Plus personne en France n’est capable de commander une armée

Cette phrase a été prononcée par le général de brigade Jean-Marc Marill qui a recouvré à la retraite le droit de dire ce qu’il pense.

L’expérience du général crédibilise ses propos réalistes : la France n’a pas un vrai chef des armées

Cet homme n’est pas un officier de parade ni un zouave de salons mondains. Baroudeur, il a commandé le 21e régiment d’infanterie de marine, servi en Afrique et dirigé le Renseignement militaire. Que peut-il penser d’amateurs sous doués comme Fripounette et son inénarrable Cornu ?

Après Saint-Cyr, Marill breveté de l’École de guerre a soutenu un doctorat d’histoire en Sorbonne, et publié des ouvrages grand public. Cela nous change des officiers d’apparat qui pontifient à la télé, étalant leur nullité crasse et leur esprit étriqué, devant des présentateurs ignares de la chose militaire. Hyper complaisants envers le charlatan belliciste de l’Élysée qui n’a aucune pratique des armes, et croit qu’il suffit d’endosser un déguisement ridicule comme son ami Zelensky pour devenir un grand stratège et un chef de guerre.

Y aurait-il beaucoup de Français prêts à mourir pour l’Ukraine ?

Vous ne pouvez pas défendre une autre nation si vous n’avez pas une population qui aime son propre pays. Or l’école et les muftis inculquent une représentation mentale déformée de la France. Une image de honte et d’indignité entre détestation de soi, wokisme et haine du voisin de palier, que les médias amplifient jusqu’à la repentance.

Si l’on doit se battre, ce sera un sursaut de survie pour la Reconquête de notre pays. Sinon qui accepterait d’aller crever en Ukraine pour sauver les miches d’un dictateur ubuesque ? Les médias menteurs ont beau prétendre que la moitié des 18-30 ans seraient partants, on a vu en 2022 combien de « volontaires », appâtés par de grosses primes, sont revenus fissa la queue basse.

On a vu aussi comment les « soldats d’élite » du Zygomyr, formés en France, ont déserté si tôt revenus dans leur pays. Nos compatriotes habitués à être maternés, déresponsabilisés et assistés, seraient-ils capables d’actions courageuses sur un champ de bataille ?

Quand les Russes nous sont supérieurs à tous points de vue

D’abord au plan de l’armement

En quantité écrasante. Avec une structure industrielle bien rodée, apte à produire davantage pour se renforcer ou remplacer la matériel détruit. Cela n’existe plus en France depuis belle lurette. Sans oublier le bond technologique impulsé par Poutine dans le domaine de l’aviation de combat, où le Su 57surclasse nos Rafales, mach 2,25 contre 1,8 à mania, armes et furtivité équivalentes. Mais aussi du côté des drones, des sous-marins furtifs et des missiles hypersoniques à têtes multiples, quasi indétectables, pouvant être utilisés aussi bien en frappes conventionnelles que nucléaires.

Ensuite au niveau des hommes

Le patriotisme est considéré comme une tare en France. On enseignait ça au lycée dans les années soixante, et avec le changement de population dont une fraction importante privilégie la charia, ça ne s’est pas arrangé… Tandis que l’Eurocrature s’acharnait à annihiler tout sentiment national réputé superfétatoire. Au nom d’une paix illusoire que les Boches, aux penchants pacifistes bien connus, étaient censés garantir… À l’inverse, l’amour de la Patrie ne s’est jamais aussi bien porté en Russie.

Poutine n’a pas besoin d’influencer ni de contraindre ses compatriotes. Là-bas, on sait ce qu’il en a coûté de se débarrasser des Turcs, de Napoléon, d’Hitler et des émirs du Caucase. Et maintenant de la présence menaçante de l’OTAN à la frontière occidentale. On y puise des motivations pour continuer à se battre pour préserver sa liberté.

Tandis qu’en Francarabia les meilleurs éléments ne sont plus intéressés par une carrière militaire, et que Zelensky doit enrôler de force des adolescents et des retraités, les centre de recrutement en Russie refusent du monde.

Enfin en ce qui concerne le nucléaire

Tout le monde sauf ce cinglé de Macron, attisé par la hyène Pustula qui veut sa revanche de 1945, espère ne jamais devoir utiliser l’arsenal atomique. D’autant que l’équilibre de la terreur penche en faveur des Russes : 6000 ogives nucléaires à leur disposition, pouvant être délivrées par des vecteurs hypersoniques, contre 290 pour la France, portées par des missiles obsolètes.

Et les USA ont fait savoir que si leur main land n’était pas attaqué, ils laisseraient les Européistes se démerder. « L’application de l’article 5 de l’OTAN est une possibilité. Pas une obligation » a précisé Trump.

Il n’y a plus de chef militaire digne de ce nom en France, et c’est une longue histoire

Déjà, à partir des années soixante

Craignant des réactions de mauvaise humeur de la part des officiers trahis en Algérie, De Gaulle a bloqué les carrières des uns et déclassé les autres, en leur offrant des emplois de substitution pour lesquels la plupart n’étaient pas qualifiés.

Je me souviens d’un maître de conférences en économie à la fac qui n’avait pas son bac et dont la formation en gestion avait consisté à gérer l’intendance en fin de carrière. Certes il s’était bien battu dans les Forces Françaises Libres, en Indo et en Algérie, mais ses étudiants de première année en savaient plus que lui. Et bien que responsable local de la FNEF, j’étais d’accord avec les bolchos qui dénonçaient le cumul de rémunérations scandaleux de cet incompétent.

Ensuite, il y a eu les écrémages technologiques

S’il restait des chefs susceptibles de commander une armée, les plus gradés donc les plus vieux, ont eu du mal à faire le saut vers l’informatique après 1965. Allez hop, à ranger dans des placards dorés ! Souvent comme communicants ou directeurs commerciaux dans le complexe militaro-industriel, sur ordre du gouvernement qui en était à la fois l’actionnaire majoritaire et le principal client.

Les jeunots croient que tout a commencé avec les PC suivis des smartphones. Or les machines d’antan, bien que grosses comme des camions, disposaient d’une unité de calcul, d’une mémoire de masse, d’une mémoire volatile, d’unités d’entrée-sortie et d’un système d’exploitation. Gérant des « softs », on ne disait pas des « applis». Bien sûr les capacités étaient réduites et la vitesse très lente, mais pour en optimiser l’usage, il fallait comprendre les bases de la programmation, inaccessibles aux culottes de peau.

Et pour finir, les lubies de l’Eurocrature et de ses maîtres penseurs de pacotille ont accompagné la décrépitude.

Le socialiste Braudel s’était empressé de jeter l’histoire événementielle à la poubelle. Fini les grands personnages, les pages de gloire et les dates marquantes. On globalise tout au nom du sens marxiste de l’histoire. Où l’économie, les luttes sociales et les mœurs expliquent tout. Au point qu’on en vient à se demander si Ramsès II a régné avant ou après Louis XIV.

Avec la chute du mur de Berlin, on a dégobillé « la fin de l’histoire ». Comme si le déroulé des événements structurant une civilisation pouvait s’arrêter brusquement. Hegel avait élucubré le premier, Fukuyama étasunien comme son nom ne l’indique pas, avait pris le relais, suivi par le maboul intellectuel Derrida inventeur du déconstructionnisme.

Le concept de défense nationale et la nécessité de disposer de forces armées au moins dissuasives, appartenaient au passé. Aussi, jusqu’à ce que Macronescu se rêve en caudillo pour complaire à son cher Zygomyr, on a désarmé : réduction des budgets et du recrutement. Limitation du stockage des armes et des munitions. Crédits chichement accordés à la recherche. Moins d’entraînement pour des guerriers transformés en poussahs. Promotions assurées aux plus flagorneurs. Diplomatie visqueuse pour éviter de contrarier d’éventuels ennemis. Et cadeaux à l’Ukraine qui ont vidé nos arsenaux.

Chacun a pu constater cette décrépitude en Afghanistan, en Irak et au Sahel où des pouilleux juchés sur des mobylettes ont tenu en échec nos unités d’élite. Auxquelles on souhaite de ne jamais devoir affronter les spetsnaz.

Christian Navis

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9 Commentaires

  1. Avec tous les généraux qu’il y a en France, aucun n’est capable de sortir du lot pour la défendre !
    Comme avait dit quelqu’un:  » Des généraux d’Opérette  » !!!

  2. Rappellez-moi la dernière victoire de la France SEULE dans une guerre de haute intensité. En 1914, la « célèbre victoire de la Marne », qui n’a été en fait qu’un coup d’arrêt, certes brutal à l’avancée phénoménale allemande pour l’époque (tout se faisait à pieds !) grâce à l’offensive russe (désastreuse) qui a obligé l’Allemagne à dégarnir le front français, sinon Paris était cuite ! En 1940, la France a subit la plus grave et plus rapide défaite (6 semaines) de toute l’histoire militaire mondiale (alors qu’elle était considérée comme la meilleure !) Nous vaincrons parce-que nous sommes les plus forts ! Tu l’as dit, bouffi ! Et l’Indo, et l’Algérie, alors notre grandeur militaire…

  3. Le problème incontournable qui se présente à nos  »forces armées » sera de faire face dans les décennies qui viennent à un combat que peu d’unités maitrisent: c’est le COMBAT DE RUE ! Les soulèvements à venir ne seront pas un affrontement avec des chars Russes, mais des hordes armées de kalachs et qui comme des  »rats » évolueront dans les immeubles et les rues . Depuis 2005 on aurait eu grandement le temps de former quelques bataillons de volontaires . Il faudra tout faire à la hâte….et pas un  »étoilé » n’a soulevé le problème.

    • @ Loustica, marrant ce que vous avez ecrit parce que je le disais deja en 70 alors que jeune sergent (voir mon post plus bas)

    • Bien vu. Quand je vois le nombre de généraux et de gradés à la télé en train de déblatérer, je me dis qu’ils sont plus nombreux que la troupe.

  4. Je me suis engage le jour de mes 18 ans, classe a Verdun, ENSOA St Maixent, EMIAT Agen pour finir au 13ieme BCA Chambery en tant que sergent, aucune prmotion parce que je clamais sur tous les toits que l’urss etait foutu (j’avais visite la Pologne et la Russie avant mon engagement). Je critiquais aussi la formation des troufions, hormis le tir de temps a autres ces derniers passaient leur temps a nettoyer la caserne. Pas d’entrainement intensif au combat a main nu, pas d’entrainent au combat rapproche (prise de ville ou village occupee) pas le droit aux soldtats de faire des suggestions que seul les « officiers » qui se croyait encore en 44/45 voulaient prendre. J’ai quitte en 74 ecoeure.

  5. Dans les asiles il y a des dingues avec un chapeau en papier sur la tête ou un entonoir qui se prennent pour Napoléon. Faudrait y trouver une place pour notre clown.