Lits covid : abjecte manoeuvre de Véran qui ferme l'hôtel-Dieu… promis à un promoteur immobilier !

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/paris-l-hotel-dieu-confie-a-un-promoteur-immobilier_2078878.html

On ne se lassera pas de rappeler que, malgré les promesses incessantes  du Gascon Véran et du mythomane Macron, ils n’ont pas augmenté d’un iota le nombre de lits depuis mai, ils n’ont pas recruté les centaines d’infirmiers et médecins nécessaires… faudrait quand même pas mécontenter maman Merkel et maman Der Leyen ! Mais ils ferment l’hôtel-Dieu et nous confinent sous le prétexte qu’on risquerait de manquer de lits ! 

On avait un hôpital en plein Paris qui aurait pu, au moins, assurer les urgences de la capitale, engorgées si l’on en croit Véran par les cas de covid… ben non ! Que les cas autres que Covid crèvent… tout pour la montre, tout pour le Covid sur la foi des seuls chiffres des tests positifs qui ne sont pas des chiffres de malades.

Tout cela sur fond de gros sous et de manoeuvres complices avec le promoteur immobilier Novaxia à qui Macron a promis une partie de l’hôtel-Dieu pour faire de la restauration et des commerces. Il y a des priorités indépassables, chez Macron.

 
 

Sur décision de l’AP-HP, l’hôpital de l’Hôtel-Dieu, le plus ancien de Paris, doit faire face à une fermeture temporaire de son service d’urgences. En pleine «deuxième vague», l’initiative est vivement contestée au sein de la profession.

A l’heure où le système de santé français affronte la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé, le 3 novembre, un «arrêt temporaire» du service des urgences du plus vieil hôpital de Paris, entraînant le redéploiement d’une quinzaine d’infirmiers spécialisés, ainsi que de 18 aides-soignantes, vers un autre établissement de la capitale : l’hôpital Cochin.

«On en a discuté avec l’équipe des urgences de l’Hôtel-Dieu et tout le monde a convenu que l’importance de ce renfort justifiait pleinement ce redéploiement», a assuré Alain Cariou, docteur à l’hôpital Cochin mais aussi directeur médical de crise du groupement Centre-Université de Paris. Toutefois, force est de constater que cette décision a provoqué une vague d’indignation dans la profession, qui réclame une augmentation des capacités hospitalières.

«Déshabiller Paul pour habiller Jacques» ?

«La situation est à ce point tendue que la pénurie de personnels oblige la direction a déshabiller Paul pour habiller Jacques», a dénoncé l’antenne Sud Santé de l’APHP, dans un communiqué publié le 4 novembre. «L’Etat doit créer des lits, des emplois à l’hôpital et les programmer dès aujourd’hui», a estimé le syndicat, exprimant son amertume face à la fermeture de lits «pour assurer ailleurs le nombre nécessaire de personnels».

La section CGT de l’établissement a pour sa part dénoncé «une décision unilatérale prise par des bureaucrates» : «L’Hôtel-Dieu doit ré-ouvrir [un service] Covid-19 au cœur de la capitale avec des salles d’hospitalisation fonctionnelles immédiatement avec des circuits de fluides opérationnels pour les unités de soins», peut-on lire dans le communiqué de la CGT.

Contacté par nos soins, le docteur Gérald Kierzek fulmine. «Il n’y a eu aucune concertation, ni avec l’équipe médicale ni paramédicale, c’est une décision administrative et unilatérale de Cochin dans ce qu’on appelle un jeu à somme nulle, puisque c’est pour récupérer les moyens de l’un pour les attribuer à l’autre», affirme le médecin urgentiste. «On va prendre des infirmières de Cochin pour les mettre dans des services de réanimation qu’elles ne connaissent pas, pendant que nos infirmières qui ne connaissent pas Cochin, sont envoyées dans des services qu’elles ne connaissent pas non plus ! La sécurité des soins c’est quand les équipes connaissent leur environnement de travail, le fait de déstabiliser ça, c’est un facteur d’accidents», déplore encore Gérald Kierzek, selon qui une telle décision n’a pas été sans conséquences pour le personnel. «On a fait venir le psychiatre pour des infirmières qui étaient en pleurs, c’est une situation de maltraitance institutionnelle», relate notre interlocuteur qui, par ailleurs, explique comprendre la position de son confrère de Cochin, Alain Cariou : «Il manque du personnel dans son service, il le prend quand on lui en propose, il n’est pas neutre.»

Tourisme oui, santé non ?

Fait notable, la fermeture temporaire du service des urgences d’Hôtel-Dieu intervient un an et demi après l’officialisation par l’AP-HP du projet de réaménagement de l’établissement, qui a été confié au promoteur immobilier Novaxia. Le 17 mai 2019, on apprenait ainsi qu’un tiers de la surface aménageable du plus vieil hôpital de Paris serait à terme consacré à une offre variée de restauration et de commerces, incluant un restaurant gastronomique : «Cela permet une ouverture de l’Hôtel-Dieu sur la ville […] pour les Parisiens et les touristes», s’était alors réjouie la direction des hôpitaux de Paris.

Et aujourd’hui, malgré une crise sanitaire d’envergure, le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, est catégorique au sujet des capacités hospitalières de l’établissement. «Ouvrir par miracle des lits de réanimation dans des locaux qui ne sont pas prévus pour ça, il n’y a pas un seul réanimateur […] Qui pense que ça sauverait un seul malade ?», interroge-t-il en effet à l’endroit de certains qui voudraient redonner de sa grandeur au plus vieil hôpital de Paris.

Vous prenez une clé, vous ouvrez la porte : les salles existent à l’Hôtel-Dieu !
 

«Il faut arrêter de se focaliser uniquement sur la réanimation, il faut diagnostiquer les gens par un scanner, c’est ce qu’on à l’Hôtel-Dieu», confie pour sa part le docteur Kierzek, selon qui la priorité est de pouvoir hospitaliser les patients précocement, et de leur fournir de l’oxygène. Quant aux capacités de son établissement à se développer, il est formel : «Vous prenez une clé, vous ouvrez la porte : les salles existent à l’Hôtel-Dieu ! L’oxygène y est, l’air comprimé y est, tout y est, il suffit de mettre des lits, ça sauverait des malades.»

 

S’il n’écarte pas une potentielle «logique de déshabiller l’hôpital de l’Hôtel-Dieu pour le transformer en centre commercial», Gérald Kierzek espère toutefois que la récente fermeture temporaire des urgences d’Hôtel-Dieu est bel et bien provisoire. «Je n’ai pas de raison de penser que ce n’est pas temporaire. En pleine période de carence de lits, comment le ministère pourrait cautionner une fermeture d’hôpital ? La crise du coronavirus met en péril notre hôpital public, on n’a pas les capacités de soigner les malades, d’où le confinement, ça peut remettre en cause la politique de fermeture d’hôpitaux, non ?», interroge encore le soignant.

Une gestion de crise au détriment des patients atteints de pathologies graves ?

«On a besoin de lits normaux, il faut arrêter de déprogrammer les malades, il faut que les services de pneumologie et de cancérologie puissent continuer à suivre leurs malades», souligne Gérald Kierzek, qui prône la création d’«un volant de sécurité de lits conventionnels» au lieu d’une stratégie qui consiste à décaler les traitements de maladies graves. Et le médecin urgentiste de poursuivre : «On n’invente rien : la Chine a créé un hôpital de campagne en 15 jours, on met des hôpitaux militaires à Mulhouse, Varsovie a créé un hôpital de plusieurs centaines de lits sur un stade… On a la chance d’avoir un établissement au cœur de Paris qui est déjà un hôpital !»

S’exprimant sur l’augmentation des capacités hospitalières du pays, le président Emmanuel Macron avait pour sa part déclaré aux Français, lors de son allocution du 28 octobre, qu’il n’existait pas de «solution magique» sur le court terme. «Ce n’est pas en quelques mois que nous pourrons créer véritablement une capacité totalement différente», avait-il entre autres expliqué afin de justifier la nécessité du confinement national.

Fabien Rives

https://francais.rt.com/france/80451-fermeture-temporaire-urgences-plus-vieil-hopital-paris-vent-colere-soignants

 780 total views,  3 views today

image_pdf

10 Commentaires

  1. Sérieusement… je crois que le Peuple en a par dessus la tête de cette équipe de bras cassés…
    Ils ne font que le contraire de ce qu’ils devraient faire!!!! et là, allez hop on supprime un hôpital…
    Quand est-ce qu’on les supprime tous ces bons à rien!!! et comme le dit si bien jojo (le plombier) : «  » » » »Au bout du compte la réa ça sert à rien .. un peu comme le traitement Raoult ..sauf que toutes nos zélites ont demandé à Raoult son traitement pour eux et leurs proches. » » » » » » ça mérite la guillotine.., car si le Peuple se comportait comme eux… quelles sont les décisions qui seraient prises contre le Peuple??????????????????????????!!!!!!

  2. la réa çà nuit gravement à la santé. la réa tue . abus dangereux. voila la nouvelle campagne sanitaire de ce ministre de la santé. Au bout du compte la réa ça sert à rien .. un peu comme le traitement Raoult ..sauf que toutes nos zélites ont demandé à Raoult son traitement pour eux et leurs proches.

  3. C’est bien pour ça que cette bande d’ordures nous font chier à nous emprisonner comme des malfrats. Ils ne veulent pas que le (petit) surcroit de patients hospitalisés pour Covid ne vienne faire exploser un hôpital déjà largement au point de rupture. Le Covid n’est qu’un révélateur de la destruction programmée du système se santé français orchestrée par cette bande de fumiers. Quand on sait qu’il y a 60000 morts par mois en France toutes causes confondues et que depuis janvier le covid a fait 35000 morts on ne peut pas dire que cette épidémie est mortelle au point de justifier leurs confinement débile à multi vitesses. Non ils craignent simplement que leurs magouilles toujours pour le fric et le confort des riches ne soient révélées. Comment se fait il que l’on recrute en catastrophe des personnels paramédicaux? Pourquoi n’en a-t-on pas recruté dès mars dernier? Tout est là pour nous montrer que l’on a à faire à une monstrueuse escroquerie d’état bien macronienne

  4. Pour ce qui est de l’opération immobilière, il serait marrant qu’avec le télétravail, le prix des bureaux, logements, etc., chute verticalement !

  5. Un coup c’est les masques, un coup c’est les tests, un coup c’est le nombre de lits, un coup c’est le personnel qui manquerait ! Exit H+A et protocole Raoult. Tuer ou sauver, ils ont choisi !

Les commentaires sont fermés.