Illustration : Rondo Charlesa de Gaulle’a w Warszawie : Rond-point Charles de Gaulle à Varsovie
Voici une manière comme une autre d’apprendre l’alphabet aux culottes courtes et de rafraîchir la mémoire des culottes longues.
Tout le combat du Général n’aura eu de sens que si nous prenons aujourd’hui le relais. Nous, c’est toute la partie occidentale de l’Union européenne.
Mais il est vrai qu’une occupation religieuse, c’est tout autre chose qu’une occupation militaire…
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Amour de la patrie. C’est dans un tel contexte parental, familial si vous préférez, que naît et grandit le futur Président de Gaulle. Hélas, ses successeurs seraient plutôt nés dans un contexte d’amour de la paperasserie.
Boutades. Même les ménagères et les ménagers (écriture inclusive pour ‘homme au foyer’) peu au fait de la politique trouveront leur compte. En 1969, Charles déclare en privé à André Malraux : « Au fond, vous savez, mon seul rival international c’est Tintin ». Qu’a-t-il voulu dire ? Qu’au-delà de toute option politicarde, seul un esprit intrépide résout les plus grosses énigmes. On offrirait bien l’album Tintin « L’Île noire » à Macron en version « L’Île-de-France noire de burqas ». Et pour Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière, « Objectif Lune » car on a le sentiment qu’elle y est sans cesse. « Tintin au pays des Soviets », pas mal non plus quand on rêve de collectivisation universelle.
Condamnation à mort. Le 2 août 1940, un tribunal militaire siégeant à Clermont-Ferrand condamne par contumace Charles de Gaulle à la peine de mort pour trahison (!) et désertion en temps de guerre. On prononce également sa dégradation militaire et la confiscation de ses biens. Mi 40, le logiciel collaborationniste Vichy tourne déjà à plein régime et, en termes imagés, ses eaux seront totalement impropres à la consommation du 10 juillet 1940 au 20 août 1944. Ce qui est très mauvais pour votre régime.
Douaumont près de Verdun. Le jeune lieutenant de Gaulle y est blessé à la cuisse en mars 2016. Il est capturé et soigné par les Boches, comme quoi même les plus affreuses boucheries ou bocheries comportent parfois un éclat non pas d’obus mais de fair-play. Une fois n’est pas coutume, une petite décoration posthume aux infirmiers allemands qui, ironie du sort, ont remis sur pied leur futur dompteur.
Enseignement. « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde », Général de Gaulle, 1941. Cette phrase dit absolument tout, il n’y a ni atome de voyelle ni molécule de consonne à ajouter ! À afficher de toute urgence dans toutes les salles de classes de France avec séance de retenue pour les professeurs récalcitrants à cet affichage. Y’en a comme ça qui préfèrent encore enseigner « la splendeur de la civilisation islamique » en omettant d’expliquer les causes historiques intrinsèques de son propre déclin : plutôt gênant en effet quand le p’tit Momo fait la loi en classe.
Femme. Toujours princier avec les dames. Après l’attentat du Petit-Clamart du 22 août 1962, de Gaulle refuse de gracier le soldat de l’OAS Jean Bastien-Thiry au motif qu’il a fait tirer environ 150 (!) balles sur une voiture occupée par une femme française quoique étrangère, entendez par là étrangère au dossier algérien. Bastien-Thiry sera fusillé au Fort d’Ivry. Durant son mandat, De Gaulle graciera d’ailleurs toutes les femmes condamnées à mort. La galanterie, une valeur un peu oubliée de nos jours, c’est peut-être pour cela que Marine Le Pen est si peu présente au sein des médias ?
Gouvernement des juges. Globalement rejeté par de Gaulle qui disait : « En France, la seule Cour suprême, c’est le peuple ». Non seulement lieutenant et chef d’État mais aussi historien avisé, il aura sans doute compris tout le sens historique de la démocratie à la française à savoir une ouverture des frontières entre le pouvoir et le peuple, d’où l’apparition du suffrage universel direct aux présidentielles et le recours au référendum. Zemmour nous rappelle cela régulièrement. Malheureusement, soit nos oreilles sont bouchées, soit notre système auditif ne capte pas la fréquence des ondes zemmouriennes.
Hélicoptère Alouette. Un moyen comme un autre de prétendument disparaître, de prendre de la hauteur pour survoler les survoltés de Mai 68. Macron pourrait éventuellement rééditer l’exploit face aux Jaunes de Mai 19. S’il reprend un Alouette, le peuple entonnera : « Allouette, gentille allouette, allouette je te plumerai ». N’ayez crainte, comme Macron aime l’Europe, il est couvert par Europ Assistance.
Israël. En 1967, le Général qualifie les Juifs de la sorte : « Un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Propos sans doute un peu lourds de sens à l’époque, passablement équivoques surtout quand on est Palestinien. Mais aujourd’hui, quelle est la seule nation civilisée du Proche-Orient ??? Long live Israel, You’ll never walk alone !
Jeanne Maillot. L’épouse qui mit au monde le petit Charles le 22 novembre 1890 : une bienheureuse naissance qui sauva la France ! Dans ses Mémoires, il évoque « celle qui portait à la patrie une passion intransigeante à l’égal de sa piété religieuse ». On peut croire en cette égalité. De même qu’en ses deux sœurs jumelles liberté et fraternité.
Képi. Certainement l’accessoire le plus emblématique du Général, un objet culte pour tout patriote. Le képi est l’allié du kippa mais l’ennemi du kufi des muftis. Un seul remède, un seul traitement de choc : couleuvrines et escopettes pour qu’ils prennent la poudre d’escampette !
Lille. Lille de France est la ville natale de Charles, l’Île-de-France sa ville gouvernementale. En 2019, le Général aurait-il choisi Parislam ou Paristan pour gouverner ? Plutôt l’exil comme en 40 ! Mais plus à Londres devenu entre-temps Londonistan. On aurait des ouvertures pour un siège de gouvernement en exil : à Varsovie, Prague, Bratislava ou Budapest. Comprenne qui voudra.
Mémoires de Guerre. Certains mettent à profit les Mémoires du prophète pour faire basculer la France dans l’horreur. Leur offensive est trois fois hélas facilitée par la léthargie des politiques occis (dentaux). Pourtant, une lecture attentive des Mémoires CdG offre toutes les recettes pour faire basculer la France dans l’honneur et lui rendre son bien le plus précieux : la France… Je parle bien des Mémoires DE GUERRE puisqu’on s’achemine vers sa version civile. Monsieur, quand le doigt montre le ciel, l’imbécile regarde le doigt (in Le fabuleux destin d’Amélie Poulain). On parle ici d’un doigt général.
Nucléaire. Encore de l’avant-gardisme made in CdG : la promotion du potentiel nucléaire à tous les étages. Aujourd’hui, le porte-avions Charles de Gaulle catapulte jusqu’à un avion toutes les 30 secondes et peut assurer 100 vols quotidiens. Par son intermédiaire, l’association criminelle Daech a pris un solide coup sur la tronche ! Le Président fut un homme extrêmement polyvalent. Poli valant pas grand-chose serait plutôt l’attribut de son successeur socialiste le plus récent, le moins décent.
OTAN. 1966 : exit les bases yankees sur le sol français. Pour le Général, OTAN en emporte le vent…
Pologne. Après avoir prêté main forte à l’armée polonaise lors de la guerre soviéto-polonaise de 1920, le capitaine et instructeur militaire de Gaulle recommande ceci à ladite armée : « Les chars doivent être mis en œuvre rassemblés et non dispersés ». Eh non, Guderian et Manstein ne furent pas les seuls à être en avance. Seulement eux ont été écoutés. Pour le plus grand malheur des Ardennes aux forêts jusque-là inviolées, pour le plus grand bonheur du marché noir du saucisson d’Ardennes.
Québec. En 1967, en visite à Montréal, de Gaulle lance à la foule : « Vive le Québec libre ! », provoquant la consternation du gouvernement canadien. C’est un bel exemple de déformation professionnelle : à force de se battre pour la liberté, on finit par vouloir l’insuffler partout dans le monde sans parfois tenir compte de contextes particuliers. Si j’étais l’avocat du Général, je dirais qu’on ne refuse pas une carte de vœux, même si elle arrive avant Noël… En 2019, on crierait presque « Vive le Bec libre ! », tant la liberté de parole semble muselée par la bien-pensance islamondialiste.
Royaume-Uni. Incroyable vision à long terme de Charles de Gaulle qui refuse par deux fois (1963 et 1967) l’adhésion du Royaume-Uni au sein de la CEE. Motif invoqué ? Les dangers de l’entrée « d’un tel cheval de Troie américain » au sein de l’Europe. Il faut croire que les Brexiteurs se sont eux-mêmes alignés sur ce principe gaullien dans le but de pouvoir combattre un autre cheval de Troie : coranique.
Souveraineté. De Gaulle avait compris le deal : pas de réelle supranationalité mais les meilleurs rapports économiques et culturels qui soient avec cette merveilleuse pléiade de nations européennes, en ce compris le Kremlin. On demande aux eurodéputés d’y réfléchir. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : 24 langues nationales d’entrecroisent au sein des institutions. À vous de calculer le nombre de traducteurs. De ce point de vue, l’Union européenne crée effectivement de l’emploi. Paperassier.
TGV. Pour certains Train à Grande Vitesse, pour d’autres Tactique Gaullienne Victorieuse. Dans les deux cas, un seul slogan : droit au but !
URSS. Au plus profond de la Guerre froide, Occident et URSS se regardent en chiens de faïence et ils se mordront d’ailleurs la queue ultérieurement, l’un abattu par l’islam, l’autre par lisse lame démocratique. Pourtant, le Général est littéralement ovationné par la foule lors de sa visite à Moscou fin juin 1966. Le peuple soviétique voyait-il en lui le libérateur des barreaux du paradis communiste ? On est en droit de le penser quand on sait que la sensationnelle Renault 16 de l’époque y représentait 47 ans de salaire moyen. Heureusement, Dieu créa la Renault 4.
Varsovie. Connaissez-vous beaucoup de nations qui érigent sur leur territoire la statue d’un chef d’État étranger ? Eh bien, notre grand Monsieur possède la sienne à Varsovie-la-vie, en uniforme militaire il est vrai. De plus, on note la présence du Rond-point Charles de Gaulle près de la rive ouest de la Vistule. La Pologne n’oublie pas le Vainqueur d’Hitler car rien ne soude mieux qu’un ennemi commun(iste).
Statue du Général de Gaulle à VarsovieIci, l’expression « République en marche » n’est point publicité mensongère…
Whisky. Le Général de Gaulle avait banni sa consommation à l’Élysée au profit du cognac. Un vrai patriote l’est jusqu’au fond du gosier…
Xénophile. Qui éprouve de la sympathie pour l’étranger. Le Général le fut de manière subtile en prônant la réconciliation franco-allemande et une amitié qui irait « de l’Atlantique à l’Oural ». Aujourd’hui, la sémantique xénophile a changé : accueillez et cueillez les délicieux fruits de mer, ceux de la mer Méditerranée. Le concept est noble en soi car l’ADN de la France lui autorise intrinsèquement à accueillir toute la pauvreté du monde. Mais sa pauvreté religieuse ? Que nenni ! Il vaut mieux prendre en charge nos propres Cosette et Gavroche et nourrir les misérables de Notre-Dame plutôt que ceux de Notre-Islam.
Yvelines. En 1963, dans l’optique de la réconciliation franco-allemande, le Général de Gaulle reçoit le chancelier fédéral allemand Konrad Adenauer au Château de Rambouillet, excusez du peu. De Gaulle comprend que l’Allemagne sera l’autre poids lourd européen et que qui se ressemble s’assemble : ils seront deux à jouer les gros bras en Europe. Pour le plus grand bien de la Gaule belge, à vrai dire un peu lassée d’être le perpétuel champ de bataille historique entre Prussiens et Parisiens, même si Waterloo rapporte aujourd’hui pas mal d’eurosesterces aux taverniers locaux.
Zéro lâcheté. Des tranchées à l’arène politique en passant par le fleuve Tigre (1930) et le panzer Tigre (1944)… Qui dit mieux ?
L’Histoire de France est somptueuse, elle offrit tant de belles choses aux autres nations. Par exemple, le sens de la victoire. Anonyme
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Le Général de Gaulle, lui, même si on peut lui reprocher certaines fautes ou erreurs, comme l’abandon des harkis, roulait pour la France.
Alors que presque tous ceux qui lui ont succédé roulaient au mieux pour leurs petites glorioles au pire pour leurs intérêts financiers personnels.
Merci Richard ! Excellent article ! Actuellement, il nous faudrait un grand Charles pour sauver la France de la dictature macronienne !
Magnifique !
Excellent l’abécédaire!
Même si, le 5 juillet 2019 où ce rappel est édité, est le jour funeste d’une trahison avérée de l’armée française, et de nos compatriotes vivant en Algérie, massacrés par le FLN et ses séïdes, hein! Comme disait le maqueron : »Il n’y a a pas de culture française »…Alors qu’un Belge nous rappelle ces jours-là! Il faudrait plutôt se rappeler le « Boudin » ..pour les Belges y’en a plus, pour les Belges y’en a plus, ce sont des tireurs au c.l.