Demande pour que Dahmane soit déchu de la légion d’honneur

Bernard  DICK

à

M. le Grand Chancelier

La Grande Chancellerie

de la Légion d’Honneur

1, rue de Solférino

75700 PARIS 7e SP

Monsieur le Grand Chancelier,

« La Légion d’honneur est la plus haute décoration française. Elle récompense, en un grand brassage national, les mérites acquis par les citoyens, en dehors de toute considération sociale ou héréditaire et ce, dans tous les secteurs d’activité du pays. ».

Nous venons de constater que l’un des membres de votre honorable institution a eu un comportement en contradiction absolue avec votre éthique.

Monsieur Abd-el-Rahmane Dahmane, membre de votre institution, demande aux musulmans de porter une étoile verte pour protester contre le débat sur laïcité et islam que le chef de l’Etat vient de confirmer. M. Dahmane insulte ainsi les morts de l’Holocauste et montre à visage découvert son militantisme au service de l’islam.

Nous vous demandons, Monsieur le Grand Chancelier, l’exclusion de M. Abd-el-Rahmane Dahmane de votre institution car il déshonore La Légion d’Honneur.

Veuillez agréer, Monsieur le Grand Chancelier, mes sincères salutations.

Bernard Dick

Membre de Résistance Républicaine

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5 Commentaires

  1. Chere Madame,

    Je vous recommande la lecture d’un ouvrage écrit par Mélanie Phillips (journaliste Britannique) qui s’intitule : « The World turned Upside Down » (le monde a l’envers).
    L’ouvrage en 4 parties insiste un peu trop sur le conflit Israélo-palestinien et j’aurais aimé que se soit plus court je dois dire. Le point de vue donné est clairement l’Israélien mais si on lit ce livre avec un regard critique, la partie certainement la plus intéressante c’est l’explication qu’elle donne quant a la perte de bon sens dans nos sociétés occidentales. Une perte de bon sens qui n’existe pas en Orient, bien au contraire.

    Nous devons élargir notre compréhension du monde dans lequel nous vivons. La solution ne passe pas seulement par la mise en pratique de lois existantes, en l‘occurrence celle de 1905 pour ce qui concerne l’actualité mais regarder plus loin. On se focalise sur ce débat qu’est la place de l’Islam en France alors qu’on devrait tout d’abord se demander pourquoi l’Europe sera arabo-musulmane dans moins de 50 ans, débat ou pas débat malheureusement, et quelle part de responsabilité, nous citoyens européens essentiellement de race blanche, avons dans ce changement radical qui s’annonce avec le risque prophétique d’Enoch Powell, de faire ‘couler des rivières de sang’ en conséquence. Moins controversée, Jacqueline de Romilly disait elle aussi craindre un retour a la barbarie juste avant sa mort l’année dernière, Mélanie Phillips ne dit pas autre chose mais explique la raison de sa certitude.

    La plupart des auteurs ‘pessimistes’ disent qu’ils sont convaincus que la civilisation occidentale est clairement sur le déclin. Mélanie Phillips a la clairvoyance et surtout le courage de dire que l’Islam est surtout en train de combler un vide spirituel. Et elle a raison quand elle affirme qu’en délaissant notre propre religion fondatrice, la Chrétienté, au profit d’une recherche éperdue et fort arrogante du ‘rationnel’ qui finit par butter la ou la science ne peut répondre, nous avons complètement perdu nos repères, au point d’en être arrivé au non sens actuel et terrifiant ou les bourreaux sont mieux traités que leurs victimes. D’ou d’ailleurs le titre de son livre, le monde a l’envers.

    Loin d’être un partisan des religions en général, je suis moins catégorique quand il s’agit d’analyser les conséquence de notre éloignement de la dite religion. Attention je ne parle pas ici d’alimenter un fond de commerce que j’estime responsable de beaucoup de maux, mais uniquement de spiritualité. Je crois fermement que l’on peut être laïque sans pour autant être athée ou du moins sans pour autant estimer que tout ce qui vient du religieux est a proscrire. Si nous ne croyons plus en quelque chose qui nous dépasse en tant qu’être humains, il ne faut pas s’étonner de ne voir personne ou presque vouloir se battre pour un idéal qui n’existe plus et que la chrétienté nous donnait d’une certaine manière. Plus nous nous éloignons de la spiritualité avec pour conséquence de nous tourner vers plus d’individualisme, plus le musulman se rapproche de l’Islam car il ne veut pas que ses enfants fassent la même erreur et vivent dans une société ‘décadente’ sans repères et, nous le prouvons tous les jours, sans avenir. Encore une fois, l’Islam remplit un vide considérable créé par nos sociétés consuméristes et sans âme ce qui ne serait pas une mauvaise nouvelle si cette religion était vraiment une religion d’amour et de paix. Cela nous en sommes les seuls responsables.

    Et je persiste a penser que l’immigration massive est aujourd’hui le meilleur moyen techniquement de permettre au continent européen de survivre. C’est le calcul que font les politiques qu’on imagine plus idiots qu’ils ne sont. Au contraire, ils sont subtils et nous mentent sciemment car le peuple aurait du mal a affronter la réalité de la catastrophe. Certes ce calcul démographique nous enchante pas bien entendu, on aurait préféré qu’ils choisissent de faire immigrer des danoises ou des suédoises plutôt que des soldates de l’Islam en burqa mais posons nous la question quand même – auraient-elles été tout simplement candidates ? Non bien sur car elles sont aussi égoïstes et individualistes que nous (et aussi paumées), seul le pauvre a intérêt a voir ailleurs si l’herbe est plus verte et aujourd’hui le pauvre est africain. Si les africains étaient bien chez eux, seuls une poignée de fanatiques auraient traversé la méditerranée pour y implanter un califat, les autres seraient resté chez eux a boire le thé a la menthe dans des verres en crystal de bohème, tous n’ont pas l’esprit colon, Islam ou pas Islam.

    Donc le remplacement de population qui est en train de s’opérer, ce n’est pas seulement la faute des politiques. Qui ne croit plus a rien, ne fait plus d’enfants par égoïsme ou par peur du lendemain, qui interrompt de nombreuses grossesses sans prise de conscience ou d’état d’âme, en d’autres termes, qui n’a plus le moral pour faire des enfants qui, nous pensons, souffrirons encore plus que nous dans ce monde qui nous échappe ? Nous. Nous imaginons l’avenir et nous nous résignons a ne pas y projeter des enfants – nous nous suicidons par génération interposée, rien de moins.
    Toutes les projections le montrent, si nous devions dépendre uniquement des naissances d’enfants blancs ‘de souche’ pour simplifier, le continent Européen deviendrait consanguin a court terme. La faute d’abord a nous. Nous pourrions nous aussi faire 8 enfants et accepter de vivre différemment – mais nous voulons conserver notre indépendance, vivre mieux plutôt que de vivre nombreux sans réaliser que nous faisons dans le court terme et que cette attitude nous condamne irrémédiablement. On a pendant des années conspué la morale chrétienne qui nous étouffait et c’est l’absence de morale qui va finalement nous achever. Mais combien sommes nous a arriver a cette conclusion et parmi ceux qui la partagent, combien sont ceux qui sont prêts a tout faire pour changer d’attitude ? Une poignée, une goutte d’eau dans l’océan…Si rien ne change l’Islam sera vainqueur par K.O., c’est juste que nous n’avons pas la lucidité pour l’admettre.

    Mélanie Phillips le pense comme moi ; sans spiritualité point de Lumières, de guide et de destin commun. Sans Lumières point de civilisation. Nous sommes déjà en respiration artificielle et renverser la vapeur nécessiterait a la fois une volonté politique et un retour aux sources de notre civilisation quoiqu’en pense certains laïcards que je qualifierais d’extrémistes. Exactement le contraire de ce qui se déroule sous nos yeux.

    • Cher monsieur, non l’immigration n’est pas la seule chance pour nous tout simplement parce que la planète demande précisément que nous devenions moins nombreux. Et avant que 60 millions d’habitants deviennent consanguins il passera de l’eau sous les ponts et il restera tojours la solution de l’exogamie qui n’a rien à voir avec l’immigration.
      ChristineTasin

      • De tous temps, l’immigration a été présente en France et n’a pas posé de réels problèmes car la volonté de s’assimiler était farouche étant donné que le modèle Français et son héritage des lumières aspirait au respect dans le monde entier et que la conjoncture économique était favorable. La France rayonnait et tout le monde ou presque ‘voulait en être’. Ce n’est plus le cas.
        Pour aspirer au respect et pour donner envie a des millions d’immigrés de devenir fondamentalement français il faudrait déjà que nous n’ayons pas honte d’être ce que nous sommes (repentance permanente, esclavagisme, colonialisme et j‘en passe) et aussi il nous faudrait éviter d’oublier d’ou nous venons et savoir ou nous voulons aller. En cela, l’égalitarisme, le relativisme culturel et le politiquement correct sont des poisons qu’il convient de combattre autant que l’Islam radical…or il n’en est rien.

        Tout simplement nous subissons une immigration qui apporte plus de problèmes qu’elle n’apporte de bénéfices (malgré les chiffres ahurissants d’un Henri Weber qui y croit encore), mais convenez que sur le principe, l’immigration en elle même n’est pas une mauvaise chose. Vous me rétorqueriez sans doute que dans un pays ou le taux de chômage atteint des sommets, faire venir de nouveaux immigrés et leurs familles est une aberration. Certainement mathématiquement parlant mais c’est moins sur si on y regarde de plus près. Si l’on considère que le monde changera avec ou sans nous, il nous faut trouver de nouvelles idées pour ne pas être écrasés économiquement par les nouveaux pays émergents, Chine en tête. A la main d’œuvre bon marché il nous faut opposer des esprits entreprenants et géniaux pour garantir un semblant de qualité de vie chez nous. Il me semble que votre combat, notre combat, serait plus crédible s’il partait du postulat que notre vieux continent Européen, malgré plus de 5 siècles de domination qui l’on rendu riche et prospère, risque fort de devenir le tiers monde d’une Asie conquérante et notre mode de vie auquel nous tenons tant, balayé. Il serait honnête d’informer la population de ce risque bien réel de relégation sans précédent dans l’histoire de l’humanité plutôt que de persister a croire que la soupe va continuer d’être servie chaude et en abondance parce qu’on se sera opposé a la montée des communautarismes. Non pas que ce combat soit inutile, bien au contraire, mais parce que ce combat n’a aucun sens s’il ne prend pas en compte les changements démographiques, politiques et économiques en cours au delà des seules frontières de la France.

        Ainsi, si vous me permettez d’extrapoler et de revenir sur l’immigration, qui pourrait décemment s’opposer a l’entrée sur notre sol de futurs prix Nobels et d’entrepreneurs géniaux s’ils pouvaient permettre grâce a leur intelligence de tenir bon face a la montée des puissances émergentes en créant ce qu’ils ne sont pas encore capable de fabriquer, en gardant toujours une longueur d’avance sur eux et en créant ainsi des emplois en France et au delà, en Europe ?

        Ce que nous refusons de mettre en œuvre sous couvert d’un humanisme suicidaire, c’est une politique réellement discriminante qui permettrait de faire le choix entre ceux qui peuvent rentrer et ceux qui doivent rester a la porte, quitte a renvoyer manu militari ceux qui auraient trahi le contrat républicain que nous aurions passé avec eux. Ce n’est pas pour demain…

        • Evidemment, la faute n’est pas à l’immigration conquérante que nous subissons, mais bien de la lâcheté et de la honte dont font preuve les représentant de la civilisation qui les accueille. Bien sûr que la civilisation européenne ne peut vivre si elle n’a pas une opinion haute et conquérante d’elle même. Et cela manque cruellement en notre temps.
          Mais cette perte de valeurs religieuse que vous remarquez n’a pas été la cause directe de l’effondrement de notre vieux continent et de notre pays. La séparation de l’Eglise et de l’Etat date pourtant de 1905, et, entre temps, malgré les guerres, nôtre Europe et notre nation n’ont jamais été aussi puissantes dans le monde.
          L’idée que l’immigration sous sa forme actuelle pourrait être la seule solution pour sauver l’Europe part d’un constat erroné: notre continent au bord du déclin, serait bientôt le maillon faible dans notre monde, face à tant de puissances économiques en pleine émergence. La solution serait ainsi se succomber à la tentation du nombre de la production et de la croissance (plutôt pâle en ce moment, malgré l’immigration), ainsi qu’a l’idéologie totalisante de nos voisins pour reprendre le dessus.
          Deux choses: Cette faiblesse idéologique ne dépend pas tant de nous que de nos politiques qui, en favorisant la honte plutôt que la fierté nationale, et la nouvelle religion plutôt que la puissante idéologie patriote (dont l’efficacité a été prouvée en temps de crise). On pourrait considérer les deux comme équivalente, à ceci près qu’objectivement, la deuxième constitue un progrès et la première, une régression.
          Ensuite, l’idée du déclin Européen sur les plans politiques, culturels, idéologiques et économiques, suppose que notre terre est inépuisable, et pourrait survivre au « toujours plus ». Or, il est constaté par les plus grands savants, que l’ère de l’abondance touchera bientôt à sa fin: Plus de pétrole, de charbon ou d’uranium, mais aussi plus de cuivre, d’aluminium, et des terres rares qui font aujourd’hui condition même de notre technologie informatique. Le réchauffement climatique en plus, ainsi que de multiples catastrophes biologiques et environnementales dans les fameux pays « émergents », sans compter des troubles sociaux font que le dépeuplement de nos pays est plus une chance qu’un fardeau: Plus de terre pour moins de personnes, et peu de personnes avec plus de patrimoine, voilà l’avenir. Quand la réalité aura montré à l’homme que son opulence n’était qu’illusion, il faudra que celui-ci vive autrement, peut-être plus à la manière d’autrefois, dans bien des aspects de sa vie, et l’Europe est encore, la première à s’y diriger avec le plus de sûreté et d’espoir. L’occident ne meurt pas. Tel un organisme obèse et tuméfié par l’abondance, il fait de l’autolyse comme on dit dans le jargon médical. Et on veut « guérir » cette autolyse par plus d’abondance, plus de production, de besoins, comme si dans le jeu de la compétitivité, nous pourrions encore aujourd’hui, être les rois.

          Pourtant, c’est vers cela où nous allons. Et le jour où les véritables crises apparaîtront, j’espère qu’il ne sera pas trop tard pour l’occident.

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