Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz annonce la fin de l'euro pour 2017

Nouvelle positive…

Pour le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, «la fin de l’euro n’est qu’une question de temps»

Mal conçu au départ, ignorant les spécificités de chaque pays, entraînant l’Europe vers le déclin… L’économiste de renom dresse un portrait très sombre de l’euro, tout en jugeant très crédible l’hypothèse de sa disparition avant la fin de l’année.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a publié le 30 décembre dernier une tribune dans le magazine Fortune dans laquelle il se montre très pessimiste sur l’avenir de l’euro, allant jusqu’à prédire que 2017 pourrait bien être l’année de l’effondrement du projet de monnaie unique.

Déjà il y a une vingtaine d’années, Joseph Stiglitz avait émis de sérieux doute sur la viabilité de la devise européenne. En 2016, à nouveau, il a sonné la charge contre la monnaie unique en publiant L’Euro : Comment une monnaie unique menace le futur de l’Europe. Il constate désormais que la zone euro s’est montrée incapable d’absorber le choc de la crise économique de 2008 dont elle subit encore aujourd’hui les conséquences. «Le résultat est que les pays riches s’enrichissent, les pays pauvres s’appauvrissent, et à l’intérieur de chaque pays, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent», a-t-il déploré.

Rappelant que l’Irlande et l’Espagne étaient en excédent budgétaire avant la crise, il souligne que «c’est donc la crise qui a provoqué l’endettement et non l’inverse». «L’euro s’est construit sur une croyance : celle selon laquelle, si les gouvernements maintenaient leur déficit sous les 3%, leur endettement sous les 60% et leur inflation sous les 2%, le marché garantirait la croissance et la stabilité – or ni ces chiffres ni la logique sur laquelle ils s’appuient n’ont de fondement dans la théorie ou dans la pratique», affirme-t-il. Finalement, l’euro était avant tout un projet politique, mais dépourvu de solidité économique. 

Tout s’est fait sur «l’espoir que la discipline fiscale et monétaire permette une convergence». Or cet espoir était infondé, car il ignorait la «convergence intellectuelle» entre les différents pays, leurs différentes traditions et leurs différentes sensibilités. «Ce qui peut être perçu comme une bonne politique en Allemagne ne l’est pas forcément ailleurs, et ces différences sont très anciennes – je ne les ignorais pas moi-même lorsque je travaillais à l’OCDE», a-t-il regretté.

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi»

Outre les défaillances structurelles et le choc de la crise, les politiques conduites n’ont fait qu’accentuer les difficultés économiques de l’Europe. Joseph Stiglitz n’hésite pas à critiquer de manière assez sévère les politiques de rigueur mises en place dans certains Etats européens, en tête desquels l’Allemagne d’Angela Merkel. «L’austérité, dont l’Allemagne pensait qu’elle ramènerait rapidement la croissance, a misérablement échoué dans tous les pays où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées par la plupart des économistes sérieux du monde entier», note-t-il, dénonçant également l’échec contre-productif des réformes structurelles mises en place ailleurs.

L’austérité a misérablement échoué partout où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées

«La conséquence est donc que beaucoup de pays ont vu leur croissance flancher et leur balance commerciale basculer du mauvais côté», indique le prix Nobel, qui met ces piètres résultats en parallèle avec les objectifs initialement annoncés de prospérité et de stabilité grâce à l’euro. Si certains événements sont extérieurs, c’est pourtant bien l’euro qui en a aggravé leurs conséquences. Dernier exemple en date, la crise des réfugiés, qui a augmenté la pression sur des économies «où le taux de chômage est déjà élevé, et qui rechignent donc à voir arriver de nouveaux travailleurs pour des emplois bons marché».

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi» conclut Joseph Stiglitz, qui déplore le manque d’ambition et de perspective dans les réformes conduites. S’il émet l’idée que les gouvernements européens puissent se ressaisir et changer de cap, il estime néanmoins que «cela est désormais aussi probable que l’inverse, c’est à dire que les politiques décident d’y mettre un terme». A cela s’ajoute l’essor de forces politiques nouvelles que l’économiste qualifie de «dissidentes» par rapport aux «partis centristes de gauche et de droite» qui dirigent la plupart des Etats européens. 

La conclusion de l’économiste, qui se refuse à faire toute prédiction dans le contexte d’incertitude actuelle, n’en demeure pas moins sombre pour la monnaie unique. «Ce n’est sans doute plus qu’une question de temps avant que l’Europe se retourne sur son passé et voie l’euro comme une expérience intéressante et pleine de bonnes intentions, mais ayant échoué – et cela au grand détriment des citoyens et de la démocratie».

https://francais.rt.com/economie/31623-pour-prix-nobel-economie-joseph-stiglitz-fin-euro-question-temps

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18 Commentaires

  1. La monnaie unique n’est pas pour enrichir les européens, mais pour centraliser un pouvoir totalitaire, une dictature Fasciste.
    La monnaie européenne est là pour supprimer la souveraineté économique des pays européens, comme d’ autres souverainetés des européens.
    Un pouvoir centralisateur n’est jamais pour la démocratie.

  2. Faudra pas compté sur moi pour rembourser un assignat aux preteurs puisque ceux qui empreinte sont les complices de l’escroquerie

  3. S’annonce aussi une énorme crise financière !
    Tous les pays occidentaux ont d’énormes dettes…
    Les plus importantes (>80% du PIB en 2015) par ordre alpha, essentiellement en Europe :
    – Autriche : 83%
    – Belgique 107%
    – Croatie 90%
    – Chypre 108%
    – Espagne 101%
    – France 98% (2170 milliards 2ème trimestre 2016, 98,4% du PIB)
    – Grèce 171%
    – Islande 81%
    – Irlande 101%
    – Italie 136%
    – Portugal 129%
    – Ukraine 95%
    – RU 91%
    La zone Euro, en gros 91%…
    (Allemagne 72%)
    Le pire, le Japon : 228% (mais dette détenue par les japonais essentiellement si ma mémoire est bonne, sa dette extérieure est faible !)
    La Russie entre 7% et 20% !!!!
    USA 104%
    Canada 91%
    Ces données fluctuent légèrement selon les sources mais se recoupent sauf pour la Russie !

  4. N’étant pas spécialiste mais j’ai compris depuis longtemps que la monnaie unique et commune ( Euro ) allait nous paralyser dans un carcan don les clés serait ailleurs . Imaginons De Gaulle après mai 68 dans impossibilité de dévaluer ou Mitterrand ne pouvant pas faire ses trois dévaluations tous deux obligés d’emprunter ! adieu l’indépendance nationale chère a De Gaulle .
    Conclusion nous ne pourrons jamais nous en sortir sans revenir a une monnaie nationale c’est a dire remettre le levier de la boite de vitesse du véhicule France levier scié par des petits malins irresponsables pour ouvrir notre pays a la finance internationale guidée par les lobby de Bruxelles .Le prix de cette charmante idée fut le chômage la misère et les restaurants du cœur et des riches de plus en plus riches et en prime un pays en déclin permanent qui a tout perdu , en premier son acier et les trois quart de son industrie , beau résultat les cabris !

  5. ceiie saloperie a ete créer pour les possédants les riches et les poliiichiens véreux et leurs copains voleurs

  6. Certains milieux financiers extérieurs à l’UE ont intérêt à couler la zone euro, il est bon de se rappeler que l’actuel président de la BCE Mario Draghi vient de chez Goldman Sachs, ceci peut expliquer cela…

  7. Voilà une nouvelle qu’elle est bonne aussi en ce début d’année …. A la vérité ça dépend pour qui.
    Ça y est l’esclavage moderne ayant été mis déjà en place ; un pas de plus est franchi : Merkel organise la délocalisation à domicile.
    Ligne de départ : l’Allemagne ; objectif les combien 18, 25, 30, 40 ; (combien de fédérations européennes à propos ; on en arrive à en perdre le compte ); bref ! line d’arrivée « TOUTES les FÉDÉRATIONS d’Europe » . Qui suivra, L’Italie ? La France, l’Espagne….
    ::http://www.frontnational.com/2017/01/salaire-des-migrants-merkel-organise-la-delocalisation-a-domicile/
    Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen.
    le gouvernement allemand souhaite à présent remettre en cause le salaire minimum pour les prétendus « réfugiés » arrivés en masse depuis janvier 2015. Si on note que seulement 34 000 des 1,2 millions des immigrés clandestins travaillent, il semble donc qu’Angela Merkel ait trouvé la solution miracle pour inciter à l’embauche des immigrés illégaux avec des salaires de misère, et l’impact qui en résultera pour tous les Allemands.

    • Merci à vous les grands esprits se rencontrent je viens de mettre en ligne un article sur le sujet

  8. Et comme d’habitude le FN a vu juste alors que les autres partis ne veulent pas le comprendre et préfèrent piller le contribuable.

  9. Il est temps de conserver une pièce de chaque, histoire de garder un souvenir de cette atroce expérience. Et puis, les numismates se les arracheront dans quelques dizaines d’années.

    • OUIIIIII !!! comme numismate j’ai été très pro-européen: tout plein de nouvelles monnaies à collectionner, c’était une aubaine…
      Et toujours comme numismate, je me réjouis de la fin de l’euro: encore toute une floppée de nouvelles monnaies à collectionner, nouvelle aubaine !!
      Numismates de France et de Navarre, votez tous pour Marine, la sortie de l’euro et le retour aux monnaies nationales, vos collections vous diront merci (et pas qu’elles) !

  10. Depuis longtemps Marine prévoit que l’euro va se casser la gueule..en disant qu’il vaudrait mieux en sortir avant pour éviter les dégâts mais la secte des bien pensants et des non agissant ont poussé des cri d’orfraie !Nous y arrivons et plus dure sera la chute!!!!!!!!

  11. « C’est la crise qui a provoqué l’endettement et non l’inverse »,
    En effet, la liste des pays surendéttés s’allonge et beaucoup sont au bord du gouffre.
    Le Président de l’Institut Économique Allemand (IFO) Clemens Fuest, estime que l’Italie pourrait quitter la zone euro.
    Pour l’éviter, il suffirait que l’UE lui octroi des aides mais Monsieur Fuest s’y oppose il a déclaré lors de son interview accordé au quotidien Tagesspiegel:
    « Avec l’approbation d’un plan de sauvetage pour l’Italie, le Bundestag ferait peser un risque sur les contribuables Allemands, dont on ne connaît pas le montant et qu’il ne peut pas contrôler, il rajoute que les députés Allemands devaient se refuser à signer un tel plan »…
    Récapitulons, l’Allemagne s’est toujours opposée à aider la Grèce (en tenant les mêmes propos : protéger les contribuables Allemands),
    Aujourd’hui c’est au tour de l’Italie de tirer la sonnette d’alarme, mais il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, alors, fidèle à elle-même, l’Allemagne, annonce qu’elle ne dérogera pas à ses principes et se montre tout aussi déterminée à ne pas vouloir lui tendre une bouée de sauvetage.
    Malheureusement, d’autres pays ne tarderont pas à suivre, l’Europe part en biberine…
    L’Union devait prétendument créer la force, c’est tout l’inverse qui s’est produit, plus dure sera sa chute.

  12. Je les dit depuis que j’écris sur RR chez Christine !
    j’ai toujours dit que l’Euro va s’autodétruire suite que je suis sur le terrain et pas planquer derrière un bureau !!!
    Vive le nouveau Franc Français et que cette monnaie de singe qui s’appelle euro soit détruite une bonne fois pour toute et j’ai toujours dit l’euro à été créer pour les financiers et politiques pour qu’ils puisse encore mieux voler le peuple Français .

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