Russie/Ukraine : que va faire Trump ?

Tout d’abord, je souhaite présenter mes excuses aux lecteurs de RR et d’ailleurs, pour avoir manqué à la doctrine de la géopolitique. En effet, la géopolitique est un plat qui se mange froid, qui ne tolère aucune réaction à l’émotion, à l’instantané. J’ai manqué à cette doctrine par mon article du 2 juin 2025 sur les attaques par l’Ukraine dans les terres russes. Qui n’a jamais fait d’erreur dans ce domaine, me jette le premier la pierre. S’il y a une certitude, c’est que les erreurs et fausses informations sont quotidiennes dans les médias de grands chemins, pire, ils ne les reconnaissent jamais. Nous avons au moins l’honneur de présenter nos excuses.

Sylvia Bourdon

Cela étant dit, je souhaiterais revenir d’abord sur l’attentat contre l’hélicoptère du Président Poutine, alors qu’il se rendait dans la région de Koursk. Attentat majoritairement passé sous un silence assourdissant en occident collectif dégénéré. Encore une humiliation de la Russie aussi gratuite qu’inutile. Également, me semble-t-il indispensable, évoquer les attaques dites « ukrainiennes » sur le territoire russe. En effet, j’exprimais mes doutes le jour même à Christine Tasin, après la publication de mon article sur le sujet. Je trouvais anormal que les médias russes en anglais ou allemand restaient silencieux sur cette attaque « ukrainienne », à des milliers de km des lignes de front, le front, où la Russie gagne son opération spéciale depuis toujours. Ce qui est bien entendu contesté par les médias de grands chemins de l’Occident collectif dégénéré. J’ignore comment, à la fin, ils devront reconnaître leurs manipulations russophobes primaires sans perdre la face, mais ils devront bien l’admettre. En contrepoids, entre le 4 et 5 juin, toutes les chaines de ré informations de ma connaissance, qu’elles soient allemandes, françaises, italiennes ou anglo-américaines sont unanimes. L’attaque spectaculaire à des milliers de kms du front, sur les aérodromes abritant du matériel de lancement de missiles nucléaires porte la signature du MI6 et non celle de la CIA, c’est ce qu’affirme Donald Trump durant sa dernière conversation avec le Président Poutine. Il suffit de voir le tweet jubilatoire de l’ignoble BOJO pour comprendre.

https://x.com/BorisJohnson/status/1929243001219350845

Les dommages matériels sont très loin d’être ceux annoncés. « Ce n’était qu’une opération de relations publiques ukrainienne », comme croit le savoir le Col.  Douglas McGregor. Cette audacieuse action a tout de même secoué Moscou et le Président Poutine, qui ne peut laisser l’attaque sans réponse. Personne ne s’attendait à une intervention à l’intérieur de ce vaste pays. Les Ukrainiens ont voulu montrer qu’ils étaient capables de frapper la Russie, n’importe où, n’importe quand. Cela dit, comme ils sont incapables de remettre en œuvre une seconde fois une telle attaque, ils devront en rester là. L’objectif de l’Occident collectif dégénéré de saboter les négociations d’Istanbul a également échoué, puisqu’elles n’ont pas été interrompues. Ni par les actes terroristes sur les Ponts de Briansk et de Crimée. Cependant, Scott Ritter souligne que pour ce qui concerne les attentats terroristes des deux ponts, c’est bien la CIA qui était à l’œuvre, puisque les explosifs étaient de marques américaines et que la CIA possède plusieurs antennes en Ukraine. Ce sont ses agents qui ont aidé les Ukrainiens. Ensuite, Scott accuse les dégénérés d’avoir violé 1 sinon 2 points de la doctrine nucléaire russe. Ici, c’est le MI6 qui est désigné.

Pourquoi la Russie a-t-elle réactualisé sa doctrine nucléaire ? Il semblerait que personne n’a pris en considération cette révision. Les Russes ne bluffent jamais. Ils font ce qu’ils disent et disent ce qu’ils font. Ils ne sont pas dans la communication permanente, comme c’est le cas en occident collectif dégénéré.

La mise à jour de la doctrine nucléaire de la Russie a été prévue par le Président Poutine, dans des commentaires du 25 septembre 2024. La publication eut lieu quelques jours après que l’on eut appris que Joe Biden (ou ceux qui dirigeaient les USA à sa place) avait décidé d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles de longue portée fournis par les États-Unis pour frapper des cibles plus profondément en Russie, afin de contrecarrer les attaques russes en cours sur le territoire ukrainien. La Russie avait prévenu qu’une telle action des États-Unis changerait la nature du conflit.

La doctrine nucléaire réactualisée, comprend un libellé affirmant que la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires, non seulement en réponse à une attaque nucléaire, mais aussi pour répondre à une attaque par des armes conventionnelles, qui crée une menace critique pour sa souveraineté et intégrité territoriale, ou à celle de l’allié de la Russie, le Bélarus. La version précédente de la doctrine sur les armes nucléaires de la Russie, publiée en 2020, se réservait le droit d’utiliser des armes nucléaires si une attaque contre la Russie menaçait l’existence même de l’État.

Moscou : Le Président Poutine, a qualifié les deux attaques sur le Pont de Briansk et celui sur une petite partie de la fondation du Pont de Crimée, d’attaques terroristes. Sur cette partie, le secrétaire d’état Rubio a présenté ses condoléances à son homologue Lavrov. Ce qui signifie que les États-Unis n’approuvent pas ces actes terroristes. Et que la Maison Blanche n’était pas informée des manigances de ses antennes en Ukraine. Mais comme l’explique toujours si bien et avec une virulence hostile Scott Ritter, contre cette agence, que c’est une institution de criminels, de mafieux de la pire espèce qui sème désordre et mort à travers le monde, un état dans l’état, auquel il arrive de monter des coups tordus, sans en avertir leurs présidents.

L’attaque en revanche sur les aérodromes est considérée comme cible militaire. C’est de bonne guerre, si j’ose dire.

Cependant, la nouvelle doctrine nucléaire de la Russie datant de 2024 est claire. Ce qui me fait affirmer, que nous avons la chance d’avoir Vladimir Poutine à la tête de la Russie. Une tête moins froide, moins patiente, et il y en a, par exemple Dimitri Medvedev, aurait agi de manière radicale, comme le laissent entendre à chaque fois ses tweets explosifs, dont voici celui du 3 juin dernier sur Telegram :

Traduction :

À tous ceux qui s’inquiètent et attendent le châtiment. Vous devez vous inquiéter – c’est la vertu d’une personne normale. Le châtiment est inévitable. Il est important de se rappeler :

1. Notre armée progresse activement et continuera de progresser. Tout ce qui doit exploser va certainement exploser, et ceux qui doivent être exterminés disparaitront.
2. Les négociations à Istanbul sont nécessaires, non pas pour un compromis de paix sur des conditions irréalistes inventées par quelqu’un, mais pour notre victoire rapide et la destruction complète du gouvernement néo-nazi. C’est le sens du Mémorandum russe, qui a été publié hier.

Passons à Istanbul :

Voici les conditions du mémorandum russe publié.

Traduction :

1          Neutralité permanente de l’Ukraine, y compris une interdiction constitutionnelle formelle d’adhérer à des alliances militaires telles que l’OTAN ou d’accueillir toute présence militaire étrangère.

2          La résiliation de tous les accords internationaux qui entrent en conflit avec ces dispositions sur la neutralité.

3          Garanties juridiques que l’Ukraine restera un État non nucléaire, avec une interdiction de toute mise au point, réception, transit ou déploiement d’armes de destruction massive.

4          Des limites strictes quant à la taille, à la structure et à l’armement des forces militaires ukrainiennes, et la dissolution de ce que la Russie appelle les « formations nationalistes. »

5          Pleine protection des droits, des libertés et du statut de langue officielle pour les populations russophones en Ukraine.

6          Interdiction législative de ce que la Russie qualifie de « glorification du nazisme » et de dissolution des organisations et partis nationalistes.

7          Levée totale de toutes les sanctions économiques occidentales imposées depuis le début de la guerre.

8          Renonciation mutuelle à toute demande d’indemnisation ou de dommages de guerre.

9          Amnistie pour les personnes déplacées et les « prisonniers politiques. »

10        Levée des restrictions contre l’Église orthodoxe sous le patriarcat de Moscou.

11        Restauration complète des relations diplomatiques, commerciales, énergétiques, de transport et autres, y compris le transit par les États tiers.

.

Washington

 : Dans le même temps, Donald Trump présente des réactions bizarres envers la Russie et l’Ukraine. Je passe sur le « Putin is Crazy » ou sur le « What ever comes out of his mouth is insane »sur Zelensky.  Je souligne particulièrement sa position, qui a consisté à déclarer qu’il n’était pas au courant de l’attentat en forme d’essaim de drones contre l’hélicoptère de Vladimir Poutine. Comment le Président des États-Unis d’Amérique peut-il ignorer une tentative d’assassinat sur son homologue russe ? Ce que le Président Trump déclare n’a ni queue ni tête et aucun rapport avec la réalité. Et même s’il avait été mis à l’écart de ce qui est communément admis désormais comme une opération CIA, son premier réflexe aurait dû présenter sinon des excuses au Président Poutine, au moins montrer un esprit compassionnel ! Rien de tout cela, silence radio. A-t-il oublié que lui-même fut l’objet d’une tentative d’assassinat de ses opposants les plus féroces ?

https://www.youtube.com/watch?v=ZrZ8haDTEGo

Quant au Général Flynn, ce dernier déclare que Trump doit lancer une enquête criminelle sur ceux qui lui ont caché des renseignements au sujet de l’attaque par drone de style Pearl Harbor contre les sites nucléaires russes. La CIA est clairement visée.

Source

Le colonel McGregor, lui, insiste sur le fait que Zelensky essaye d’entrainer les États-Unis directement dans sa guerre. Il continue en affirmant que Zelensky n’est pas stupide, il sait bien que l’Europe n’a rien à lui offrir en matière militaire. Elle a déjà tout donné, sauf le nucléaire. Je me demande dans quel état se trouve notre arsenal nucléaire ? Ce  « leader » montre à sa  manière, qu’il est  indifférent à son pays, que seul son nombril compte.

Dans un océan de problèmes planétaires dont l’origine des origines trouve ses racines aux États-Unis, plus précisément à Washington D.C 20505,   Trump doit se frayer un chemin, et il a bien du mal. Nous sommes très loin de ses tarasconades de campagne et de début de mandat. Rien ne fonctionne comme il le voudrait. Le deep-state qu’il voulait supprimer est toujours là pour bloquer ses promesses de paix et œuvrer à tous les sabotages possibles des négociations de paix avec la Russie.  Je rappelle que les Américains n’ont pas voté pour la guerre !

Les néocons, de la même race que nos dégénérés européens, s’en moquent éperdument. Au Sénat, Trump n’a pas de majorité et le venimeux, belliqueux, Lindsey Graham, bombe le torse avec son collègue, Richard Blumenthal, dont il faut souligner qu’il avait prétendu être un vétéran du Vietnam, ce qui s’est avéré faux. On y note la moralité peu regardante de ces soi-disant représentants du peuple. Ils prétendent avoir 82 sénateurs derrière eux pour adopter des sanctions contre la Russie. Une initiative ridicule, car le genre de sanctions qu’ils veulent appliquer serait sans effet. Mais les gars défoulent leur haine comme ils peuvent et nuisent considérablement à la politique et l’image de l’Amérique qui perd une crédibilité déjà bien entamée.  J’ajouterai que le « grand diplomate en chef autoproclamé » le sénateur, Lindsay Graham est constamment réélu dans son état de Caroline du Sud, tout simplement parce qu’il arrive à y faire ruisseler les dollars massivement. Que demande de plus le peuple …

De gauche à droite, Richard Blumenthal et Lindsey Graham

Le haineux, venimeux et vindicatif Graham en rajoute, et se comporte en félon et traitre à l’Amérique, puisqu’il se présente, comme s’il dirigeait la politique extérieure à la place du président Trump, que nous ne voyons pas réagir, du moins publiquement ! C’est bien cette attitude de Trump qui me pose un problème, ainsi qu’à tout le reste des analystes anglo-américains les plus pointus. Graham se rend fréquemment en Ukraine chez son ami Zelensky pour y comploter avec le reste des dégénérés européens.

Pour Scott Ritter, l’attitude félonne de Lindsey Graham contrevient à la loi Logan, dit Logan Act, votée par le 5^ème congrès des États-Unis, qui interdit la négociation par des citoyens américains non autorisés avec des gouvernements étrangers. Signée par le président John Adams, le 30 janvier 1799. Ce qui devrait mener ce serpent tout droit en prison à vie. On a pu voir il y a encore quelques jours, un tweet de la Führerin de l’UERSS, qui mentionnait : « Aujourd’hui j’ai eu un excellent échange avec le sénateur Graham », ou, le ministre des affaires étrangères que le monde nous envie, faire des déclarations illégales du genre : « nous négocions avec le sénateur Graham » posant avec le félon. Pour la macronie, le président Trump n’existe pas.

Mais que fait Trump, se demandent-ils tous ? Et nous avec eux. Reste à espérer que le Général Flynn sera entendu et que des enquêtes seront lancées. Tout le monde a confiance en Pam Bondy, Kash Patel et Tulsy Gabard ! C’est tout de même Tulsy qui patronne tout ce qui est intelligence ! Entre elle et le FBI de Kash, ils devraient pouvoir enfin avoir la peau de la CIA. Wishful thinking me dira-t-on …

Le matamore Trump s’est éteint pour faire place à plus de modestie.  Mercredi, il a eu un entretien téléphonique avec le Président Poutine et, à son habitude, Trump a publié un Truth, sur son Truth social, que j’ai in extremis capté en voyant une alerte sur RT DE, que leTruth avait déjà été effacé. A immédiate vérification, j’ai pu capter sur mon téléphone, mais seulement la partie qui concerne la Russie, le début sur l’Iran dont le contenu était hallucinant. Il me semble que c’est à cause des propos sur l’Iran, que Trump a cru bon, ou ses conseillers de supprimer le tout. Peut-être aussi en lisant le compte rendu du Kremlin sur cette conversation …

Je me souviens que Trump racontait que Poutine et lui ont évoqué que l’Iran ne devrait jamais posséder l’arme nucléaire. Trump écrivait : « sur ce sujet nous sommes tombés d’accord »   et ajoutait mot pour mot, que le Président Poutine avait répondu : « Ça doit pouvoir s’arranger ». 

Traduction du Truth, dont on voit la fenêtre rouge qui indique que le contenu n’est plus disponible. Les 2 mins qui ont suivi  c’était en effet écran blanc.

« Je viens de m’entretenir par téléphone avec le président, Vladimir Poutine de la Russie. L’appel a duré environ une heure et 15 minutes. Nous avons discuté de l’attaque des avions amarrés par la Russie, par l’Ukraine, et aussi de diverses autres attaques qui ont eu lieu des deux côtés. C’était une bonne conversation, mais une conversation qui ne mènera pas à une paix immédiate. Le président Poutine a dit, et l’a dit très fermement, qu’il devra répondre à la récente attaque sur les aérodromes. Nous avons discuté de l’Iran ….. »

A présent  prenez connaissance du rapport de Yuri Ushakov, aide du Président Poutine, sur cette conversation entre Trump et son Vladimir Poutine, que vous pouvez consulter sur le site du Kremlin : http://en.kremlin.ru/events/president/news/77101

Inutile de faire fonctionner le traducteur, vous obtiendrez du « petit nègre », mais c’est en anglais. On notera le ton bien plus professionnel. Cependant, je n’y vois aucune mention des représailles dont parle Donald Trump dans son Truth. Serait-ce aussi une raison de sa suppression ? Franchement, c’est à en perdre son latin.

Traduction :

Commentaire de l’aide du Président, Yury Ushakov, sur les résultats de la conversation téléphonique de Vladimir Poutine avec le Président américain, Donald Trump.

Il y a environ une heure, la quatrième conversation téléphonique entre notre président et le président américain, Donald Trump, a pris fin. Au cas où vous voudriez savoir, cette fois-ci, la conversation a duré environ 70 minutes. Par quoi a commencé la conversation ? Naturellement, elle a commencé par une discussion sur la situation autour de l’Ukraine. Vladimir Poutine a fourni des informations détaillées sur les résultats de la deuxième série de pourparlers directs russo-ukrainiens à Istanbul.

Il a été souligné que l’Ukraine avait tenté de faire échouer ces pourparlers en menant des attaques ciblées contre des cibles entièrement civiles sur ordre direct du régime de Kiev. Ces attaques constituent sans équivoque un acte de terrorisme au regard du droit international et, à notre avis, le régime de Kiev a essentiellement dégénéré en une organisation terroriste. La partie russe n’est pas tombée dans les provocations et, comme vous le savez, le deuxième tour a effectivement eu lieu à Istanbul. Pour réitérer, notre président a largement couvert le contenu et les résultats des pourparlers et a souligné que, dans l’ensemble, ces pourparlers ont été productifs. Les mémorandums correspondants ont été échangés et seront analysés dans les capitales – Moscou et Kiev – puis, nous l’espérons, les deux parties pourront poursuivre les pourparlers.

En ce qui concerne les frappes sur des aérodromes militaires, cette question a également été discutée. Donald Trump a réitéré que les Américains n’étaient pas informés à l’avance sur ces faits.Naturellement, les dirigeants ont convenu de poursuivre les contacts sur la question ukrainienne, tant au plus haut niveau que par d’autres voies. En plus de l’Ukraine, un certain nombre de questions internationales ont été discutées, avec un accent sur les pourparlers bloqués entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire iranien. Donald Trump pense que l’aide de la Russie peut être nécessaire ici, et il apprécierait si la Russie pouvait travailler avec le côté iranien en conséquence.

En outre, le Moyen-Orient a été discuté, ainsi que le conflit armé entre l’Inde et le Pakistan, qui a été arrêté avec l’implication personnelle du président Trump. Par ailleurs, les présidents ont échangé leurs points de vue sur les perspectives du rétablissement de la coopération russo-américaine dans divers domaines qui, selon les deux présidents, possèdent un potentiel énorme. En conclusion, les deux dirigeants ont qualifié l’échange de vues de positif et très productif. Le président Trump et notre président ont également confirmé leur volonté de rester en communication constante. Je tiens également à souligner que Donald Trump et Vladimir Poutine ont tous deux grandement apprécié les efforts de l’envoyé spécial du président Trump, Steven Witkoff. C’est à peu près tout ce que je peux vous dire au sujet des résultats de la conversation téléphonique.

Pour terminer cette longue chronique, Alexander Mercouris, lui, croit savoir que le Président Poutine, très en colère, qu’il désigne désormais l’Ukraine comme un état terroriste, envisagerait même de mettre un terme aux négociations. Le Président russe aurait également désigné les « sponsors » (les dégénérés européens) de l’Ukraine comme complices du terrorisme, en lui livrant armes, munitions et finances. On ne négocie pas avec un état terroriste. Ajouté que son président totalement corrompu n’a aucune légitimité. Vladimir Poutine serait en train d’envisager de changer l’aspect de cette guerre et de la transformer en action anti-terroriste, afin de chasser jusqu’au plus profond de l’Ukraine et si nécessaire, partout dans le monde, tous ceux qui sont responsables de tous les attentats qui furent commis sur le sol russe. Le premier qui sera la cible de l’ire du Président Poutine, sera assurément l’arrogant, insupportable et corrompu Zelensky. Quelle brillante idée, qui donne une énorme flexibilité à toutes actions que la Russie voudrait entreprendre en représaille de ce qu’elle subit.

Tout ce qui compte, à la fin pour la Russie, c’est sa victoire sur le terrain en ce moment. Car la paix, dans l’état actuel des choses se conclura sur le terrain par une victoire officiellement déclarée, à moins d’une prise de conscience de Trump qui se verrait enfin endosser le costume de l’inspecteur Harry, qui fait régner la terreur dans la pègre.

Sylvia Bourdon, 5 juin 2025

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