Plenel devrait être traduit devant la justice pour haute trahison, par Olivia Blanche

Discours d’Edwy Plenel, Médiapart.

La PROVENCE, le samedi 14 février 2015

Invité par la Ligue des droits de l’homme, le journaliste Edwy Plenel a donné une conférence sur la laïcité (!), le 13 février, à l’IEP d’Aix-en-Provence.

Je cite l’article signé Nadia Tighidet :

« Dehors, il a fallu installer des cordons de sécurité pour contenir la foule. Dedans, des écrans géants pour que tout le monde puisse suivre la conférence en temps réel. C’était prévu depuis longtemps. Bien avant les attentats de janvier, la section aixoise de la Ligue des droits de l’homme veut le préciser.

Ce vendredi 13 février, à l’Institut d’études politiques d’Aix, Edwy Plenel vient parler de la France. « Notre pays tel qu’il est, vit, travaille, s’invente. Pas celui que l’on déforme, abîme et blesse. Non. Notre France telle qu’elle est : multiple ». Il a trois quarts d’heure pour cela et, bien sûr, il débordera largement. Il a emporté avec lui de petites fiches griffonnées en tout petit et, bien sûr, il ne les consultera pas. Prononcez simplement le mot laïcité et le journaliste, cofondateur du site Mediapart, écrivain, vous dira le reste. « Les 7, 8 et 9 janvier, notre France a eu le visage des 17 victimes, commence-t-il. Elles étaient de cultures, de croyances, d’apparences différentes. C’est cela le visage de la France. Notre pays est une Amérique de l’Europe qui a toujours été nourrie de ses apports migratoires ».

Pour bien faire comprendre son propos, Edwy Plenel va chercher du côté de l’Afrique du Sud. « La force de Mandela a été de dire l’Afrique du Sud telle qu’elle est, en déclarant : « Nous sommes une nation arc-en-ciel ». Cela n’a pas résolu tous les problèmes et Dieu sait s’il y en a. Mais d’avoir dit cela a permis de libérer les énergies du peuple, de passer ce cap de l’apartheid. Notre pays doit, lui aussi, se revendiquer comme tel parce que c’est ce qu’il est : un pays arc-en-ciel ». Difficile, lui rétorquera-t-on, en temps de crise. D’ailleurs, Edwy Plenel n’aime pas ce terme, lui préférant celui de transition. « Ce mot crise est grisant pour la jeunesse qui ne fait que se heurter à des murs depuis trente ans. Comme une fatalité, on répète : « C’est la crise, c’est la crise… » Eh bien, non, ce n’est pas la crise. C’est un moment de transition où le vieux est en train de mourir et le neuf tarde à prendre la suite ». Le vieux, c’est, selon lui, le monde de l’injustice. Ce monde où « 1 % des plus riches posséderont bientôt plus de la moitié de la richesse mondiale ». Et c’est là, entre le vieux qui ne veut pas mourir et le nouveau qui n’arrive pas à naître, que l’on va chercher un bouc émissaire.

« Derrière les mots islam, musulman, on renvoie la diversité à une sorte d’extériorité, comme si elle n’était pas en nous, avec nous. Or, à force d’agiter ces épouvantails, on risque de réveiller les monstres du ressentiment. L’islam appartient à la France. Depuis trente ans, on ne fait que voir du religieux là où il y a d’abord du peuple. Et c’est de cela qu’il faut sortir, il faut rompre ce fossé dans lequel il y a eux et il y a nous ».

Car c’est, selon lui, par là que le pire commence, machine infernale dont personne ne sort indemne : « On commence par la détestation des musulmans et après on parle de quoi, des femmes qui ont un cerveau plus petit que celui des hommes ? Des noirs ? Des homosexuels ? Et ainsi de suite jusqu’à la perdition de soi-même ? ». S’adressant aux étudiants de Sciences Po, en nombre dans l’amphi, Edwy Plenel cite Renaud Camus et cette formule : le Grand Remplacement…
« Vous êtes dans un lieu d’éducation où on vous enseigne la catastrophe européenne qui est une affaire de langage. C’est par lui qu’on a habitué des peuples à tourner la tête, à être indifférent. C’est passé par les mots qui nous habituent à ne plus voir l’autre. Ce grand remplacement que dit-il ? Il dit qu’une partie de notre peuple est en train de nous occuper, de nous mettre en minorité, que ce que nous sommes nous-mêmes, c’est une bataille de l’occupant face à l’occupé. S’il y a grand remplacement, alors il faut chasser ceux qui sont de culture, d’origine, de culture musulmane : c’est-à-dire chasser une part de nous-même ! ».

Comment on combat cette guerre des identités ? « En faisant mouvement. En brandissant le sursaut de l’égalité, en débloquant la France multiculturelle. Le mur le plus solide contre le désordre du monde, C’EST D’AFFIRMER QUE NOUS SOMMES, AUSSI, UN PAYS MUSULMAN. Combattre cette guerre des identités c’est en fait, défendre la laïcité ». Le mot est lâché, sous les généreux applaudissements de l’assistance qui, après un court échange, quitte les amphis de l’IEP dans un silence… religieux.
Fin de citation.

Naturellement, lire que : « la France est un pays musulman », m’a mise hors de moi et depuis j’ai envie d’insulter l’auteur de cette affirmation criminelle ! C’est exactement ce que dit Laurent Obertone dans son essai : « La France Big Brother » : « Ils sont prêts à vendre leur pays » !
En parlant d’auteurs, si vous avez lu Roland Dorgelès : Les Croix de Bois et Maurice Genevoix : Ceux de 14, vous n’ignorez rien des souffrances inouïes de nos malheureux poilus : les combats dans la boue, les blessures et les abandons dans les trous de marmite, le feu fracassant et incessant de l’ennemi. Des sacrifices atroces de toutes jeunes vies qui ont permis à notre patrie de repousser l’ennemi et à la France de rester libre de son destin. Et bien, par ces propos aussi absurdes, irresponsables, indignes et traîtres que ceux d’un Plenel, ces sacrifices, au nombre effarant, deviennent inutiles, la France est le pays de tout le monde, sans nécessité d’aucun effort, d’aucune once d’amour. Des types comme lui, « bradent » la France, sans en être propriétaire, sans demander aux autres citoyens de ce pays s’ils sont d’accord pour que la « France soit musulmane ».
Et, facteur aggravant, il est applaudi par la jeunesse de Sciences Po, nos futurs hommes d’Etat…

Ce type devrait être traduit en justice pour haute trahison !

Olivia Blanche

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