Carnage Nouvelle-Orleans : pourquoi personne ne dit que le terroriste est un musulman ?

On sait tout de l’auteur du carnage de la Nouvelle-Orléans. On connaît son nom, il est citoyen américain, né au Texas, âgé de 42 ans, ancien militaire qui a servi en Afghanistan, a reçu une médaille de service de la guerre mondiale contre le terrorisme, marié deux fois, s’est reconverti dans l’immobilier et plein d’autres choses.

Mais on omet une chose. On ne veut pas dire que c’est un musulman. Et pas n’importe quel musulman. Un musulman qui fait briller le soleil sur les musulmans.

On a l’impression qu’il n’y a jamais eu autant d’informations et aussi rapidement diffusées sur un terroriste (islamiste) qui commet un carnage. Mais on tait l’essentiel : l’auteur du carnage est un musulman. Pourquoi donc aucun journaliste, aucun media ne dit que c’est un musulman ? Personne ne dit que son prénom « Shamsud-Din » veut dire « Le Soleil de la foi » (ou de la religion). Il est le soleil de l’islam, le soleil qui éclaire les musulmans. Tandis que son nom de famille « Jabbar » est un patronyme très courant dans le monde arabo-islamique, surtout en Algérie. Il peut signifier « fort », « imposant », « réparateur »…

« Jabbar » est l’un des 100 noms qu’on attribue à Allah et que tous les musulmans doivent connaître et déclamer.

Tous les présentateurs des journaux télé se font un plaisir de nous apprendre avec une grande fierté que le terroriste s’appelle « Shamsud-Din Jabbar », nom articulé plus ou moins correctement selon la chaîne. Mais faussement dans la majorité des cas. On le répète à l’envi au point de vous donner la nausée. Personne ne remarque que ce nom n’a rien d’américain.

Aucune chaîne télé n’a révélé que le Shamsud-Din est un musulman et ce que signifie Shamsud-Din. Aucune chaîne, y compris la CNews, la chaîne de Pascal Prout qui se targue que la liberté d’expression n’a pas de prix. La liberté d’expression de Pascal Prout, certainement.

CNews a pourtant plein de contributeurs musulmans dont certains se disent fiers d’être musulmans tout en se tenant aux côtés des chrétiens.

Parmi les contributeurs de la chaîne, il y a un certain Amine El Bahi et il y a eu un Amine El Khatmi. Deux Amine. Amine signifie loyal en arabe. Loyal à qui ?

Le loyal Amine El Bahi s’est fendu d’un tweet à l’attention des chrétiens à l’occasion de Noël : « Joyeux Noël aux chrétiens du monde entier, c’est-à-dire à mes frères, en humanité ».

L’Amine en question ne manque jamais une occasion de dire qu’il est musulman, mais qu’il se tient aux côtés des chrétiens. Il mérite une ovation debout. Non, il ne la mérite pas, il la revendique. A tes ordres Amine !

Les informations ont afflué de toutes parts et très vite sur l’auteur du carnage. Elles viennent de son frère, qui nous apprend qu’il s’est converti à un jeune âge à l’islam (Shamsud-din semble avoir toujours été un musulman. Il n’avait pas besoin de se convertir), du FBI qui nous apprend qu’il était proche de l’État Islamique, qu’il a diffusé des vidéos de son allégeance au petit « groupe islamique » (que les États-Unis disent combattre depuis plus de dix ans, mais qui est toujours actif partout dans le monde), qu’on avait retrouvé un drapeau de l’État islamique dans son véhicule…

Le sénile Biden lui-même nous refile des infos exclusives sur le terroriste :

« L’auteur présumé avait un détonateur dans son véhicule pour déclencher des explosifs à distance », nous apprend-il.

On peut le croire. C’est lui-même qui est allé renifler dans la voiture du terroriste. Il a un flair infaillible, le sénile de la Maison-Blanche.

On a aussi omis le fait que c’est un Noir, mais ce n’est qu’un détail, comme aurait dit quelqu’un dans les premières années de naissance de la France heureuse.

Le fait que des militaires américains de religion musulmane, en situation active ou non, commettent des carnages sur le sol des États-Unis, n’est pas surprenant.

Il y a 15 ans, le 5 novembre 2009, un officier de l’armée américaine d’origine palestinienne, le Major Nidal Malik Hasan, officiant en tant que psychiatre dans la base militaire Fort Hood, dans le Texas, ouvrait le feu sur des militaires de la base. Treize militaires sont fauchés. Une trentaine d’autres sont blessés. Ça se rapproche tellement du bilan du carnage de la Nouvelle-Orléans. Normal, c’est le barème au Texas.

On a toujours insisté sur le fait que les assassinats, qui sont commis contre des musulmans qui se produisent sur le sol français, en Europe et ailleurs, sont le fait de déséquilibrés.

Aujourd’hui, ce sont des psys qui passent à l’action.

Il y a eu Magdebourg. Il y a eu La Nouvelle-Orléans. En quelques jours d’intervalle.

A quand le prochain carnage ?

Et où ?

Messin’Issa

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