Viktor Orbán bientôt expulsé du Parti populaire européen à cause de sa campagne pour les européennes ? On adorerait… Et peut-être que lui aussi.
Orban mène une belle campagne anti-Bruxelles , accusant la Commission européenne de vouloir submerger la Hongrie de migrants.
Pour cela, des affiches géantes montrent la tête ricanante de Juncker et Soros (voir illustration de l’article) accompagnées du slogan « Vous avez aussi le droit de savoir ce que Bruxelles prépare », et accusant Juncker « de vouloir obliger les pays de l’UE à accepter des réfugiés et de chercher à affaiblir les gardes-frontières nationaux ». En complément, Orban a écrit aux Hongrois, accusant les bureaucrates européens de vouloir amener toujours plus de migrants en Hongrie et accusant Soros de financer les associations pro-migrants.
Cela ne plaît pas à certains membres du PPE (Parti Populaire Européen, la « droite européenne », dont les LR français sont membres), qui veulent l’exclure du PPE. Maxime Prévot et Wouter Beke, présidents des partis wallon et flamand membres du PPE, ainsi que le Luxembourgeois Frank Engel, et les Portugais du PPE ont demandé l’expulsion du Fidesz, le parti d’ Orbán, du PPE. Plusieurs partis nordiques et baltes parlent de s’associer à leur démarche. Si le sujet est mis à l’ordre du jour de l’Assemblée du PPE du 20 Mars, le Fidesz pourrait être expulsé, s’il y a majorité absolue.
Mais ce ne sera pas si simple…
En effet le PPE pourrait bien perdre des voix aux prochaines européennes et la perspective de perdre une douzaine de députés hongrois en fait pâlir certains, sans parler des rapports déjà fort compliqués au sein du Conseil européen à cause des questions migratoires. Si Orban sort du PPE il n’y aura plus de levier pour le calmer, sussure-t-on, effrayé…
Mais la vraie raison n’est-elle pas le risque de voir Orban rallier d’autres groupes anti-UE au Parlement européen et donner plus de poids aux euro-sceptiques ? En ces temps de populisme et de lèpre galopants, les « élites » européistes serrent les fesses, malgré tous leur pouvoir et toute leur influence.
Naturellement les opposants à Orban se déchaînent, et l’accusent de multiplier fake news et mensonges. A la fois les opposants politiques en Hongrie, les opposants politiques en Europe et les medias européistes.
Vous avez donc, en Hongrie, sur les medias d’opposition, des spécialistes très sérieux qui se succèdent pour dire qu’il n’y a pas d’invasion migratoire en Europe, qu’agiter la peur du migrant, ce serait pour toucher les bas instincts, les peurs irrationnelles, que parler de viols, d’agressions sexuelles de la part des nouveaux venus ce serait des mensonges… tout ça parce que les Hongrois – comme le reste du monde- privilégient la sécurité. Les entrepreneurs ont eux aussi peur de l’arrivée de 45000 migrants par an, qui pourraient mettre à mal l’économie ? Fake news, claironnent les ennemis de Orban ! Ils vont même jusqu’à nier que les attentats de 2015 en France aient été commis par un certain nombre de migrants…
Bien sûr ses ennemis accusent Orban de cracher dans la soupe, puisque l’UE donne à la Hongrie l’équivalent de 2 ou 4% de son PIB. Mais Orban n’en a cure. Il a compris que l’ennemi majeur était Bruxelles. Tant qu’il peut en tirer quelques deniers qui lui permettent de relever son pays, il le fait. Et il a bien raison. Nous, non seulement on donne plus qu’on ne reçoit mais en plus on paye pour des migrants qui se retrouvent pour un bon nombre dans nos prisons ou qui participent à l’insécurité de nos villes.
En tout cas, nous, les anti-UE, nous sommes ravis. Plus il y aura d’anti-Bruxelles en Europe, plus on aura de chances de faire exploser ce machin qui nous étouffe, qui nous impose de disparaître, de nous faire remplacer, et qui s’attaque clairement à notre modèle social.
Que le bordel commence à Bruxelles est une bonne chose. Et si Orban rejoint le groupe ( ou l’un des groupes, sont pas simples non plus là-bas) des eurosceptiques, que la majorité bascule, c’est une bonne chose.
Gageons que Orban, où qu’il soit, au PPE ou dans un autre groupe, continuera de défendre nos valeurs, notre liberté, notre indépendance, notre sécurité. Ils ne sont pas si nombreux ceux qui le font dans leur pays et à Bruxelles. Des Mohamed Macron veillent et sont eux aussi nombreux…
Un coup de chapeau à Orban.
Rien que pour les gueules de Juncker et Soros sur les affiches, un pur bonheur, un gigantesque éclat de rire. Merci Viktor.
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Un petit geste pour la langue française : « infox » plutôt que « fake news » .
Vivement qu’on s’exclue de cette Union Européenne infâme envers les Peuples…!!!
Vite vite le FREXIT…!!!!
Un doux rêve qui j’espère sera bientôt réalité…
Même pas besoin de faire de référendum…
Il a été fait en 2005, il n’y a juste qu’à l’appliquer tel qu’il aurait dû l’être…!
Sarkozy a frappé les Français dans le dos comme tout traître qui se respecte…
Aucun respect a avoir pour ces gens-là…!
Bien à vous
Christine, je vais vous faire rire et bien d’autres j’espère.
Voici comment Bruxelles mène campagne pour les élections :
«Captain Europe», le super-héros fédéraliste qui veut vous faire voter aux européennes.
https://francais.rt.com/international/59558-captain-europe-super-heros-federaliste-veut-vous-faire-voter-europeennes
Maxime prévot….rien que ça, on se marre. Tout droit sorti de sa meute de louveteaux, le gamin se voyait déjà…
Ambitieux en plus, élu trop jeune, maire de namur, il lui faut tout. Affilié à un parti en perdition (cdh, ex psc) qui a osé entretenir des liens troubles avec une députée voilée. Quant à son ex présidente, elle se verrait bien remonter en piste (électorale) malgré quelques bricoles judiciaires…que du beau monde.
Orban ne se fait certainement aucun soucis en ce qui concerne une éventuelle suspension des aides européennes à la Hongrie. Ces versements sont en fait des investissements extrêmement rentables pour les entreprises européennes, et notamment les entreprises allemandes. Ils permettent l’amélioration des infrastructures hongroises et le développement des sociétés locales prestataires de services aux groupes implantés depuis l’Europe de l’Ouest. Pas de danger que ces aides s’arrêtent. Elles rapportent en définitive bien plus que ce qu’elles coûtent au départ.