La France, à la demande de son président Emmanuel Macron, exige que l’Etat d’Israël soit privé des moyens nécessaires à sa défense mais, en revanche, ne formule pas les mêmes exigences contre les terroristes du Hamas, du Hezbollah, des Houthis et bien sûr, de l’Iran !
Pourtant, et nul ne l’ignore, si ces terroristes étaient désarmés, Israël vivrait en paix, en revanche, si Israël est désarmé, ce petit Etat démocratique disparaît.
La Shoah nous a appris en Israël qu’il ne faut pas compter sur le secours des nations quand les juifs sont menacés de mort, au contraire, ils les enfoncent. Les votes annuels unanimes de l’ONU condamnant Israël en font la surabondante démonstration et ne parlons pas du grand guignol que constitue la CPI alors que des Etats assassins de leur population tel que le Soudan, la Syrie, la Chine, etc. ne sont pas dénoncés. Bien au contraire, ils siègent au conseil des droits de l’Homme, autant en rire plutôt que d’en pleurer.
Heureusement (personnellement je dirais grâce à Dieu), ce petit Etat a des ressources inespérées qui ont pour origine le génie inventif de ce petit peuple qui vit sous la menace des nations depuis plus de 2000 ans.
Ainsi, après avoir été surpris le 7 octobre 2023 par les massacres perpétrés par le Hamas, Israël trompé par sa volonté obstinée de vouloir donner du crédit à ces peuples fanatisés par un islam conquérant, comme lors de la guerre du Kippour de 1973, comme disait l’ancienne Première ministre de cette époque Golda Meyer : « J’en veux moins aux meurtres de nos enfants par les Arabes que d’obliger Israël à tuer les leurs », comble de la mièvrerie. Cette fois-ci, à nouveau, Israël a modifié l’issue tragique en éliminant cette menace.
Cette surprise a permis à Israël d’anticiper celle que préparait le Hezbollah au Liban.
C’est ainsi qu’Israël a neutralisé l’encadrement du Hezbollah, soit un peu plus de 2000 individus, en faisant exploser les « beepers » que ceux-ci avaient pour assurer la confidentialité de leurs échanges avec la direction du mouvement. Ironie du sort : ce qui devait les protéger fut l’instrument de leur destruction ! Comme le petit cordonnier de la fable, 2000 mouches de l’encadrement furent détruites d’un coup ! Premier coup de maître.
Deuxième coup de maître : élimination de la direction du Hezbollah et du Hamas avec les assassinats de Nasrallah à Beyrouth, dans son bunker, et Haniyeh en Iran, dans la résidence hyper-protégée des gardiens de la révolution.
Troisième coup de maître : destruction de l’arsenal de plus de 150 000 missiles détenus par le Hezbollah et dont les charges létales étaient dirigées vers Israël en moins d’une semaine. Cet arsenal, avant l’incursion terrestre de Tsahal au sud Liban, a permis de détruire plus de 80 % de cet arsenal et aujourd’hui, Israël subit le lancement d’une centaine de missiles par jour qui sont la plupart du temps interceptés par le dôme de fer (autre invention d’Israël), ce qui est une menace facile à contenir.
Israël, par ces moyens essentiellement intellectuels, a permis de réduire à néant la menace. Maintenant il faut construire un monde nouveau : construire la paix.
La paix avec le Liban, privant la pieuvre des mollahs iraniens de leur bastion principal pour agresser Israël.
Israël est soutenue dans cette tâche par l’opposition libanaise qui découvre cette opportunité de mettre fin à la dictature du Hezbollah sur le Liban, de détruire ce joug mortifère qui menait le Liban vers l’implosion ; faute d’armée et de gouvernement, aucun président n’a été désigné depuis plus de deux ans.
Cette paix présidera aux destinées de ces deux pays qui avaient une coexistence pacifique depuis le règne du Roi Salomon voilà 3000 ans.
C’est ainsi que de précieuses informations stratégiques sont fournies à Israël par cette opposition, laquelle soutient l’action d’Israël en vue de réformer le Liban en lui constituant une armée capable de désarmer ce qui reste du Hezbollah et le doter d’une constitution qui mette fin à celle rédigée avec l’aide de la France et fondée sur une répartition communautaire du pouvoir qui s’avère catastrophique, en assurant l’égalité de tous les citoyens quelle que soit leur confession ou origine, développant de cette manière l’axe du bien qui donnera naissance au nouveau Moyen-Orient.
Guy Sebag
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Très bel article, mais pourquoi parler d' »assassinats » des deux vermines citées, c’était tout simplement les exécutions de sales criminels islamiques qui doivent pourrir en Enfer à l’heure qu’il est.
À se demander si ce n’est pas de l’antisémitisme déguisé en préoccupations humanitaires.