Deux courts métrages qui montrent la France d’avant le Grand Remplacement

Capture d’écran.

« Toi qui as planté un arbre,  Dans ton petit jardin de banlieue,  Je viens te chanter la ballade, La ballade des gens heureux »

Deux courts métrages qui montrent la France d’avant le grand Remplacement

« L’amour existe »

 « Cités du soleil »

1- « L’amour existe »

Maurice Pialat

1960

Sur un commentaire mélancolique, défilent des images de la banlieue de Paris à la fin des années 1950.

« Longtemps j’ai habité la banlieue. Mon premier souvenir est un souvenir de banlieue. Aux confins de ma mémoire, un train de banlieue passe comme dans un film.

La mémoire et les films se remplissent d’objets qu’on ne pourra jamais plus appréhender.

Longuement,  j’ai habité ce quartier de Courbevoie où les bombes démolirent les vieilles maisons, mais l’église épargnée fut ainsi dégagée… »

« L’Amour Existe (1960) est l’un des premiers courts métrages de Maurice Pialat. Plus qu’un documentaire, plus qu’un essai, ce film est un poème mélancolique et puissant sur la banlieue, la vie des habitants de la périphérie. Il est porté par la musique de Georges Delerue ».

Captures d’écran, nostalgie…

2 – « Cités du soleil »

Jean-Claude Sée

1958

Construction des grands ensembles, la banlieue avant le changement de population

1958, Un nouvel urbanisme. Les bidonvilles laissent la place aux HLM.

« Ce film commandé par l’Etat avait pour but de présenter les récentes réalisations des HLM en France. Comment faire face à la crise du logement en 1958 ? Sous forme d’une petite fiction, le propos est illustré par un jeune couple dont les activités illustrent de manière emblématique le problème de la pénurie de logement. Françoise assistante sociale ne peut se résoudre à cet état de fait… »

Un film de propagande pour les HLM, donc. Mais le court métrage est instructif car il montre à quoi ressemblait la population au tout début des HLM,  avant la fuite des Blancs : on voit clairement qui sont les premiers habitants des grands ensembles. A cette époque, les Blancs n’ont pas été encore chassés de la banlieue. Le contraste avec la physionomie actuelle des banlieues est saisissant.

Captures d’écran, les destinataires légitimes des logements sociaux français : 

La joie des enfants qui ont quitté un logement insalubre et montrent  leur chambre : 

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7 Commentaires

  1. J’ai logé en 1964 chez une tante dans la fameuse cité de la Meinau,la première de France à avoir fait cramer les voitures.C’était un vrai paradis.Un directeur d’usine habitait le même palier.Les gens se parlaient.Les rapatriés d’Algérie n’étaient pas appréciés par tout le monde mais ils se sont vite fondus dans la masse.Est arrivé le regroupement familial ….

  2. Vénération de la République pour l’étranger et détestation de cette même République pour le français

  3. J’ai connu, heureusement, cette magnifique époque qu’il m’est bien difficile d’expliquer aux gniards de maintenant car peu de photos et ils s’en fichent, vu qu’ils ont un smart.

  4. Je conseille aussi dans un registre plus leger de visionner le film de Jacques Tati « Mon oncle » qui en dit plus que de longs discours sur le passage d un univers de banlieue,encore rural, face au choc de la modernite consumeriste naissante, en 1958.

  5. Ce sont des images fabriquées par l’IA, il n’y a ni noix ni arbres !!

    • C’est comme les grands panneaux pub pour vendre des appartements, en illustration rue jamais de passants au look racailles ou de djellabas mais que des personnages bobos ou boomers bien fds avec des looks qui vont bien ,, bref du foutage de gueule

  6. Merci, Jules, pour ces images. On mesure le chemin parcouru. Les jardins de banlieue, les pavillons tranquilles, la douceur des soirs, les cris d’enfants. Il n’y a plus rien. Rien que des populations étrangères qui sèment la terreur.

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