Jeudi 25 juillet, par un hasard qui ne doit rien à mon amour immodéré pour la sauterie olympique, j’étais à Paris…
Ça ressemblait surtout à une ville en état de siège, comme j’ai vu Belfast, il y a longtemps. On la dirait morte la ville Lumière.
Des grilles partout et pas seulement autour de la Seine, des rues désertes quadrillées par des véhicules de police et de gendarmerie, avec une mention spéciale pour les petits gars de la Brav qui roulaient à fond sur les quais en ricanant. Il faut bien qu’il y en ait qui s’amusent parce que leurs collègues en plein cagnard, aux points de passage réservés à une minorité, n’avaient pas trop l’air de faire la fête.
Toutefois, devant cet étalage d’uniformes en action, je me suis dit comme ça qu’on aurait bien aimé un tel déploiement le soir du 13 novembre 2015 pour mettre fin au carnage islamique. Soyons fous, de tels effectifs pourraient même permettre d’en finir avec les zones de non-droit, autrement appelés territoires sous autorité diversitaire !
Côté policiers de l’étranger, j’ai aperçu çà et là des profils qui correspondaient effectivement à ce que j’avais pu voir à la télé, en notant toutefois qu’ils restaient très discrets.
Ainsi donc, ce qui s’annonçait comme une fête populaire consistera en un spectacle pour privilégiés, le petit peuple des gueux olympiques étant condamné à rester chez lui ou regarder le défilé nautique sur des écrans géants disposés çà et là sur le parcours.
Sinon, faudra m’expliquer pourquoi les cyclistes avaient le droit de circuler et pas les piétons. C’est vrai qu’on n’a encore jamais vu de djihadiste à vélo, me répondrez-vous, mais ils peuvent innover ces gens-là, vous savez ! Il faut vraiment en tenir une couche pour pondre ce genre de règlement.
Sur le plan de la sécurité, le fleuve n’était pas en reste, sillonné de long en large, peut-être pour empêcher Hidalgo d’y replonger ?! Qui sait, elle y a peut-être pris du plaisir à batifoler dans la fange ! Parce que, de mon point de vue d’ex Parisien, la Seine a l’air toujours aussi dégueulasse, tout comme certains endroits à proximité de la java olympique.
Pour des raisons de vivre-ensemble multicolore, je n’insisterai pas sur les quelques migrants croisés dans la rue et qui ont apparemment échappé à la vigilance des organisateurs. Qu’ils se rassurent, il reste encore beaucoup de villages à pourrir en province, il sera toujours temps de les y envoyer ! Pour paraphraser Desproges, je dirai juste : quelle belle ville que Paris où des migrants courent toujours !
Quant aux façades de la capitale, elles sont couvertes d’affiches tendancieuses qui nous vendent de la diversité, histoire de ne pas oublier les fondamentaux du vivre-ensemble ! Sans doute une autre idée lumineuse pour casser les codes et, pourquoi pas, nous expliquer ultérieurement que les Grecs, à l’origine des Jeux, étaient noirs puisque Cléopâtre le serait déjà ! Pour me donner raison, j’ai d’ailleurs surpris un troupeau de basketteurs sur un terrain, où ça allait très vite de compter les Blancs.
Le peu de décors que j’ai pu voir promet un spectacle grandiose, digne d’une fête de camping à Troufignon-sur-Plage. Ils ont été jusqu’à mettre des palmiers sur un pont. C’est d’un goût de chiottes très sûr !
Enfin, entre les façades, les trottoirs et le reste, Paris est à l’heure des JO, c’est certain. Mais l’heure passera vite et l’euphorie d’une poignée s’éteindra pas la colère de la majorité, j’espère. Quoi qu’il en soit, avec tout ce dispositif, souhaitons de n’avoir à déplorer que le ridicule d’une cérémonie qui se veut tout sauf française. À moins qu’ils n’aient prévu de protection que pour leur caste, ces gens-là, et qu’ils laissent le peuple à la merci d’un attentat… ?!
« Je raconte la vérité comme si c’était un mensonge », expliquait le génial Hugo Pratt à propos des aventures de son personnage mythique, Corto Maltese. Malheureusement pour nous, les organisateurs des JO de Paris nous ont raconté des mensonges qu’ils ont voulu nous faire avaler comme la vérité. L’Histoire jugera tout ça…
Ah oui, j’ai même été reniflé par un clébard de la police dans la gare, mais mon odeur ne lui a pas plu et il m’a snobé !
Charles Demassieux
(Photos : Charles Demassieux)
https://ripostelaique.com/exclusif-jai-passe-ma-journee-dans-un-paris-en-etat-de-siege.html
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Merci charles pour ce reportage, en conclusion, après avoir vu cette magnificence,jamais nos terrils n’ont été aussi beaux!
Dur, dur le réveil…
-« C’est vrai qu’on n’a encore jamais vu de djihadiste à vélo »-
Oui ! c’est vrai ! Au vélo ils préfèrent, ici, comme sur leur terre « dar-al-islam » où ils ont leurs nids, la bécane motorisée, si possible poussée à plusieurs chevaux ou dromadaires.
Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris olympisé…