Européennes : l’égérie du RN est Leggeri, ancien patron de Frontex, 
c’est d’excellent augure !

Au jeu des Européennes, le RN a tiré un excellent atout. À un point tel que Le Monde s’en étrangle, ce qui est de bon augure.
Cet atout, c’est l’homme qui a été -non six mois mais durant 7 ans !- à la tête de, excusez du peu, Frontex, l’organisme européen chargé de contrôler les flux migratoires aux portes de l’Europe : Fabrice Leggeri qui, en outre -et c’est un bon point pour nous gens de droite- est accusé d’avoir quelque peu embêté certains de ceux voulant entrer chez nous !
Ce chiraquien avait mis un pied dans les instances européennes sous la Présidence Chirac dès l’année 2000.


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Et c’est à un journal honni par la gauche que M. Leggeri -l’égérie désormais du RN puisqu’il sera 3e de la liste emmenée par Jordan Bardella !- a accordé un entretien exclusif : le Journal du Dimanche appelé amicalement le JDD.
Avec l’appui du propriétaire Vincent Bolloré, toujours vent debout face aux bourrasques soufflant toutes de gauche 
-dont une qui a fait un flop, la bourrasque éructée par Christophe Deloire qui a transformé l’excellente association au secours de TOUS les journalistes en difficulté à travers la planète à savoir Reporters Sans Frontières de Robert Ménard en « son » Reporters SOUS Frontières voulant faire taire les voix de droite !- le responsable de la rédaction du JDD, Geoffroy Lejeune, a donc publié samedi cet entretien de Fabrice Leggeri interviewé par Jules Torres (1).

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Pour rappel, que l’ancien patron de Frontex n’avait pas que l’appui des instances chiraquiennes, mais aussi celui de la gauche républicaine, ce qui prouve sa valeur en tant que haut fonctionnaire : en effet, il a été « nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur. »
Quant à son action, elle ne fut pas simplement d’attendre que cela se passe puisque, ajoute le JDD, « il a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. »
Mais voilà, il est « ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022., » ajoute le JDD.

Wikipedia note qu’en « janvier 2021, Ylva Johansson, membre du Parti social-démocrate suédois des travailleurs (SAP) et commissaire européen aux affaires intérieures, autorité de tutelle de Frontex, critique l’absence de trois directeurs exécutifs adjoints, le fait qu’il n’y ait qu’un responsable provisoire des droits fondamentaux et l’absence d’observateurs des droits fondamentaux : « Il y a une énorme responsabilité qui incombe au directeur général (Fabrice Leggeri) et au comité de gestion. »

Les fonctionnaires du Corps permanent dépendant de Fabrice Leggeri pouvant être en danger dans l’exercice de leurs fonctions souffraient alors de ne pas pouvoir être porteurs d’armes de défense. La raison à l’époque : « le nouveau mandat de 2019 de l’agence n’inclut pas la base juridique nécessaire (pour) acquérir, enregistrer, stocker et transporter des armes à feu. » D’où l’ironie des fonctionnaires qualifiant leur corps de « Corps Potemkine », c’est-à-dire un organe n’ayant qu’une valeur de spectacle.
Face à cette impossibilité de travailler en sécurité et las d’être critiqué par les associations dites « caritatives », Fabrice Leggeri présente sa démission en avril 2022 après la OLA de la OELA, l’Office Européen de Lutte Antifraude qui recommande tout simplement contre lui l’ouverture d’une… procédure disciplinaire ! Parce que l’Europe lui reproche « plusieurs centaines de cas de refoulement illégaux de migrants à la frontière gréco-turque, qui ont ensuite été dissimulés au Parlement européen qui contrôle les actions de Frontex. » Reste à savoir si vraiment ces refoulements étaient « illégaux ». Et si cette « illégalité » n’a pas été déterminée par des juges plutôt de… gauche ?

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D’ailleurs, dans son entretien au JDD, Leggeri revenant sur ces accusations, dénonce le changement de cap opéré par Ursula von der Leyen en 2019 et justifie son ralliement à Jordan Bardella après trente ans dans la haute fonction publique :
« Cela fait deux ans que cette idée a germé en moi. En avril 2022, j’ai quitté ma fonction de directeur de Frontex, réalisant que je n’avais plus les moyens politiques nécessaires pour mener à bien la mission qui m’était confiée. Cette mission consistait depuis 2015 à établir le corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes pour protéger la France et l’Europe du déferlement migratoire. Toutefois, dès octobre 2019, lors de mes premiers échanges avec la nouvelle commissaire européenne, Madame Johansson, j’ai perçu un changement dans les directives. »

Personnellement j’en serais resté sans voix !

D’où son récit au JDD :

« Face à cette nouvelle orientation, aux attaques et intimidations subies, j’ai réalisé que pour défendre mes convictions et le continent de la submersion migratoire, je devais m’engager moi-même en politique. »
Un engagement encouragé par le fait que « Concernant ces accusations, il est important de noter que ni le Parlement européen ni le conseil d’administration de Frontex n’ont trouvé de preuves concrètes les étayant. »
C’est comme dans les régimes du siècle dernier tel celui de l’URSS, même sans preuve, celui qui est accusé est coupable ! Coupable parce qu’accusé ! Et, avec Macron, il vaut mieux ne pas être « accusé » car ce n’est pas lui qui prendra la défense d’un Français vis-à-vis d’étrangers et surtout pas Européens !

Nombreux ont été et sont les Français qui, à travers le monde -et surtout et scandaleusement, nos militaires en OPEX, OPérations EXtérieures surtout en Afrique ou en Orient- ont été abandonnés par la France, c’est-à-dire par l’actuel Président Macron ? D’ailleurs combien de Français, otages détenus par les terroristes du hamas, ont-ils été sauvés par Jupiter au jus piteux ? 

C’est même l’Élysée et donc Macron lui-même qui a poussé l’ancien patron de Frontex à démissionner ! Ce qu’a confié Fabrice Leggeri au JDD :
« En réalité, pour avoir voulu contrôler l’immigration, j’ai subi des pressions et j’ai ressenti un abandon général. Le gouvernement français m’a pressé de démissionner. L’Allemagne n’était pas encline à me soutenir. La Commission européenne, manifestement hostile à mon égard, souhaitait mon départ. »

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Et ce n’est pas tout, des associations dont les migrants sont le gagne-pain n’ont pas hésité à l’attaquer…
Pourquoi hésiter quand les salariés de ces assis’ sont « payés » par les contribuables européens et surtout, nous, les Français ! N’est-ce pas Mme Hidalgo et les maires de nombreuses villes de France ?
Comme le confie M. Leggeri au JDD :
“En outre, j’ai été confronté aux attaques de divers lobbies et ONG, qui agissent contre la souveraineté des États et vont à l’encontre de la volonté des peuples français et européens.»

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Personnellement, pour toutes ces associations qui font tout pour que ces migrants entrent chez nous, quand l’un d’eux commet un crime -viol, blessure, meurtre…-, la loi devrait permettre de retrouver les membres de l’association qui l’a aidé à venir sur notre sol et donc qui est complice de ce viol, complice de ces blessures, complice de ce meurtre ! Et que ces membres soient poursuivis et condamnés pour cela ! Cela en refroidirait plus d’un car comment ces membres pourraient être certains que tous les étrangers qu’ils « sauvent » se comporteront bien : il risque fort que quelques-uns violent ou tuent !-

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Ce passage à Frontex a renforcé la conviction de Fabrice Leggeri car, confie-t-il à Jules Torres, « cette expérience de sept ans à la tête de Frontex m’a convaincu de la nécessité de s’opposer à l’Europe de von der Leyen, qui est en réalité l’Europe de Macron. Un changement de cap s’est opéré en 2019, il est temps d’y mettre fin. Désormais, nous devons lutter contre cette Commission européenne qui encourage et tolère cette submersion migratoire. »
Voilà qui est dit le plus clairement qui soit ! Et non emberlificoté comme est le langage macro… rien !

Pourquoi ce haut fonctionnaire a-t-il choisi de se lancer dans le monde politique ?
« Notre objectif est de reprendre le contrôle des frontières, tant celles de l’Union européenne que celles de la France. Le RN possède un plan concret et la capacité de le réaliser. Nous sommes déterminés à combattre la submersion migratoire, que la Commission européenne et les eurocrates ne considèrent pas comme un problème, mais plutôt comme un projet : je peux en témoigner. »
Quand Jules Torres lui demande pourquoi avoir quitté la haute administration après 30 ans, Fabrice Leggeri a pris conscience du blocage de cette administration :

« J’ai eu l’honneur de servir l’État et d’accéder à des postes à hautes responsabilités. Cependant, j’ai aussi constaté les limites de cette position, surtout quand les décisions politiques semblent nous diriger vers l’échec. »
Et il accuse la Commission Européenne :

« Avec le Pacte sur la migration et l’asile, la Commission européenne va favoriser l’afflux migratoire. Ce pacte vise à répartir les migrants à travers l’Union européenne tout en sanctionnant financièrement les États membres qui refuseraient. Ce qui me frappe dans ce Pacte des migrations, c’est le mépris pour la souveraineté des États et l’absence de mesures concrètes pour mettre fin au trafic d’êtres humains qui transporte physiquement des centaines de milliers de migrants sur le sol européen à nos frontières. Nous devons prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène et des enjeux humanitaires qu’il implique. »

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Et, en France, pour contrer le Conseil constitutionnel qui a censuré la loi sur l’immigration, Fabrice Leggeri est direct :
« Si notre Constitution ne nous permet pas entièrement de reprendre le contrôle des flux migratoires, alors nous devons envisager la possibilité de la modifier. C’est ce que propose le Rassemblement national : consulter les Français par référendum pour réformer la Constitution. »
Reste à savoir si un tel référendum pourra un jour être organisé avec notre Président, un Jupiter qui d’année en année est passé de J u p i… Terminator ! 
…à J u p i t’es rien !
Le problème est qu’ils nous entraîne tous vers l’abîme et, pour nous abîmer, il nous abîme et en tous les domaines ! De la sécurité intérieure à l’insécurité venue de l’extérieur ! Du coût de la vie au goût de vivre cette vie en 2024…
Comment s’étonner qu’un Français sur 4  soit, grâce à une rapide règle de trois, environ 17 millions de nos compatriotes seraient satisfaits si l’Armée prenait le pouvoir ! C’est une minorité mais que notre Jupi… taire continue et de moins en moins de Français accepteront de se… taire ! Surtout si les JO tournent à la catastrophe soit par des grèves venues de l’intérieur, soit, pire, par des actes terroristes venus de l’extérieur ! 



Jacques MARTINEZ, journaliste, 
ancien chef d’information de nuit à RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
(1)Article du JDD : https://www.lejdd.fr/politique/exclusif-fabrice-leggeri-ancien-patron-de-frontex-rejoint-jordan-bardella-pour-les-europeennes-142193

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