Le coucou… Toute ressemblance avec des personnes existantes etc.

Illustration : Rousserolle effarvatte nourrissant un jeune Coucou gris au nid.

Coucou, Coucou !

Je reconnais avoir fait depuis quelque temps plusieurs articles assez offensifs vis-à-vis de l’islam. Je ne suis pourtant pas islamophobe sur le principe. Cela ne me dérange absolument pas qu’il y ait plus d’un milliard et demi de musulmans ainsi que 57 pays musulmans dans le monde. Je ne souhaite tout simplement pas que mon pays, la France, et ma civilisation, européenne, se transforme en une république islamique. Car oui, quand on a lu le coran et l’histoire des contacts entre l’islam et les autres peuples, on ne peut qu’être fataliste sur la capacité de cette religion à coexister avec les autres cultures. Et lorsque l’on voit l’ampleur de l’immigration musulmane de ces cinquante dernières années, quand on connaît la démographie de l’Occident, il y a de quoi s’alarmer…

Mais, c’est décidé, je veux aborder un autre sujet aujourd’hui. Je veux m’aérer la tête et sortir un peu le lecteur de ces sujets si lourds. Pour se changer les idées, rien de mieux que la nature et les animaux. Après une bonne balade bucolique, je vous propose cette petite plongée dans le monde fabuleux du coucou. Oui, vous connaissez tous cet oiseau et surtout son cri si reconnaissable. Eh bien donc, quittons un instant les vicissitudes de notre oppressante société pour étudier ses mœurs et son mode de vie (les sources sélectionnées sont issues de l’encyclopédie Larousse).

 

Coucou gris, cuculus canorus

 

« Que ce soit pour migrer, hiverner en Afrique ou nicher en Europe, mâle et femelle ne se retrouvent que pour la reproduction. Le domaine d’une femelle est appelé « territoire de ponte ». Chez les coucous, la polygamie coexiste, le rôle des mâles se limite à l’accouplement. La femelle du coucou ne construit pas de nid et ne couve pas. Elle choisit pour pondre le nid d’un autre oiseau. Elle pond directement dans le nid. Elle agit très rapidement, le plus souvent dans l’après-midi ou en soirée, quand la couveuse est absente. Si celle-ci ne l’est pas, elle fait le guet en attendant patiemment qu’elle s’éloigne.

 

Éliminer les rivaux dès sa naissance

L’œuf du coucou est adapté à son mode de ponte. La femelle choisit de préférence un nid où la ponte est incomplète. Et, pour que l’œuf intrus passe encore plus inaperçu, il est d’une couleur et d’une taille proches de celles des œufs déjà présents. La durée d’incubation de l’œuf, doit toujours être légèrement inférieure à la durée d’incubation des autres œufs du nid. Si, comme c’est souvent le cas, le moment de la ponte a été judicieusement déterminé, l’œuf du coucou éclot ainsi un peu avant le reste de la couvée.

Le jeune coucou fait alors preuve d’une activité fébrile pour vider le nid en éliminant les œufs ou les tout jeunes oisillons. Si ses « parents adoptifs » le surprennent en action, ils se montrent indifférents… et parfois même coopératifs, allant jusqu’à l’aider dans sa tâche ! Il arrive que le jeune coucou ne parvienne pas à éliminer ses concurrents ; il est alors élevé avec les autres petits, mais ce cas est rare.

 

Un appétit féroce difficilement rassasié

Lorsque le jeune coucou a mené à bien l’opération de « vidage » du nid, les parents adoptifs involontaires n’ont plus qu’une seule bouche à nourrir. Mais quelle bouche ! Doté d’un appétit féroce, le coucou absorbe sans difficulté une quantité de nourriture qui suffirait à 4 ou 5 autres oisillons.

Plus de 100 espèces d’oiseaux sont susceptibles de devenir des « parents adoptifs » du coucou gris. Par exemple, en Grande-Bretagne, 10 % des jeunes coucous naissent chez le pipit farlouse (Anthus pratensis). En France et en Belgique, les coucous sont aussi élevés par le phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus), la bergeronnette grise (Motacilla alba)ou la bergeronnette printanière (Motacilla flava)

Le comportement des parents nourriciers est très variable. Certains sont effrayés par ce petit de 3 semaines beaucoup plus gros qu’eux. De plus, les deux membres du couple réagissent parfois différemment. Ainsi, chez un couple de pipits farlouses de l’île de Bréhat, l’un abordait le coucou hardiment, tandis que l’autre hésitait longtemps avant d’enfourner la becquée dans le gosier géant ; ce qui lui valait chaque fois un bon coup de bec sur la tête ! »

 

Ah, je vous l’avais dit, ça fait vraiment du bien de s’aérer l’esprit et de penser un peu à d’autres choses !

 

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12 Commentaires

  1. très intéressante analyse qui présente l’immense avantage de permettre de rouler fesse de bouc et autres lieux de censure quand ce sera nécessaire car nous pourrions dire ce que nous pensons des « coucous  » sans réveiller l’algorithme frappeur

  2. Jolie « fable » d’Axel ! Nos amis de la « Forêt noire  » qui auraient inventé l’horloge à coucou au cours du 18ème siècle devaient se garder des frontières Ouest (la France) et Sud (La Suisse).Etant donné la précision mondialement connue de l’horlogerie suisse, et son infiltration régulière par les « philosophes » et autres « migrants  » politiques ou pas, je fais la relation entre les invasions pointées mécaniquement et les alertes envoyées (après,sous Napoléon, ça a sonné toutes les heures.. pff banalisé, c’est comme crier au loup!) . Ferdinand Berthoud , né Suisse, a exporté toutes ses inventions y compris celles du Suisse Nicolas Fatio dont il s’est inspiré largement, comme de celles de l’Angleterre. Actuellement le maître des horloges, c’est…la Suisse, pas le maqueron! Et la Forêt noire a su tirer parti de ses voisins du Sud et de l’Ouest pour sonner l’alarme quand il faut; on ne parle pas ici bien sûr du HCR, ni des Accords de Genève…

  3. Le problème, grâce à nos présidents passés et présent, c’est que le coucou a bien grossi.
    On en est maintenant à l’autruche qui veut tenir dans un nid de mésanges.

  4. même la nature nous avait donc prévenus et une fois de plus nous n’avons pas écouté !!

  5. Selon certains ornithologues en vogue actuellement , et qu’on entend souvent, il existerait 2 sortes de coucous :

    Les coucous modérés et les coucous radicalisés.

    Selon eux, les coucous modérés sont très gentils et ne veulent de mal à personne, bien au contraire.
    Les coucous radicalisés sont un peu moins gentils, mais ce n’est pas vraiment leur faute, c »est la faute des rousserolles, phragmites, ou autres.

    Les 2 font pourtant exactement la même chose !

    ( Dans certains pays, les coucous apprécient particulièrement les nids des pigeons , en France notamment )

  6. jolie comparaison avec les « kivoussavé

    surtout « Chez les coucous, la polygamie coexiste, le rôle des mâles se limite à l’accouplement. La femelle du coucou ne construit pas de nid et ne couve pas »

    et un petit coucou, paresseux, squatter,voleur,assassin des autres oeufs(il les pousse en s’ arc boutant et en les coinçant derrière son dos pour les faire tomber du nid) aucune éducation des mères pour leur apprendre a aller chercher leur bouffe, occupant les HLM (habitations libres momentanément) qui ne leur sont pas destinés……CES jeunes vont systématiquement reproduire plus tard les comportements parentaux

    les rousseroles, tout comme les Traqués Motteux que nous sommes ont intérêt a briser cet oeuf dans le nid

  7. Il y a bien longtemps que j’ai fait aussi la relation entre le coucou et l’hisse lame….
    C’est exactement ça !

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