Le “Vatican” musulman déclare la chasse ouverte à tout Israélien de tout âge !

Al Azhar. A exigé une prise de “position unifiée” contre le soutien de l’Occident à Israël, dès le 10 octobre.

Pas d’un média français, faut quand même pas déconner…

Par Raymond Ibrahim
Le Stream
1 Novembre 2023

Traduction web plus ou moins corrigée de l’article sur Middle East Forum.

Les plus de 1 400 Israéliens qui ont été brutalement massacrés par le Hamas le 7 octobre 2023, “ont obtenu ce qu’ils méritent”— selon l’université la plus prestigieuse du monde musulman, Al Azhar, située au Caire.

La fatwa, ou décret faisant autorité, publiée le 19 octobre 2023 par le département Fatwa d’Al Azhar, affirme:

“Le terme” civils “ne s’applique pas aux colons sionistes des terres occupées. Ce sont plutôt des occupants du pays, des usurpateurs des droits, des déviateurs du droit chemin incarné par les prophètes et des méprisants flagrants pour le caractère sacré de la ville historique de Jérusalem, qui englobe le respectable héritage islamique et chrétien de la ville de Jérusalem.”

Inutile de dire que ce dernier morceau sur “respectable… L’héritage chrétien “a été inclus pour les points de responsabilité. Sur le propre territoire natal d’Al Azhar, en Égypte, l’héritage chrétien copte indigène et ancien est loin d’être respecté — et souvent grâce aux propres enseignements d’Al Azhar.

Aucun “installé” n’est innocent

Mais le point principal de la fatwa semble assez clair : parce que toute la nation d’Israël est considérée comme un occupant illégal de la “Palestine” — ou plus au point, terre musulmane —, pas un seul Israélien ne peut, selon les experts en droit islamique d’Al Azhar, être considéré comme un “civil.” Ils doivent tous —, y compris les 1 400 Israéliens abattus le 7 octobre —, être considérés comme des combattants ennemis, et traités en conséquence.

Certes, la fatwa prend soin de ne mentionner que les “colons”, mais cela semble être un peu tawriya pour tromper les infidèles, car pratiquement tous les musulmans comprendront cette décision comme s’appliquant à chaque citoyen israélien, car tout l’État d’Israël est largement considéré comme occupant des terres musulmanes.

Le blabla dhimmi de notre président pour la vie

D’une part, cela peut sembler être un développement surprenant. Al Azhar, après tout, est régulièrement salué —, y compris en Occident — comme l’université musulmane la plus prestigieuse du monde. En 2009, Barack Obama l’a choisie comme site à partir duquel il a prononcé un discours au monde musulman. De l’université islamique, il a dit:

“Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un phare de l’apprentissage islamique… . En tant qu’étudiant en histoire, je connais également la dette de la civilisation envers l’islam. C’est l’islam – dans des endroits comme l’Université Al-Azhar – qui a porté la lumière de l’apprentissage à travers tant de siècles, ouvrant la voie à la Renaissance et aux Lumières de l’Europe*.”
* Déclaration logique d’un crypto-muslim !

Le Harvard et le Vatican musulman dans un tout commun.

D’autre part, rien de tout cela n’est choquant —, y compris les remarques absurdes d’Obama. Al Azhar est, en effet, l’école la plus prestigieuse du monde musulman, mais c’est précisément parce qu’elle traite toutes les branches de l’étude islamique sérieusement et avec soin. Il n’enseigne pas l’islam politiquement correct ou “progressiste”, mais l’islam authentique. En tant que tel, pas quelques musulmans, y compris de ses anciens étudiants, l’accusent de promouvoir la même marque de l’islam que les groupes terroristes tels que ISIS font.

Par exemple, après avoir été demandé pourquoi Al Azhar, qui a l’habitude de dénoncer les penseurs laïques comme non-islamiques, a déclaré refuser de dénoncer l’État islamique comme non-islamique. Sheikh Nasr a dit:

“Il ne peut pas [condamner l’État islamique comme non islamique]. L’État islamique est un sous-produit des programmes d’Al Azhar. Alors Al Azhar peut-il se dénoncer comme non-islamique ? Al Azhar dit qu’il doit y avoir un califat et que c’est une obligation pour le monde musulman [de l’établir]. Al Azhar enseigne la loi sur l’apostasie et de tuer l’apostat. Al Azhar est hostile envers les minorités religieuses, et enseigne des choses comme ne pas construire des églises, etc. Al Azhar soutient l’institution de la jizya* [en extrayant l’hommage des minorités religieuses]. Al Azhar enseigne la lapidation. Alors Al Azhar peut-il se dénoncer comme non-islamique ?”
* La Jizya est le tribut de capitation qui était, ou est encore, imposé aux non-musulmans pour assurer leur “liberté religieuse” et une certaine autonomie juridique.

De même, tout en discutant de la façon dont l’État islamique a brûlé certaines de ses victimes vivantes — le plus notoirement, un pilote jordanien — le journaliste égyptien Yusuf al-Husayni a fait remarquer que “L’État islamique ne fait que ce qu’enseigne Al Azhar.” Il a ensuite souligné un texte standard (par Ibn Kathir) utilisé par Al Azhar qui extorque les exploits — ou plutôt les atrocités, y compris les infidèles brûlants vivants — dans lesquels les premiers héros de l’islam se sont engagés.

Louant la Paix en Anglais, et la Charia en Arabe.

Il suffit de regarder le grand mufti d’Al Azhar, Sheikh Ahmed al-Tayeb, une fois nommé le “musulman le plus influent au monde” — pour comprendre ce qu’est l’université. Il dit une chose dans les déclarations en anglais à l’Occident, susurrant sur la “tolérance” et la “coexistence.” Mais quand il parle en arabe, il a déclaré légitimer pratiquement tout de la pratique islamique “radicale”, y compris la punition des apostats et des blasphémateurs, le statut inférieur des femmes et des minorités religieuses. Il a également qualifié les chrétiens et les juifs d’ “infidèles” — susceptibles d’être tués dans l’islam.

Rien de tout cela n’a vraiment d’importance, bien sûr. Tout comme Obama a loué Al Azhar, d’autres dirigeants occidentaux, tels que Pape François, prenez al-Tayeb comme confident et conseiller de confiance. Selon, par exemple, l’une de leurs nombreuses déclarations communes :

“Au nom de Dieu et de tout ce qui a été dit jusqu’à présent ; Al-Azhar al-Sharif [le Noble] et les musulmans de l’Orient et de l’Occident, avec l’Église Catholique et les Catholiques d’Orient et d’Occident, déclarez l’adoption d’une culture du dialogue comme voie ; la coopération mutuelle comme code de conduite ; et la compréhension réciproque comme méthode et norme.”

Pendant ce temps, la plus grande université musulmane du monde a presque décrété qu’aucun Israélien — par définition musulmane un “occupant” — est un civil, que tous sont des combattants ennemis, doivent être traités comme ils l’ont été le 7 octobre. Mais l’Occident tirlipote et fait semblant de ne pas le remarquer.

Raymond Ibrahim, auteur de Défenseurs de l’Occident et Épée et Scimitar, est le Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et le Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.

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