Direction l’abbaye de Maylis, dans les Landes, pour découvrir la célèbre cire du Bénédit ! Là-bas, la vie des moines bénédictins s’organise autour de temps de prière (sept offices chantés par jour) et de travail. Fondée en 1946, l’abbaye est aussi connue pour être un sanctuaire marial depuis des siècles, mais sa renommée vient surtout de sa production artisanale de tisane dépurative et de cires pour parquets et meubles !
Parmi ces cires, on retrouve la fameuse cire du Bénédit, connue pour sa grande efficacité et sa bonne odeur ! Accrochez vous bien, dans cet article, Divine Box vous dit tout sur son histoire, sa composition et son utilisation, c’est parti !
L’abbaye de Maylis où est fabriquée la cire du Bénédit © Divine Box
L’Histoire de l’abbaye de Maylis
Depuis le XIVème siècle, l’abbaye de Maylis abrite un sanctuaire marial. Il est difficile d’en connaître les origines exactes. Mais depuis le commencement, il se dit que l’abbaye a toujours été un lieu de passage pour les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Là-bas, de nombreux miracles sont réalisés !
Comme beaucoup d’autres, le sanctuaire a dû affronter les guerres. Pendant la révolution, la chapelle est désaffectée et donnée en fermages, les moines quittent les lieux… Mais l’histoire ne pouvait pas s’arrêter là ! En 1857, une communauté de prêtres s’installe à Maylis. Le centre doctrinal et spirituel reprend donc du service au sanctuaire après un siècle d’absence ! Ce n’est que le 1er mars 1946, juste après la Seconde Guerre mondiale, que la communauté de Tourtarel, devenue trop grande, se déplace au sanctuaire de Maylis.
Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de vingt moines qui vivent à l’abbaye de Maylis, selon la règle de saint Benoît « prie et travaille ». Chaque jour les frères assistent et participent à sept offices chantés en français ou bien en grégorien. Le premier est à 5h35 !
Frère G dans l’atelier de fabrication des cires de Maylis © Divine Box
Une belle opportunité
Il y a encore quelques années, les Landes étaient peuplées de très nombreux fabricants de cire. Il faut dire que la région était idéale ! Ils avaient directement accès aux ingrédients de qualités nécessaires à la fabrication de la cire, comme la térébenthine (essence de résine de pin) et la cire d’abeille. Mais cela n’a pas duré, malheureusement, beaucoup déposèrent le bilan dans les années 1980 et 1990…
C’est alors qu’un fabricant souhaitant changer d’activité propose à l’abbaye de Belloc de reprendre son matériel et son savoir-faire pour continuer à produire de la cire. Mais les moines de Belloc avaient déjà beaucoup de travail, et ils ont renvoyé le fabricant vers l’abbaye de Maylis. À cette époque, les moines ne produisaient que la tisane de Maylis, c’était donc une opportunité très intéressante pour la communauté qui, rappelons-le, doit vivre du travail de ses mains !
C’est ainsi que les moines de la communauté de Maylis se sont mis à produire de la cire et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils excellent depuis 2001 ! D’ailleurs, saviez-vous que « bénédit » est un mot gascon qui signifie « sacristain » ? Plutôt étonnant non ?
Frère X nous fait découvrir l’une des cires de la cire du Bénédit © Divine Box
La composition de la cire du Bénédit
La cire du Bénédit est composée de quatre ingrédients naturels : de la térébenthine de pin, de la cire d’abeille, de la cire de carnauba, et d’une autre cire secrète. Cette composition simple et naturelle assure une grande qualité qui permet d’entretenir les meubles !
En effet, la térébenthine de pin permet non seulement d’assouplir la cire, mais aussi de protéger le bois. La cire d’abeille, elle, va pénétrer et nourrir le bois grâce à sa texture molle.
Quant à la cire végétale de Carnauba, elle protège le bois longtemps en laissant un film protecteur (grâce à sa texture plus dure).
La cire du Bénédit permet donc de faire briller les meubles tout en apportant une très belle finition avec une bonne patine (d’ailleurs très appréciée par les ébénistes). Le plus ? Le parfum agréable qui nous rappelle les vieux meubles de nos grands-parents ! Plutôt sympa non ?
Une cire aux multiples utilisations
La cire du Bénédit est généralement recommandée pour entretenir et protéger le bois, en particulier les meubles anciens et patinés, les parquets passants et les colombages intérieurs.
Si vous avez un meuble neuf ou un bois très absorbant comme le pin, il est conseillé de passer d’abord une à trois couches de bouche-pores (ou de cire du Père Fulgence, l’autre cire de l’abbaye de Maylis !), avant d’appliquer la cire du Bénédit. Cela permettra de protéger efficacement le bois et de le nourrir en profondeur.
Mais la cire du Bénédit peut tout aussi bien être utilisée sur des carreaux en terre cuite, des cuirs ou bien des métaux. Dans ces cas-là, il n’est pas nécessaire d’appliquer du bouche-pores au préalable.
Cliquez ici pour en savoir plus sur les conseils d’application et l’utilisation de la cire du Bénédit.
Meuble entretenue avec la cire du Bénédit © 4 pieds
Comment se procurer la cire du Bénédit ?
Pour acheter la cire du Bénédit vous pouvez bien-sûr vous rendre directement à l’abbaye de Maylis et en profiter pour dire bonjour aux moines ! Voici leur adresse : abbaye de Maylis, 455 avenue de la Chalosse, 40250 Maylis. Mais si c’est trop loin pour vous, vous pouvez aussi acheter en ligne les produits de l’abbaye de Maylis directement sur la boutique monastique en ligne de Divine Box.
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Non toxique, pas comme les cires du commerce qui puent le pétrole. Est-ce la même que la cire du Père Fulgence?
Bonjour Argo, Moi j’ai des meubles anciens donc je prends la cire classique. Celle du père Fulgence m’a l’air d’être un vernis plutôt
https://divinebox.fr/cire-pere-fulgence-utilisation/
Très bonne cire, je confirme car je l’utilise.