Georges Bensoussan : «L’antisémitisme se pare désormais des oripeaux d’un antiracisme dévoyé»

Il aura fallu des  années pour que, hors les « fachos », on commence dans les médias  à évoquer la réalité  de la catastrophe de l’immigration, de l’islamisation que nous vivons en France.
En particulier, cela près de 20 ans  que les Juifs sont victimes, en France, de l’antisémitisme  musulman (et même 40 si l’on y rattache les crimes du palestinisme)   et c’est seulement maintenant que les bouches s’ouvrent sur le sujet, que les forteresses  de la bien-pensance sont cannonées.
Une première forteresse est en train de s’écrouler sous nos yeux: celle de la négation de l’antisémitisme d’origine musulmane.
Il en est bien d’autres à prendre, si l’on veut que notre France persiste dans son être …
En attendant chaque ligne de ce texte doit être médité, tellement, face au mensonge médiatique, politique, judiciaire,  il dit le réel :
Du « Figaro »

La Seine-Saint-Denis a perdu 80 % de sa population juive en quinze ans, rappelle l’historien.

 

 
En 2002, vous dirigiez Les Territoires perdus de la République , essai qui décrivait notamment l’apparition d’un antisémitisme culturel dans certains quartiers en France. Seize ans plus tard, vous avez signé la «tribune contre le nouvel antisémitisme» publiée par Le Parisien et vous participez au livre publié par Albin Michel sur le sujet. Diriez-vous que le temps du déni est révolu?
 
Georges BENSOUSSAN. – On aimerait le penser. Pourtant, même s’il est indéniable que quelque chose a bougé depuis plusieurs mois, je crois que les forces du déni demeurent puissantes. Elles tiennent à cette partie de la gauche sociétale qui domine encore largement l’opinion par le biais d’un grand nombre de médias au discours formaté. De ce côté-là, il faudra s’attendre à de nombreuses contorsions. Tout en déplorant l’antisémitisme («plus jamais ça»), on continuera à ne pas nommer la source du péril.
 

 

La notion de vivre ensemble n’a cessé d’être invoquée tandis que, dans les faits, les communautés n’ont cessé de se séparer. Comment expliquer ce paradoxe?
Dans une société où, pour le pire, le libéralisme économique épouse le libéralisme sociétal, il me semble que ce paradoxe n’est qu’apparent.
On invoque d’autant plus le vivre ensemble que nous ne vivons pas ensemble mais à côté les uns des autres.
La notion de «vivre ensemble» dit, comme un sous-texte, un lent processus d’éclatement de la nation.
Qui nourrit une insécurité culturelle dont les premières victimes sont les classes populaires et les classes moyennes pour lesquelles la nation demeure ce bien commun, cette forme d’harmonie collective qui leur semble aujourd’hui menacée.
 

 

Dans sa doctrine, ses ressorts, ses représentations, en quoi cet antisémitisme est-il nouveau?
L’antisémitisme qui tue aujourd’hui ne vient pas de l’extrême droite même si celui-ci demeure une réalité.
Évoquer la France comme un «pays antisémite» était jusqu’à maintenant aberrant tant les préjugés anti-Juifs n’avaient cessé de reculer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est évidemment moins vrai à l’heure actuelle.
Dans ce domaine comme en d’autres, la régression française est patente.
L’antisémitisme d’aujourd’hui est nouveau par la source et par le mode opératoire.
Par la source d’abord.
Cet antisémitisme violent est issu d’une nouvelle frange de la population française.
Il puise aux sources coraniques comme à l’histoire moderne des Juifs du Maghreb, une histoire méconnue en France où de nombreux idéologues accréditent la thèse d’une histoire apaisée que le sionisme et la création de l’État d’Israël seraient venus briser.
Qu’il y eut des moments heureux, de convivialité et d’amitié, c’est certain.
Que ces Juifs du Maghreb furent longtemps des Juifs de culture arabe, c’est certain aussi.
Il n’est pas nécessaire, pour autant, d’idéologiser ce passé ni de confondre l’histoire d’une bourgeoisie juive qui avait peu à faire avec la «rue arabe», avec l’histoire des Juifs de condition populaire, largement majoritaires, qui eux, et eux seuls, eurent à subir une vie marquée au quotidien par l’arbitraire et une forme de précarité sur fond de crainte diffuse.
Arrivé en France, cet antisémitisme traditionnel s’y est aggravé tout en se modifiant, nourri par le ressentiment né d’une intégration plus ou moins réussie, comme par le conflit israélo-arabe.
Cet antisémitisme est également nouveau par le mode opératoire: il tue (15 personnes depuis 2006 en y incluant les victimes du Musée juif de Bruxelles assassinées par un Français).
 

 

Diriez-vous qu’un antiracisme dévoyé peut nourrir l’antisémitisme?
L’antisémitisme ne parle plus le langage du racisme d’avant guerre.
Il parle au contraire la langue d’une idéologie victimaire et communautariste qui se pare des oripeaux de l’antiracisme.
Mais il s’agit en effet d’un antiracisme dévoyé.
Une partie de cet antisémitisme prétend s’exprimer au nom de l’«ouverture à l’Autre» (même si, en réalité, nombre de violences verbales antijuives dans les «quartiers» relèvent encore du basique «sale race»), voire prend appui sur la mémoire de la Shoah pour affirmer que l’État d’Israël «fait aux Arabes ce que les Allemands firent jadis aux Juifs» (sic).
Ce dévoiement de l’antiracisme va plus loin encore quand il crée un discours normatif qui fait de toute opinion dissidente un écart à la règle passible du tribunal.
Ce faisant, il nourrit la judiciarisation du débat intellectuel et à terme son rétrécissement.
Ce dévoiement est inséparable, à cet égard, d’une judiciarisation de la société qui, loin de signifier une extension des droits de chacun, traduit au contraire le règne, encore feutré, de la guerre de tous contre tous
 

.
 

La vie impossible des Français juifs dans les «territoires perdus» témoigne-t-elle d’un processus de séparation qui menace à terme toute la communauté nationale?
 
L’exode intérieur de nombreux Français juifs (la Seine-Saint-Denis a perdu 80 % de sa population juive en quinze ans) doit être corrélé au départ des 52.000 Juifs qui ont gagné l’État d’Israël ces seize dernières années.
Sans compter le nombre, inconnu, de ceux qui sont partis ailleurs.
En dépit des proclamations, probablement sincères, qui se multiplient, il y a fort à parier que les Français juifs (et d’abord, sinon exclusivement, le judaïsme populaire) seront abandonnés à leur sort tout comme la «France périphérique» (Christophe Guilluy), qui relève de la même logique d’abandon, demeurera cantonnée à… la périphérie de la vie nationale.
Taraudée par l’amertume de sa marginalisation et le sentiment de son déclin social, cette France-là, majoritaire en nombre, et qui se sent étouffer sous le poids d’un discours moutonnier («ce qu’il faut dire»), ne trouve plus guère de langage commun avec des élites culturelles et sociales de plus en plus souvent hors sol et pour lesquelles les mots «identité» et «nation» paraissent vides de sens.
 

 

Que doivent faire en priorité les pouvoirs publics?
Être des «pouvoirs publics». Exercer l’autorité, diriger, commander et faire respecter la loi.
En commençant par avoir le courage des mots, la première des digues contre le retour en force de la barbarie.
La liberté a un prix, c’est celui du combat. Que les pouvoirs publics l’assument.
Mais aussi qu’ils gardent en mémoire les diagnostics de Marc Bloch et de Georges Bernanos dressés tous les deux en 1940-1941, L’Étrange Défaite de l’un, la Lettre aux Anglais de l’autre.
Qu’ils n’oublient pas leurs mots sévères sur la trahison d’une partie des élites et sur la lâcheté du grand nombre.
Et qu’ils s’évertuent à ce que ces textes demeurent de grands textes littéraires de combat, mais qu’ils n’aient pas pour nous de valeur prémonitoire.

http://lefigaro.fr/vox/societe/2018/04/23/31003-20180423ARTFIG00267-georges-bensoussan-l-antisemitisme-se-pare-desormais-des-oripeaux-d-un-antiracisme-devoye.php

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15 Commentaires

  1. L’adjectif  » raciste  » qu’on nous colle à tout propos est l’astuce trouvée par les manipulateur au pouvoir, c’est le sésame  » ferme ta gueule  » et leur seul argument pour continuer ainsi cette immigration criminelle…

    • ce n’ est surement pas avec moi que ça marcherait
      pour moi, Raciste, c’est une sorte de lettres de noblesse, par les temps que nous vivons
      hier j’ ai assisté a une scène de racisme dégoutant
      un papillon ( piéride du chou) a repéré une papillone (citron) et il a tenté de sui conter fleurette
      cette salope s’ est barrée vite fait quand elle a compris que c’ était une autre race que la sienne….
      hé oui! c’est comme ça, partout: mamifères, oiseaux,insectes,humains, poissons,végétaux…..sauf les minéraux…et encore…. a vérifier

  2. moi je suis Rat Ciste de Montpellier !
    et je le revendique haut et et fort !!

  3. L’accusation de « racisme », comme celle de fascisme, de lepénisme, constituent les nouveaux crimes imaginaires, comme disait le révolutionnaire Le Peletier de Saint-Fargeau de la nouvelle Inquisition, « l’antiracisme ». Il ont remplacé dans la phraséologie gauchiste, les accusations de sorcellerie, d’hérésie, de schisme, d’athéisme, d’apostasie de leurs illustres prédécesseurs et modèles
    Rappelons quand même que chronologiquement le premier régime comportant toutes les caractéristiques du fascisme (dans la manière d’exercer le pouvoir, de façon totalitaire) était le régime bolchévique, qui servit de modèle au fascisme italien et au nazisme…
    Ce que les activistes de l’idéologie gaucho essaient (et malheureusement réussissent) à occulter par des torrents de propagande, parvenant à faire croire que les fascisme serait par essence d’extrême-droite, et issu uniquement de celle-ci… On appelle cela un amalgame… Eh non, il y a bien un fascisme de gauche. C’est d’ailleurs une attirance permanente, un tropisme du côté de la gauche radicale.

  4. L’antiracisme, comme son nom l’indique si on y réfléchit, n’est pas l’absence de racisme, mais un racisme inversé, à rebours. Le mot annonce la couleur, si j’ose dire…
    L’antiracisme est au racisme ce que l’antimatière est à la matière: juste une autre forme de la même chose, et pas son contraire : les deux ont la même nature de matière.
    Le contraire de la matière, c’est le vide, l’absence de matière. Le vrai contraire du racisme c’est ce qu’on pourrait appeler l’indifférentialisme : ne pas prêter attention aux différences apparentes, les ignorer.
    Or le moins qu’on puisse dire est que nos « antiracistes » sont obsédés par les différences raciales et les voient partout, cf leurs « ateliers de réflexion » interdits aux blancs et réservés aux « racisés », donc à certaines races…
    Question pour les emmerder : que faire des métis, surtout ceux tirant sur le blanc? Dans quel camp faut-il les classer: dans celui des bons, ou dans celui des mauvais?
    Ces ahuris qui se prennent pour de grands et savants intellectuels nagent dans le crétinisme, un crétinisme abyssal

  5. Sur le pont d’Avignon
    Sur le pont d’Avignon,
    L’on y danse, l’on y danse,
    Sur le pont d’Avignon
    L’on y danse tout en Coran
    Les Voilées font comme ça
    Et puis encore comme ça.
    Sur le pont d’Avignon
    L’on y danse tout en Coran
    Sur le pont d’Avignon,
    L’on y danse, l’on y danse,
    Sur le pont d’Avignon
    L’on y danse tout Coran
    Les Barbus font comme ça
    Et puis encore comme ça.
    Sur le pont d’Avignon,
    L’on y danse, l’on y danse,
    Sur le pont d’Avignon
    L’on y danse tout en priant
    xxxxxxxxxx
    les 9 papes qui y sont enterrés, ils doivent en avaler leur Kippa blanche !!

  6. Le racisme est instrumentalisé par des criminels aux pouvoirs pour pratiquer leurs méfaits criminels et se protéger contre les peuples autochtones européens qui pourraient réagir contre ces assassins aux pouvoirs, qui ont du sang sur les mains avec les crimes commis en Europe.
    Ce racisme tourne à l’insulte contre les populations européens autochtones qui osent se défendre contre les dictateurs de la forteresse Union Européenne aux pouvoirs Fascistes totalitaires.
    Qui ne manquent pas d’insultes et d’humiliations, comme la haine des autres, la xénophobie et bien d’autres saloperies que ces fascistes aux pouvoirs osent jeter à la figure des peuples européens autochtones, avec beaucoup de haine.
    Tous ceux qui ont oeuvrés avec cette saloperie de forteresse Union Européenne Fasciste contre les peuples européens autochtones, Nuremberg pour ces ordures Fascistes aux pouvoirs.
    Pour l’islam meurtrière cela fait 1400 ans qu’il est antisémite, la haine des juifs obligatoire, de tous les mécréants de la planète pour tous les musulmans du monde.
    L’examen de l’Islam tueur aurait apporté un éclairage plus que suffisant avant d’entamer l’immigration criminel musulmane en Europe par nos dirigeants.
    Nous devons dénoncer l’islam tueur, le moteur des violences et des haines des juifs, des chrétiens, des hindous, des athées, des femmes considérés comme inférieurs en Islam misogyne, de l’esclavage, de la pédophilie, d’ l’homophobie dans le monde, tout ce que les vraies civilisations refusent de l’Islam.
    L’islam est une belle saloperie pour le monde entier de ceux qui l’on inventé, que je ne considérai jamais comme une religion, mais comme une organisation de sauvages criminels attardés mentaux.
    Nos dirigeants pour accepter cette saloperie d’Islam, n’ont aucune empathie pour nos peuples européens autochtones, ni pour le reste des peuples du monde, plus que largement démontré, et les conséquences sont gravissimes en Europe.
    Tous les humains sur terre doivent avoir droit au libre arbitre et de pouvoir quitter toutes religions qui soient à n’importe quel moment, pour éviter des prisons mentale comme l’Islam génocidaire.
    Et combien ce centaines de millions d’innocents sont mort et massacrés sans aucune pitié pour cette saloperie d’Islam génocidaire de merde dans le monde.
    L’Islam c’est la haine sur pattes.
    Nous devons catégoriser l’islam parmi les grandes organisations criminels, tels comme le Nazisme, le Fascisme, le Communisme, voir autres.

  7. Pour information, en 2000, seulement 25% des enfants juifs étaient scolarisés dans des écoles privées Juives, aujourd’hui c est plus de 65% en sachant qu’il n y plus un seul bambin dans une école de la république dans le département de la Seine Saint Denis…
    La Communauté Juive a crée une structure de prise en charge des jeunes afin de financer leur écolage dans des structures privées confessionnelles…
    Indubitablement, les non-musulmans suivront ce schéma laissant les envahisseurs mahométans prendre d’assaut les groupes scolaires de la République…c’est déjà le cas dans beaucoup de ville française…atteignant 85% pour une commune près de Montpellier….
    Les abrutis qui nient le grand remplacement sont invités à se rendre sur place…

  8. Extrait:
    Le mauvais sort qui est joué à l’ami Georges Bensoussan, par la France des félons de la LICRA et de la LDH, depuis qu’il est traîné et vilipendé de procédure en procédurite, est aussi l’enjeu principal au cœur de la pétition des 300, lancée contre le Nouvel antisémitisme : mettre le doigt là où le bât blesse véritablement, au-delà des dénis en tous genres : où va se nicher l’antisémitisme musulman, dans le cadre d’une pseudo-“éducation” qui débouche sur la délinquance à grande échelle, le mépris du pays dans lequel vivent ces populations et les dérives faciles que sont l’antisémitisme, le sexisme et toutes les tares de l’importation de ce qui mine totalement le monde arabe, l’une des régions les plus attardées qui soient à cette heure

  9. Et c’est comme ça que des « idiots utiles » (pour certains), comme Mamère ou Mélenchon, parce qu’ils n’aiment pas leur congénères, deviennent des complices d’antisémites.

  10. C’est que l’antisémitisme se déguise sous la forme de l’antisionisme.
    Les antisionistes n’osent meme pas afficher ouvert;
    Sous couvert de critique envers Israel, beaucoup de gens se cachent derrière l’antisionisme qui n’est que de l’antisémitisme déguisé.

  11. Georges Bensoussan en est à son deuxième procès, en appel cette fois, pour avoir prononcé ces phrases :
    « Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret.
    Il se trouve qu’un sociologue algérien, Smaïn Laacher, d’un très grand courage, vient de dire dans le film qui passera sur France 3 :
    “C’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère”. »
    Ces phrases prononcées dans l’ émission  » Répliques « , de France-culture, en octobre 2015 .
    Ah, si seulement il était dans le Camp du Bien, comme ceux qui occupent les facs, qui saccagent tout, partout, au nom de  » l’antiracisme « .
    Il ne risquerait rien.
    Pas plus que Christine si elle avait dit – à la place de  » islam assassin  » –
     » France assassin « .

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