Qui a besoin d’ennemis lorsque l’ennemi principal grossit au sein du peuple ?

LES VENTS DE RÉVOLTE, DE GRÈVES ET D’INSURRECTION QUI SOUFFLENT SUR ISRAËL

Je me demande si ces personnes, ces individus de toutes les classes de notre société, qui s’empressent pour un oui ou pour un nom de crier au « loup garou », réalisent le danger qui plane sur tout l’État juif d’Israël ?

La refonte judiciaire et/ou le détrônement de la droite avec Bibi Netanyahu en tête, risquent de se solder par le démantèlement de l’État entier. Cela ne profitera aucun d’entre nous, même pas aux prétendus palestiniens.

C’est une faillite qui sera suivie par la désertion, des affrontements physiques, des morts, et tout cela pourquoi ?

Les causes sont claires et simples. Il ne s’agit pas du spectre d’une prétendue perte de démocratie, mais beaucoup plus de l’imposition tacite d’une dictature : si une minorité n’a d’autres armes que le harassement, la terreur, le chantage – arsenaux qui se retourneront contre leurs brandisseurs mais qui, en parallèle, affaibliront la sécurité et l’économie de l’État, culminant par une ridicule victoire à la Pyrrhus. Savez-vous ce que c’est ? Pas de vainqueur, que des vaincus !

Il existe au sein d’Israël un noyau indubitablement nourri par des gauchistes occidentaux qui œuvrent sans relâche dans le projet de l’anéantissement d’un État juif. D’ailleurs, ils ne le cachent pas et osent le déclarer ouvertement à qui veut bien leur prêter l’oreille.

Or ce noyau se trouve au sein de tous ceux qui aujourd’hui veulent nous faire croire que Bibi cherche à instaurer une dictature. Le ridicule est que ces mêmes personnes se ruent réellement vers une dictature imposée par une minorité. Et cette minorité est pour le progressisme, un État pour tous ses citoyens et la disparition de l’État juif – là est l’objectif réel.

Nous observons cela en France et dans tous les pays européens avec des minorités arabo-musulmanes, qui emploient ce même répertoire pour imposer leur dictature : le chantage, la terreur, le vandalisme, les manifestations, le blocage de routes et tant d’autres moyens qui finalement réussiront à former une brèche dans la confiance des civils envers leur régime et leurs élus. Mais pas seulement cela. Ils seront gagnés par la peur, la lassitude, l’érosion, l’abandon et c’est bien ce que ces personnes anticipent… Ils veulent le gâteau entier sans déclarer une guerre. Nous avons vu cela en Iran… cela a très bien fonctionné et a plafonné par la fuite du Shah qui s’est vu remplacé par un dictateur beaucoup plus virulent que le Shah lui-même. Cette stratégie est vieille comme le temps. Elle a parfaitement fonctionné lors de la chute des empires – Romains et autres. Et elle réussira aujourd’hui à abattre des démocraties qui hésitent et appliquent la pacification au lieu de combattre les insurrections. L’insurrection de la Syrie, d’Égypte, de Lybie, le Printemps Arabe, rappelez-vous – se sont soldés par l’adoption d’une autre stratégie : celle de la force, malheureusement et les initiateurs l’ont payé très cher en se voyant noyés par les fuyards/réfugiés de ces pays, à la recherche d’asile.

Fusent de tous les côtés des cris que « si cette situation perdure, je fais mes valises et je laisse tomber » ou alors « Je me battrai jusqu’à ma dernière goutte de sang ». « Si c’est pour qu’Israël cesse d’être juif, je n’ai plus rien à faire ici ! »

Le dilemme existe et vocifère. La scission du peuple s’approfondit. Ces frères juifs d’hier, ne reconnaissent plus leur fraternité et cette ramification de la haine s’étend sur toutes les institutions tant militaires, sanitaires, sécuritaires que civiles.