Le désastre tant redouté à Kiev se rapproche inexorablement. Après avoir promis la victoire à son peuple durant trente mois, c’est la capitulation sans conditions qui se profile pour Zelensky, qui tente désespérément de stimuler les Occidentaux dans la poursuite d’une guerre ingagnable face à l’Ours russe.

Le saltimbanque de Kiev, qui continue d’embobiner la planète, est aux abois. Car il sait qu’après tant de rodomontades et de mensonges, il lui faudra endosser la responsabilité des 600.000 morts et autant de blessés ukrainiens, malheureuses victimes de tous ces pauvres fous d’Occidentaux, qui ont cru naïvement pouvoir terrasser la Russie en trois mois.

Non seulement l’Ukraine sera amputée de vastes territoires, mais elle n’intégrera jamais l’Otan et deviendra un pays neutre. Il y va de la sécurité de la Russie. En se lançant dans leur croisade antirusse, les Occidentaux ont donc commis la pire erreur qui soit.

Washington, bien protégé par deux océans, s’est encore livré à une guerre lointaine par procuration en poussant une cinquantaine de nations à soutenir le pays le plus mafieux et corrompu d’Europe. Mauvaise pioche. Comme si un pays de 144 millions d’habitants, possédant la plus moderne armée du monde, première puissance nucléaire qui plus est, allait capituler face à un pays de 34 millions d’habitants, même soutenu par l’Otan.

Le sommet de Ramstein, au cours duquel Zelensky devait exposer devant cinquante  nations son « plan pour la victoire », a été annulé. Ce plan est d’ailleurs totalement bidon puisqu’il consiste à demander des armes, des munitions, des missiles longue portée, avec le feu vert de Washington pour frapper la Russie en profondeur.

En désespoir de cause, Zelensky a entamé une tournée en Europe, à Paris, Rome, Londres et Berlin, pour obtenir milliards et munitions. Mais au delà des promesses, le compte n’y est pas. La victoire de Kiev, plus personne n’y croit.

Le guignol de Kiev est devenu le centre du monde par la grâce des intégristes otaniens, jamais avares d’une guerre pour satisfaire le lobby de l’armement US, mais la fête ne durera pas. Le pleurnichard Zelensky commence à devenir collant. Quand Poutine aura avalé le Donbass, la Terre ne s’arrêtera pas de tourner.

Macron fait encore illusion avec sa brigade ukrainienne en formation en France. À quoi bon ? Kiev perd l’équivalent d’une brigade toutes les 48 heures ! Et les 3 milliards donnés à Zelensky seraient bien plus utiles à nos armées, avec un budget en pleine cure d’austérité.

L’offensive de Koursk est un fiasco. Zelensky y a perdu près de 20.000 hommes, tués et blessés, et ceux qui sont encore vivants y sont coincés, pratiquement encerclés. Les bombes planantes russes font des ravages.

Et sur le front du Donbass, on n’est plus très loin de la débandade.

Depuis janvier 2024, les Russes ont pris les villes de Marinka, d’Avdiivka, de Vuhledar et de Toretsk. En ligne de mire, Pokrovsk, importante base arrière de l’armée ukrainienne.

Ce que Kiev appelle un repli tactique n’est en fait qu’une débâcle.

Non seulement l’armée ukrainienne est saignée à blanc, mais selon le Parlement ukrainien, ce sont 80 à 150.000 soldats qui auraient déserté depuis le début de la guerre.

Zelensky parle encore de victoire, mais en coulisses ses alliés commencent à envisager les négociations de paix.

Le retour aux frontières de 1991 n’est qu’un conte de fée entretenu par Zelensky et son entourage, pour qui la guerre est synonyme d’enrichissement colossal. Des fortunes bâties sur le dos du peuple ukrainien qui se fait massacrer et sur le dos du contribuable occidental, qui se laisse abuser. Ce sont des milliards qui sont détournés par la clique de Zelensky depuis trente mois.

Zelensky a beau appeler à l’aide, l’Occident commence à réaliser qu’entre un dépeçage de l’Ukraine et le risque d’une guerre nucléaire, il vaut sans doute mieux lâcher Kiev et capituler.

Et pour Washington, le sauvetage d’Israël est autrement plus vital que celui d’une Ukraine mafieuse et corrompue, qui ne pèse rien et est devenue un boulet pour l’Europe.

Le grand gagnant de cette guerre sera Poutine, qui sortira auréolé de sa victoire auprès du Sud global. Les deux grands perdants seront le peuple ukrainien totalement saigné en pure perte et l’UE, affaiblie économiquement comme jamais.

Mais le pire est que tout cela était prévisible dès le premier jour de l’offensive russe.

Et rappelons qu’il suffisait de respecter les accords de Minsk pour éviter ce massacre historique. Mais Washington voulait cette guerre et l’attendait depuis la chute de l’URSS en 1991.

Un sondage Gallup, mené auprès de 68 000 personnes de 65 pays, a révélé que les Etats-Unis sont jugés comme étant de très loin le pays représentant « la plus grande menace pour la paix dans le monde ». Les trois premiers pays du classement sont les USA 25 %, le Pakistan 8 % et la Chine 6 %.

L’Otan n’a jamais été une alliance de défense et de paix. C’est une machine de guerre qui ne cesse d’agresser les peuples et les régimes hostiles à Washington. C’est, en outre, un fabuleux outil de propagande pour soutenir l’industrie de l’armement US, qui ne se contente pas des 900 milliards de budget Défense des Etats-Unis.

La désintégration de cette Alliance serait une aubaine pour l’humanité.

Le gouvernement américain affirme officiellement que l’alliance militaire qu’il a créée contre le « communisme » (mais en réalité contre la Russie) en 1949, l’OTAN, est « l’alliance politique et militaire des nations démocratiques créée après la Seconde Guerre mondiale pour empêcher la guerre et maintenir la paix ».

Pourtant, selon le Service de recherche du Congrès américain , il y a eu 297 invasions militaires américaines après la Seconde Guerre mondiale (c’est-à-dire entre 1945 et 2022, soit une période de 77 ans). »

Guerres, coups d’Etat, éliminations ciblées, sabotages, etc. tout est bon pour assurer non pas la seule sécurité des Etats-Unis, mais surtout pour imposer leur hégémonie mondiale et la suprématie du dollar.

L’Otan ne sert plus que les intérêts américains, nous asservit et nous oblige à combattre nos amis et alliés historiques russes. De Gaulle l’avait parfaitement compris.

https://archive.is/Yf0ZW

Jacques Guillemain

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