Les Louves, à l’affiche en 1957.
Grand Rex 1ère partie, 2ème partie
Nous y reviendrons. Mais pas si vite. Revenons à la programmation de 1946 :
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1946 L’Affaire du collier de la Reine, avec Viviane Romance
À cette époque, le programme du Rex est scindé en deux parties, un entracte faisant la jonction : une première avec une ouverture musicale et les actualités, une seconde avec des attractions (« cascades d’eau, volcans en éruption… ») puis le film proprement dit.
Danseuses, musiciens, machinerie et ouvreurs sont alors nécessaires au bon déroulement du spectacle.
1946 Pinocchio
En 1946, Pinocchio est le premier long-métrage Disney à y être diffusé.
Nous sommes le 22 mai 1946. Un bien célèbre pantin de bois fait aujourd’hui son apparition dans les salles obscures. Les aventures de Pinocchio et de son ami Jiminy Cricket vont nous faire rêver encore bien longtemps.
Il devait être à l’affiche en France le 14 juin 1940…
La sortie officielle eut lieu le 22 mai 1946 dans les deux cinémas qui allaient s’en partager l’exclusivité : l’Empire, et le Rex.
1948, Le banni
5 ans après sa sortie américaine le film « Le banni » put enfin être projeté dans les cinémas français.
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1953 – La Tunique
À partir du 4 décembre 1953, le premier long métrage en CinémaScope, « La Tunique », réalisé par Henry Koster, y est projeté.
1954 Tant qu’il y aura des hommes
Burt Lancaster, Deborah Kerr, une plage, un baiser, la passion … Et ce n’est qu’une des multiples raisons de voir cette version hollywoodienne du roman de James Jones
Inoubliable image du baiser sur la plage, devenue le symbole de la passion.
Extrait avec Sinatra : il supplia à genoux, dit-on, le producteur pour avoir le rôle de Maggio, le soldat martyr, personnage qui restaura sa carrière chancelante (on murmure que la Mafia lui donna un coup de main).
La Féérie des Eaux au Grand Rex
En 1953, Jean Hellmann tente une attraction, « Le Miroir de Neptune » : des nageuses évoluent dans un bassin transparent installé sur la scène ; c’est un échec.
La « Féerie des eaux » est créée en mars 1954, au lever de rideau de « Tant qu’il y aura des hommes ». L’écran géant s’élève et découvre un vaste bassin. Aux commandes d’un orgue sophistiqué, un technicien propulse 3000 litres d’eau à 20 mètres…
Aux commandes d’un orgue sophistiqué, un technicien propulse 3000 litres d’eau à 20 mètres de hauteur. Dans la lumière de 26 projecteurs multicolores, 2500 jets d’eau offrent 500 effets combinables à souhait, au rythme de la musique d’accompagnement.
C’est un succès : les jeux d’eau animent la grande salle chaque année à Noël depuis cette date.
Le film Rock n’ Roll est à l’affiche du Rex en 1956
1956 : adieu James Dean
1957
Souvenir de l’inauguration en 1957, par la star Hollywoodienne Gary Cooper et Mylène Demongeot du premier escalator installé dans un cinéma en Europe !
1957 – Les Louves
Micheline Presle, Jeanne Moreau, François Perrier…
Résumé
Gervais s’est évadé en compagnie de son camarade Gérard d’une prison allemande lors de la deuxième guerre mondiale.
Après un accident ou Gérard est décédé, Gervais prend ses papiers et se rend chez sa marraine de guerre, Helene.
Il arrive épuisé et est pris pour Gérard. Ce qu’il ne dément pas. La propre sœur de Gérard prétend le reconnaitre. S’y joint la demi-sœur d’Helene, Agnès, qui contribuera a tisser autour de Gervais une toile dont personne n’en réchappera.
Film en entier ici : https://ok.ru/video/748524800522
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1959 Documentaire de Haroun Tazieff, Les Rendez-vous du diable
Pour l’immense majorité des enfants du millénaire, le nom de Haroun Tazieff (et peut-être même celui de Cousteau) ne dira probablement pas grand-chose. Mais, pour la génération X, et plus encore celle des baby-boomers, c’est un nom mythique, qui invite au rêve ainsi qu’à la science ; dans certains cas, il est même à l’origine d’une vocation, celle de volcanologue.
Plusieurs générations de Français, à partir de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1990, se sont ainsi émerveillées devant ses films et documentaires. En 1959, il réalisa son premier long métrage, Les Rendez-vous du diable, qui marqua durablement les esprits, puis, en 1966, Le Volcan interdit, film nommé aux Oscars en 1967 et qui avait pour sujet le volcan Nyiragongo, en République démocratique du Congo (Haroun Tazieff fut le premier à le gravir victorieusement pour y découvrir, en 1948, le plus important lac de lave permanent au monde).
Première du film :
Entretien à propos du film :
Sur le net : Toute une histoire – Le Grand Rex
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Rex
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Bonjour,
Merci pour cette belle évocation !
Dans une école bruxelloise organisée par une association de malfaiteurs en bande organisée, à savoir l’UE, j’ai reçu un cours délivré par Haroun Tazieff au début des années soixante dix. Un homme froid, sec, insensible, un athée endurci. Cette école a aussi été fréquentée par des individus fils et filles de snobs tels Boris Johnson et Ursula von der la hyène. Une période noire de ma jeunesse.
Tazieff n’avait donc pas un tempérament volcanique.
C’était l’époque de la séance du samedi soir, des esquimaux glacés, des spectacles de l’entracte, des chemises blanches bien repassées pour sortir, de la foule sur les boulevards, de l’optimisme. Aujourd’hui, tout est laid, triste, décadent, la peur est partout. Tout pue la résignation, le renoncement. Merci, Jules Ferry pour ces beaux souvenirs. On pouvait encore rêver, aujourd’hui, c’est un cauchemar.
Que de nostalgie, que de nostalgie ! Même si j’étais tout petit, quand j’ai grandi c’était toujours cette ambiance. Que la France était un beau pays avant de devenir aujourd’hui un résidu de merde par 50 ans de gauchisme.
Merci de cette saga sur le Rex, symbole d’une France où il faisait bon vivre et pour laquelle ont été fier.
Merci, ami Jules !