Dans les départements ruraux, l’automne est la saison pour la vidange des étangs, un moment que les hommes et les femmes ancrés sur le territoire partagent en communion avec la Nature de leur pays…
Quoi de plus beau, tout simplement, que ces moments où la jovialité se mêle au travail, loin des tirs de mortiers et trafics des banlieues islamisées, loin des commerces de drogue, des égorgements halal, de le malbouffe, de l’individualisme, du tiers-mondisme et du mondialisme ?
La vidange des étangs est un phénomène local qui attire les gens bien informés pour assister à la vente du poisson d’eau douce recueilli à cette occasion.
Vous ne le trouverez pas en supermarché, celui-là…
Il va falloir les nettoyer, les préparer, les cuisiner…
La vente se fait à la criée dans une propriété familiale ou sur un domaine communal, où des générations travaillent ensemble, gagnent le fruit de leur travail et celui de l’exploitation de la nature, de leur propriété, individuelle ou collective.
Des gens qui se retroussent les manches, des Gaulois en pagaille, des gens qui se sont déplacés pour se régaler les papilles avec du poisson d’eau douce…. la vraie France, tout simplement.
Car cette tradition est aussi liée au christianisme et plus spécialement au carême. Il s’agissait de faire des réserves de poissons.
Les pêches miraculeuses ont toujours fasciné le peuple chrétien…
Même le client va devoir se retrousser les manches à préparer les anguilles ou le brochet, vendu au même prix que le poisson sous vide du supermarché.
Il s’agit de savoir-faire transmis de générations en générations, depuis le Moyen-âge. Il s’agit de l’ingéniosité de Français qui avaient su tirer parti de la nature du sol et réaliser de savants aménagements pour créer des étangs.
Explication détaillée de l’opération sur le site du lycée de la mer à Bourcefranc le Chapus en Charente-Maritime : http://www.lyceebourcefranc.fr/documentsProf/document-191.pdf
Aux quatre coins de la France, un moment pour enfin se retrouver entre Français de souche et assimilés et joindre l’utile à l’agréable.
EN IMAGES. « Impressionnant! » Des tonnes de poissons à vendre après la vidange de l’étang mayennais
Cela n’était pas arrivé depuis six ans : l’Étang neuf de Juvigné (Mayenne) a eu droit à une vidange partielle. Les poissons récupérés lors de cette opération ont été vendus au grand public, samedi 11 novembre 2023.
Dès 2 h 30 dans la nuit du 10 au 11 novembre, certains bénévoles étaient déjà à pied d’œuvre pour surveiller « le système de chasse d’eau » mis en place : « Il y a une aspiration qui se fait, et les poissons arrivent dans le canal. On les pêche ensuite à l’épuisette. »
Une carpe de 27 kg
Soixante bénévoles ont été mobilisés pour cette pêche. Il a fallu ensuite trier les poissons, les peser, puis les mettre dans des bassins différents selon leurs caractéristiques. « On n’a pas eu de mauvaise surprise, affirme Joël Moreau. C’est même une très bonne pêche : on doit en être à 15 – 16 tonnes de poissons récoltés, on n’a pas encore tout comptabilisé. Les brochets se sont bien reproduits, on a eu 400 petits sandres… Et beaucoup de grosses carpes, dont une de 27 kg ! »
Si plusieurs tonnes de poissons sont ensuite remis dans l’étang (un premier comptage faisait état de 7 à 8 tonnes à 15 h), les autres étaient vendus sur place à partir de 14 h. De quoi attirer énormément de fans de poissons.
Des poissons achetés pour différentes raisons
« Moi, je suis venu par curiosité, pour acheter à manger, explique Franck, de Chailland. Et puis, c’est impressionnant de voir l’étang vidé ! (l’Étang-Neuf a perdu jusqu’à 2 m d’eau durant la vidange, NDLR) »
Une soixantaine de bénévoles était mobilisée pour trier et vendre le poisson de l’Étang Neuf de Juvigné ce samedi 11 novembre. Une vente pour clôturer la vidange de l’étang. Cela faisait six ans qu’elle n’avait pas eu lieu
Des carpes, des brochets, des gardons et des tanches
Cela fait trois semaines que l’Étang Neuf de Juvigné est en train d’être vidangé. Près de seize tonnes de poisson ont été sorties de l’eau ! Deux ont été mises à la vente, le reste a été remis à l’eau. Environ 80 personnes ont fait la queue pour acheter carpes, brochets, gardons et autres tanches.
Un record a été battu cette année : les pêcheur ont sorti de l’eau une carpe de 27 kilos.
Certains sont venus choisir des poissons pour les cuisiner, d’autres, pour empoissonner un plan d’eau. En tous cas, il y avait le choix.
Des carpes trois kilos pour 15 € pièce. Certains ont fait des affaires.
Du côté de la pesée, il a parfois fallu s’armer de patience. Pas facile de peser quand les poissons sautent dans les casiers.
Tous les fonds de cette vente de poisson seront reversés à la communauté de communes de l’Ernée.
NATURE. TRADITION. PECHE étang de la Cazine et vente de poissons à Noth le 05-12-2021. Photos Floris Bressy. © Floris Bressy
« Ah, ça me fait toujours un petit quelque chose de voir tout ça. » Non sans émotions, Guillaume Tissier parle de son étang. Celui de la Cazine. À mesure qu’il se vide, son cœur se remplit. Pêcheur depuis longtemps mais pas depuis toujours, l’habitant de Noth se rappelle au bon souvenir de ce point d’eau qui, en ce dimanche de décembre, en est à son énième vidange. « Avant, je prenais plaisir à me baigner. Tout petit, c’était les pédalos et la plage. Maintenant, je sors la canne avec mes enfants. »
Saint-Maigrin. Pêche à l’étang, c’est parti pour l’édition 2024 !
Le fil info. Saint-Maigrin. Du jeudi 31 octobre au samedi 2 novembre, la traditionnelle vente des poissons de l’étang est ouverte au public.
Cyriane Duthoit
C’est une tradition qui remonte du Moyen-Âge, date à laquelle l’étang du château de Saint-Maigrin a été créé. « L’idée à cette époque était de faire une réserve de poisson avant le carême, amorce Alice Prévot, chargée de la communication de l’événement et membre de la famille propriétaire du domaine.
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Ma mère nous a fait un jour, une carpe dorée au vin blanc au four.
Ma sœur l’avait pêchée.
Quel régal !
Et le sandre au beurre blanc, préparé par les restaurants de la région !
Il faut signaler que ce sont les moines qui ont eu l’idée de créer ces étangs, d’une part pour le carême, mais aussi pour les vendredis, jours de « maigre ».
Les moines étaient les lettrés de l’époque, ils détenaient également le savoir des gréco-romains, leurs connaissances de la physique et autres domaines ainsi que leurs techniques.
j’ai vu le même évènement en Dordogne à l’étang de la Jemaille vers Saint Vincent de Connezac. adolescent on y allait en vélo et on fonçait avec la bécanne dans l’eau l’été, et on louait le tour aux touristes de passage pour aller boire un coup dans un bar de la Double.
C’est ça, c’est les paysans, c’est le PAYS que veulent tuer ceux au pouvoir.
A bas les tyrans !
Et ça ne se fera pas tout seul.
La France, la vraie, empoissonne les étangs, pendant que d’autres empoisonne cette même France.