Beaucoup de gens voient la guerre entre Israël et le Hamas comme une confrontation apocalyptique entre le bien et le mal, et il y a de bonnes raisons de voir les choses ainsi. Et comme cela a si souvent été le cas, Donald Trump a énoncé ce que beaucoup d’autres pensaient mais n’osaient pas dire.

Trump : « Le combat entre Israël et le Hamas se situe entre la civilisation et la sauvagerie, entre le bien et le mal. Il n’y a aucune comparaison entre un groupe qui vénère la mort et un groupe qui chérit la vie. Chaque vie perdue dans ce conflit repose sur les épaules du Hamas, du Hamas seul. pic.twitter.com/NOYCmL7fbF

– Dr Eli David (@DrEliDavid) 28 octobre 2023

Il avait de nombreuses raisons de faire cette évaluation. Le UK  Express  a rapporté lundi que parmi les images récemment publiées par Israël sur les massacres du jihad du Hamas du 7 octobre, il y a un fichier audio d’« un terroriste du Hamas appelant sa mère avec l’un des téléphones de sa victime, disant : ‘J’ai tué 10 Juifs avec mes propres mains. J’utilise le téléphone de la femme juive décédée pour vous appeler maintenant.’ » La fière mère répond : « Qu’Allah vous protège. »

Maintenant, imaginez un instant que vous soyez la mère ou le père d’un jeune homme qui a assassiné dix personnes. Quel genre de personne serait votre fils s’il non seulement commettait ces meurtres, mais s’il vous appelait pour s’en vanter ? Quel genre de personne seriez-vous si vous étiez un papa ou une maman fier dans cette situation ? Qu’est-ce qui pourrait expliquer cet état d’esprit ? Et comment pourrait-on penser que ces sauvages (parce que c’est ce qu’ils sont) ont une position morale supérieure ? Pourtant, il est clair aujourd’hui que trop de gens en Occident pensent que c’est le cas. Rares sont ceux qui comprennent à quel point cet amour de la mort est profond.

Le jeune meurtrier de masse n’était pas singulier. Il était fier parce qu’on lui avait appris à aimer la mort. En  avril 2020 , le journaliste d’opposition syrien Khatib Badla expliquait que les Arabes musulmans « ont un trait qui les distingue de tous les autres peuples du monde, à savoir l’amour de la mort. Nous en rêvons, le considérons comme une source d’inspiration et y pensons chaque jour. Nous aimons la mort et aimons les morts. Au lieu d’espérer la longévité, une vie de don et d’amour, nous disons, avec défaitisme… « Dieu, [aide-moi] à aller au combat et à atteindre ma tombe. Cela s’ajoute aux grands slogans que nous [aimons scander], tels que : « Mort à l’Amérique », « Mieux vaut la mort que l’humiliation » et « Cherchez la mort et vous aurez la vie [dans l’autre monde] ».

Dans le même ordre d’idées, les djihadistes islamiques ont généralement tendance à idolâtrer le meurtre et à aimer la mort. Alors que la police se rapprochait de lui, Dzhokhar Tsarnaev, meurtrier du jihad du marathon de Boston,  a écrit  sur le mur du bateau de plaisance dans lequel il se cachait : « Vous combattez des hommes qui regardent dans le canon de votre arme et voient le ciel. » Dans la même veine, des adolescentes musulmanes autrichiennes qui se sont rendues en Syrie pour le jihad  ont déclaré : « La mort est notre objectif. » Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau,  a déclaré : « J’aspire même à la mort, espèce de vagabond. » En 2021, alors que ses ennemis se rapprochaient de lui, Shekau s’est offert l’objet de son désir.

En 2012, un enfant prédicateur musulman s’est moqué  de ceux qu’on lui avait appris à détester le plus : « Ô sionistes, nous aimons la mort pour l’amour d’Allah, tout autant que vous aimez la vie pour l’amour de Satan. » En France, la même année, le meurtrier de masse du jihad Mohamed Merah, qui a assassiné des petits enfants dans une école juive,  a déclaré  qu’il « aimait la mort plus qu’eux n’aimaient la vie ».

L’épouse du chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a donné quelques conseils aux  femmes musulmanes sur cette question : « Je vous conseille d’élever vos enfants dans le culte du jihad et du martyre et de leur inculquer l’amour du la religion et la mort.

Un djihadiste  l’a résumé : « Nous aimons la mort. Vous aimez votre vie ! »  Le djihadiste afghan Maulana Inyadullah  a dit la même chose il y a des années, tout en faisant preuve d’un don pour une phrase mémorable : « Les Américains aiment le Pepsi-Cola, nous aimons la mort ».

Trump a raison. Et c’est précisément à cause de leur sauvagerie que le Hamas et ses alliés ne pourront jamais gagner à long terme : aimer la mort n’est pas naturel. Aimer la vie l’est. Le jeune homme qui a joyeusement appelé chez lui pour se vanter auprès de sa mère d’avoir assassiné des Juifs a pour adversaires involontaires les multitudes de personnes, juives et non-juives, en Occident, qui sont ravies lorsqu’elles peuvent sauver une vie, et non en détruire une. Lorsque les amoureux de la vie affrontent les amoureux de la mort, ils ont une multitude d’alliés silencieux : chaque être vivant constitue un reproche à ceux dont le seul amour est le carnage et la destruction, simplement parce qu’ils ont la vie. Lorsque les amoureux de la mort auront provoqué leur destruction et auront été mis au pas, les amoureux de la vie, comme toujours, reconstruiront à nouveau.