Permettez moi, moi qui ne suis pas Alsacien, de m’immiscer dans le débat.
J’habite depuis bientôt vingt ans en Martinique, (quel rapport?) et ce que dit Gayan plus haut sur l’explosion des Nations, Aimé Césaire le prévoyait, en nous mettant en garde, il y a 50 ans dans “Discours sur le Colonialisme ».
Lorsque les patois régionaux ont été inscrits au titre de patrimoine national dans la Constitution, Robert Badinter a dit que cette inscription amenait une inégalité des citoyens devant la loi.
Le gouvernement cherche vraiment à faire exploser la Nation, et à reproduire un système digne de l’Ancien Régime, inégalitaire, où « l’élite » serait instruite et cultivée, et le peuple illétré transpirant sous le burnous.
Et quand la Nation sera à terre, les envahisseurs seront à la fête, ‘sous les applausissements des grands penseurs de l’époque’. Voir plus haut. Gageons qu’ils sont déjà là, patients mais déterminés.
Et pour çà, rien de tel que les dialectes et patois régionaux; je constate tous les jours les ravages du Créole aux Antilles, où les jeunes sortent du système scolaire totalement illettrés,ce qui permet aux élus de lancer à grands coups d’annonces des politiques de l’emploi des jeunes. Lesquels patois et dialectes sont, à mon sens, incompatibles avec la République; il n’y a qu’à voir ce que donne la lutte des langues en Espagne et en Belgique, qui me semble t il ne sont pas des Républiques ‘une et indivisible’.
Ce qui permet à certaine religion de se répandre silencieusement(religion qui ne vient pas du Sud), en prélude à la mainmise généralisée de la ‘seule maladie dont on ne guérit pas’.(Aimé Césaire)
Voilà ce qui attend la France si on laisse le gouvernementvoler en éclat la cohésion Nationale.
Jean-François
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Moi je parle le dialecte alsacien, plus très souvent car ma femme ne le comprend pas (sauf les jurons c’est curieux 🙂 ) mais bon, je le parle et parfois je le regrette.
Pourquoi ce regret me diraient certains ? Ben, à cause de l’accent car avant l’invention au combien utile à mon job de routier du GPS, j’ai souvent entendu des arguments qui étaient récurrents dans la bouche de mes clients de toute la France, à savoir, “vous êtes sur de trouver le village de ….. (faîtes votre choix) ? Vous connaissez le département …. (idem) car à votre accent vous êtes pas du coin” bref par téléphone j’etais identifié au mieux comme un alsacien, au pire comme un allemand, dans les deux cas on mettait en doute mes connaissances de la géographie, c’était pénible.
Je pense qu’un dialecte, un patois, peux apporter une certaine tendresse pour sa région natale mais c’est là un bénéfice bien faible et d’ailleurs mes filles, que l’on pourrait qualifier ironiquement de “metisses alsaco-picarde” sont attachées aux deux régions et pourtant, elles, elles n’en parle aucun des deux dialectes/patois.
De toutes façons, pour l’alsacien en tout cas, ce dialecte est mourrant, il pouvait survivre au francais en empruntant ici et la des mots qui lui manquaient à l’instart du francais qui à empruntés “aquarium” ou “magnum” au latin mais avec la mondialisation ca devient impossible, “téléphone portable” devient “handy” emprunté à l’allemand tout comme “computeur” en lieu et place “d’ordinateur” mais le reste ne peux pas suivre et ce n’est pas une prononciation du style “compressor” à l’allemande pour désigner un moteur “compresseur” à la française qui va changer quoi que ce soit.
En fait, à part les grossièretés qui, dîtes en alsacien m’évitent de choquer les oreilles des non dialectophones, il faut bien admettre qu’un dialecte n’apporte pas grand chose.
Je le répète, mais moi, passer pour un “boche” aux yeux des Bretons, Basques, Corses etc etc etc, ca me fait c**** plus qu’autre chose.
Au delà de ça, il y a d’autres considérations. Par exemple, cet article commence par “permettez moi de prendre part au débat”, pourquoi cette formulation ? Et pourquoi les alsaciens parlent ils si souvent de “français de l’intérieur” ? C’est absurde puisque chacun doit pouvoir prendre place dans un débat c’est une évidence, et l’Alsace n’est pas extérieure à la France nom d’un chien.
Marre de ces indépendantistes à deux francs, qu’ils soient alsaciens, bretons, basques, corses etc etc, ils ne valent pas mieux que ces politiques qui depuis Paris décident parfois (souvent) n’importe quoi pour des régions ou les élus locaux seraient bien mieux placés pour décider quoi financer, opposer une indépendance régionale à l’hyper-centralisme à une époque ou meme des pays sont fragilisés par l’europe est une absurdité.
Moi je suis pour la solidarité nationale car franchement quand je vivais encore en Alsace, je preferais mille fois aider la Creuse par mes impôts plutôt que de financer un énième projet d’orphelinat au Mali.
Autant la solidarité européenne me gonfle (pourquoi je paie pour les conneries des élus grecs ?) autant la solidarité française me semble chose normale puisque j’ai grandi avec.
À l’échelle d’un pays, on peux mettre en place une économie partagée, ca a marché durant des décennies et cela n’a pas rendu les Francais des départements les plus pauvres plus fainéants ou dépendants des départements les plus riches mais cela permettait au moins de limiter la casse induite par des élus idiots et ce ne sont pas les habitants de Tulle qui diront le contraire je pense.