L'OTAN a ignoré un projet conjoint avec la Russie qui aurait pu prévenir les attaques de Bruxelles.

L’OTAN a ignoré un projet conjoint avec la Russie qui aurait pu prévenir les attaques de Bruxelles.
 Par Jim W. Dean, le 8 avril 2016
 Jim W. Dean est le rédacteur en chef de « Veterans Today  » (journal dit de la communauté clandestine), portant de nombreux chapeaux. Il est issu d’une vieille famille de militaires qui remonte jusqu’à la guerre d’indépendance des États-Unis.
 http://www.veteranstoday.com/2016/04/08/nato-scrapped-project-with-russia-that-could-have-prevented-brussels-attacks/

Oui, grâce à une technologie en fait disponible depuis pas mal de temps, l’analyse spectrale, l’OTAN, si elle avait accepté la collaboration de la Russie, aurait pu prévenir les attaques de Bruxelles, selon Russia Today, Moscou.

 

Jim Dean tient à préciser le vrai et le faux. Il est vrai que cette technologie soit disponible, mais il est faux de dire qu’elle soit nouvelle. Certains collaborateurs de Veterans Today sont même habilités à la commercialiser.

Cependant, en avez-vous beaucoup entendu parler par les médias ? Une bonne raison est qu’il ne fallait pas que ceux pleins de mauvaises intentions soient au courant, car il est plus facile de les attraper si on ne prend pas de contre-mesures préalables (!).

Il en est de même de la biométrie faciale dont on s’abstient de préciser à quel point elle est devenue précise, ceci pour que les gens ne cachent pas davantage leurs visages à la vue de caméras haute définition. Pourtant, ces caméras se trouvaient dans les aéroports le 11 septembre et, pour autant, avez-vous vu de nombreuses photos des responsables des détournements ?

 

Israël, par contre, utilise ouvertement ces techniques depuis longtemps. Quand vous arrivez à l’aéroport Ben Gourion ou sortez de votre voiture, la biométrie vous photographie avant même que vous puissiez atteindre une porte d’entrée, car lorsque vous êtes à l’intérieur, c’est trop tard, et vous pourriez agir comme ces types à Bruxelles : prendre la queue à un guichet très occupé et faire exploser vos sacs à dos, ou les déposer près de quelqu’un en disant que vous avez besoin d’aller aux toilettes.

 

Pour ceux qui pensent plus vite que moi, dit le rédacteur de l’article, l’une des raisons pour lesquelles ces dispositifs ne sont pas déployés est qu’ils feraient renoncer à certaines parties la possibilité de faire péter des bombes quand ils le voudraient… ou faut-il dire « attendons que ça se produise ». Pourquoi donc la sécurité d’Israël a-t-elle de si nombreux contrats pour ses aéroports ?

 

Ne croyez-vous pas que la bonne réputation de Ben Gourion ait quelque chose à y voir ? Avez-vous remarqué que vous n’avez pas du tout entendu parler dans la presse du ou des contrats de sécurité de l’aéroport de Bruxelles ?

Pourriez-vous penser que cette technologie était en place dans les aéroports où des contrats existaient, sans que cela ne soit révélé, si bien qu’un filtre pouvait en laisser passer quelques-uns et en faire attraper quelques autres ?

Cette technologie existant en réalité depuis un bon moment, combien d’histoires avez-vous entendues qui ont permis d’arrêter des tentatives d’explosions, alors que cela aurait été une publicité fabuleuse pour les détenteurs de cette technologie ?

 

Et finalement, si un satellite espion évolué peut surveiller les ventilations d’une usine nucléaire souterraine et dire immédiatement si des ingénieurs sont en train de mettre au point des matériaux d’armements, à quel point une telle technologie pourrait-elle s’avérer utile pour la détection de telles saloperies, disons à une centaine de mètres ?

 
Je pense que vous suivez mon raisonnement.
 
Gordon Duff (éditeur à Veterans Today, ancien Marine, ancien combattant du Vietnam) pourrait en dire davantage… Une chose est sûre, « ils » nous ont encore menti.
 
Nous vivons dans un monde malpropre…  Jim W. Dean
 
(Suite à son article, voici ce que révèle Jim E. Dean)
 

Le représentant permanent de la Russie à l’OTAN, Aleksandr Grushko, a confirmé qu’un projet conjoint anti-terreur Russie-OTAN aurait pu arrêter les attaques qui ont frappé l’Europe ces derniers mois si le programme n’avait pas été jeté à la poubelle par l’alliance.

Le représentant permanent de la Russie à l’OTAN, Aleksandr Grushko
 Il s’agissait d’un projet multinational. Il avait pour objectif de prévenir les attaques de terroristes dans les lieux publics. Les essais à grande échelle menés dans un pays membre de l’OTAN ont démontré que si le projet avait été poursuivi jusqu’au bout, il nous aurait permis d’éviter dans une mesure très significative que de tels évènements se produisent à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles » a déclaré le diplomate, confirmant des articles de presse.
 

Antérieurement, une source a révélé à l’agence de presse russe TASS que le projet conjoint STANDEX, « Stand-off  Detection of Explosives » (Détection d’explosifs à distance), qui avait été conçu pour détecter des explosifs à distance en temps réel dans les lieux publics, et tout d’abord dans les transports publics, stations de métro, aéroports et gares, s’appuyait sur une technologie sophistiquée qui permettait de détecter l’emplacement précis des bombes posées au milieu de foules importantes. Le système utilisait l’analyse spectrale de particules microscopiques flottant dans l’air et fournissait l’identification tant de la présence d’explosifs et leur emplacement précis que du terroriste au milieu de la foule.

 

« L’une des technologies clés employée dans le système avait été développée en Russie » a indiqué Jamie Shea, Secrétaire générale adjointe à l’OTAN pour les nouveaux challenges de sécurité depuis 2013, citée par l’agence TASS.

 

Selon la source, la technologie avait été essayée avec succès dans une station souterraine parisienne en octobre 2013 et devait être commercialisée durant l’automne 2015.  À l’époque de l’essai, l’OTAN avait salué le projet, disant « qu’il pouvait aider les membres de l’OTAN et la Russie à prévenir des attaques terroristes telles que celles menées dans les systèmes de transports publics à Londres, Madrid et Moscou », tout en le décrivant comme un « challenge humain plutôt que technologique ou politique : il signifiait « coordonner quelques connaissances et cultures très diverses pour former une équipe très liée et dédiée » selon un communiqué de presse.

 

Le première installation de ce système devait se faire fin 2015, début 2016 à l’aéroport de Bruxelles, non loin du siège de l’OTAN, d’après la même source, qui a ajouté : « Ce système aurait permis d’identifier secrètement les terroristes de Bruxelles le 22 mars, juste après leur arrivée au terminal ».

 
Le projet, officiellement lancé en 2010 par le Conseil OTAN-Russie, a vu des spécialistes d’instituts de recherches français, allemands, hollandais, italiens et russes participer à son développement et ses essais.
 

Ses derniers essais devaient avoir lieu à St. Pétersbourg durant l’autommne 2014, mais le projet, qui avait coûté quelques 4,8 millions d’euros (soit 5,4 millions de dollars), a été abandonné par suite des relations soudainement froides entre l’OTAN et la Russie, suite à la réunification de la Crimée à la Russie.

 

Après le référendum de Crimée, qui a vu une majorité absolue de citoyens votant pour la réunification avec la Russie, l’OTAN a suspendu toute coopération avec Moscou, condamnant les évènements de Crimée comme une « intervention militaire ».

 

 (Si l’OTAN était moins stupide, elle regarderait la poutre dans ses propres yeux en s’abstenant de se mêler de ce qui ne la regarde pas ; quant à l’Europe, elle ferait bien de lever des sanctions qui  font perdre des millions d’euros à ses producteurs et de faire de la Russie une alliée de poids.)

 
 

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4 Commentaires

  1. Qui va encore s’étonner, tout est retourné contre nos peuples d’ Europe, ces gens là ont la haine contre l’Europe.
    Peuple européen reprenez vous en mains et de reprendre le pouvoir hors des mauvaises mains et rétablir la démocratie, le vrai pouvoir du peuple.

  2. Bonjour,
    L’OTAN ne nous protège pas : l’OTAN nous asservit à une politique totalement contraire à nos intérêts.
    Rien que la présence de la Turquie, musulmane donc impérialiste, au sein de ce « machin » devrait dissuader « nos » dirigeants d’en faire partie.

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