tout donner en encourageant notre propre destruction ?
ils commencent sérieusement à nous emmerder et je suis polie avec leurs blacks et beurs….
Bonjour,
La Russie, l’autre patrie du ballet, fait rêver. Pas encore contaminée par ces bêtises de quotas.
Le talent, le travail, un point c’est tout. On ne va pas « adapter » les œuvres !
Raphaël, danseur poitevin, a été admis à la prestigieuse école de danse classique Vaganova ballet académie de Saint-Petersbourg.
https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/poitiers-raphael-futur-tsar-du-ballet-russe
Et voici en 2017 un portrait de la famille de Raphaël :
https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/une-fete-ou-on-oublie-les-tensions
Comme les faits le démontrent, les incapables réclament ce qu’ils sont incapables de produire !
Je ne suis pas étonnée par ces demandes révolutionnaires de remise à plat de notre civilisation dans toutes ses manifestations, cela ne fait que commencer et on n’a pas fini car je crains que les peuples occidentaux n’aient plus la volonté, le courage et encore moins de conviction ou d’attachement suffisant au legs reçu de leurs ancêtres pour y résister. Il n’a personne de suffisamment connu et charismatique pour y opposer un quelconque veto construit pour légitimer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sur leur territoire ancestral.
C’est comme si l’accusation de racisme à tous propos avait zombifié tout un peuple. Non, je ne suis pas raciste, mais…
Il faudrait quelqu’un qui soit capable d’énoncer calmement ses idées, un peu un Philippe de Villiers, malheureusement un peu vieux et peut-être trop marqué « vieille France », dont la sincérité simple serait perçue comme sortant du coeur d’un enfant reconnaissant et attaché à son pays ancestral de façon incontestable. Ses explications en paraîtraient en découler naturellement et logiquement.
Peut-être que Marion pourrait incarner cela, bien qu’elle ne s’en sente pas encore capable mais elle a toute la finesse, la gentillesse (au sens ancien du terme) pour incarner le peuple historique, en nouvelle Marianne ou Jeanne, et l’amour inconditionnel que tout esprit bien né a aussi bien à l’égard de sa lignée que de son pays charnel.
Malheureusement, le peuple historique est distrait en permanence de tout cela par le loisir, la propagande, le paradoxe est qu’il a trop de temps pour penser, réfléchir sur la vie, le temps lui laisse le temps de connaître l’ennui plus que d’étancher une soif de connaissance.
Donc, nous sommes bien partis pour chuter dans les oubliettes de nos nouveaux seigneurs nous faisant subir leur basse justice sous la bénédiction du clergé et de l’aristocratie mondialiste qui nous gouverne.
trop marqué vieille France….dites vous. mais justement ,ce sont ces vieilles racines françaises qui font défaut chez les nouvelles générations.
on a trop culpabilisé et ridiculisé ceux qui y étaient attachés.
Angora,
L’expression « vieille France » peut paraître déplacée dans le contexte, mais je voulais simplement dire qu’il fallait une personnalité qui donne l’impression d’avoir aussi une vision de l’avenir. Philippe de Villiers est certes engagé, mais je ne connais pas sa vision du futur. Je ne lui jette pas la pierre pour cela car moi-même suis de ce point de vue un peu pareille – mais sans ses qualités !
il faut aller piocher chez Génération Identitaire,
des jeunes pleins de fougue et de beauté française