Gabriel Attal futur premier ministre ?

Pourquoi Gabriel Attal pourrait être le prochain premier ministre de Macron

Il est en vogue dans le camp macronneux, mais pas seulement.

La stratosphère du bien mène une offensive contre cette saleté de fachosphère, en reprenant en douce ses thèmes de prédilection, par inquiétude des sondages qui ne cessent de la porter en tête des opinions populaires.

On se demande d’ailleurs pourquoi au regard de ces 50 années de gouvernances passées, au cours desquelles se sont alternés les deux seuls partis de gouvernement institutionnels, le parti socialiste et l’autre qu’on ne peut nommer tant il a changé de patronymes, je l’appellerai donc les autres.

L’ange Gabriel vole vers les cieux après un bref passage par Bercy où il occupe une fonction de ministre délégué, sous la tutelle du maestro.

Il y place quelques banderilles en matière de fraude fiscale et sociale, mais somme toute peu spectaculaires.

Son transfert à l’éducation nationale pose deux interrogations.

D’une part pourquoi remplacer Pape N’Diaye dans un rôle taillé sur mesure pour lui même, exigeant fermeté, compréhension, élocution, efficacité, charisme et surtout popularité. Cette cause paraît donc improbable.

D’autre part, s’agit-il d’un lien de cause à effet qui concerne le ministre tutélaire du jeune prodige, relatif à ses talents cachés, même invisibles, d’écrivain talentueux.

Gabriel ne semble pas brûler son esprit à la lecture des romans du renard de l’économie, assez habile pour faire croire qu’en la matière, il apparaisse futé, tandis qu’il n’est qu’un médiocre corbeau, manipulé par le fennec de l’Elysée.

Si la prose de l’homme qui valait 700 milliards de dette a peu de chance de  toucher l’un des présidentiables supposés, celle décrivant avec délicatesse un oignon fleuri, incite carrément au sauve qui peut.

On en dispose que d’un, et on fait avec lui ce qu’il nous plaît semble penser le nouveau ministre de l’éducation.

Cette seconde hypothèse relevant du fantasme, intéressons nous à la véritable raison.

Macron, comme chacun sait, s’entoure de collaborateurs insignifiants, tactique gouvernementale largement éprouvée visant à faire paraître le monarque d’une intelligence supérieure.

Gageons qu’en la matière, le talent du régent époustoufle d’habileté au regard de la prodigieuse futilité de sa cour.

Mais il arrive parfois, même aux plus combinards, de faire des erreurs de sélection.

Attal en est l’exemple, pas exubérant de panache, mais sérieusement capé en louvoiement.

L’affaire de l’abaya puis celle du harcèlement scolaire sont pour l’heure, les deux mamelles de son ascension, d’autres viendront aussi éphémères que les précédentes, mais tellement plus actuelles.

Considérant que Borne est une plante verte  fanée à la seule utilité de faire appliquer les délires politiques de Macron et qu’elle arrive à sa date limite de consommation, il est temps d’envisager son remplacement dès lors qu’elle aura raffalé à coups de 49,3 sur le parlement et sans modération.

Une fois asséchée si tant est qu’elle puisse l’être davantage, d’un point de vue intellectuel s’entend, la seconde première ministre de l’histoire de la République, sera mise bien à l’abri en hivernage dans une fonction inutile, domaine dans lequel elle excelle.

Voila donc Gaby le magnifique qui entre en jeu.

Macron affectionne les nouveautés, première ministre à la durée record et pourquoi pas le plus jeune locataire de Matignon de l’histoire, le tenant du titre étant ce brave Fabius avec ses 39 ans.

Attal 34 ans peut battre ce triste record, les cheveux en plus.

Grâce à ses coups d’esbroufe médiatique à effets secondaires improbables, le voici porté aux nues par la presse, et soi disant dans les sondages d’opinions, ce qui n’est pas pour déplaire à l’Amiènois dont la popularité est plutôt en ce moment, parente de son grand ami Stéphane, le toto du loto du patrimoine.

Après les trois mousquetaires, ou si vous préférez les pieds nickelés, Ribouldingue ayant perdu cheveux et barbe, Croquignol parti à la SNCF et Filocharde sur le qui vive, voici le jeune d’Artagnan prêt à croiser le fer avec un peuple un tantinet furibond.

Mais avant d’en découdre avec les sans culottes, l’ex petit rapporteur devra affronter un autre prétendant au titre, un beau veau celui là. Déjà pris d’un étron coléreux d’avoir été dépassé par une borne, le Chti Vidocq risque de remuer dans les brancards, doublé fois ci par un faisandeau.

Je m’avance ainsi à un audacieux pronostique sur le nom de notre prochain chef de gouvernement, en revanche je ne prends aucun risque sur sa capacité à gouverner la France, c’est à dire nulle.

Car ce qu’il y a de bien en macronneuse, c’est qu’en matière d’incompétence ils sont prévisibles.

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