Macron, destitution ! Que les députés travaillent enfin !

Des voix s’élèvent à présent pour dire que les propos de Macron sont ceux d’un malade mental. C’est du moins ce que déclare E. Todd sans trop prendre de gants. Plus tôt dans la matinée, c’était le patron du PS Olivier Faure, qui qualifiait de folie l’idée d’envoyer des troupes en Ukraine. Les agissements et déclarations de Macron sont de plus en plus décrits comme ceux d’un déséquilibre qui confine à la déraison. Un chef d’État fait habituellement preuve de mesure et n’engage sa parole qu’à bon escient. Or, prétendre baser une stratégie sur une impression en lieu et place de faits tangibles, relève de la voyance, non de la diplomatie ou géostratégie. Macron transpose ses fantasmes en prophéties absurdes et belliqueuses. Avancer que nous serons attaqués dans 5 ou 10 ans par la Russie est un non-sens. D’une part parce que personne ne sait qui sera au pouvoir, sauf si lui s’y voit toujours, ni quelles seront les situations ou les relations des uns avec les autres. D’autres intervenants parlent même d’emprise de produits psychotropes, concernant le président. Il y a une forme de principe de réalité qui s’est mis en route suite à ses déclarations hallucinantes sur le cours de la guerre en Ukraine.

Macron imagine, tire des plans sur la comète dans une logique désordonnée où il surenchérit, sans se préoccuper du sens de ses propos ni de leur incidence. Est-ce une simple volonté de choquer, mais dans quel but ? L’homme semble penser dans le désordre, mêlant des convictions élaborées selon des critères qui lui sont propres, au détriment de preuves tangibles. Il se projette dans l’avenir, sans autre base que ses fantasmes. Sur cette base-là, il lance l’éventualité d’étendre la guerre en évoquant l’envoi de troupes. Et Séjourné, son Ministre, enchaîne en expliquant que l’envoi de troupes ne changerait pas notre niveau de co-belligérance… est-ce à lui d’en décider ? Le délire n’amuse plus nos partenaires européens. Toutes les chancelleries ont désavoué notre président. Personne ne souhaite envoyer des soldats mourir en Ukraine. Nouvelle défaite, Macron est désormais seul à l’international. Peut-il s’arrêter ? Il n’a plus de solutions et peut très bien désirer jouer les sauveurs de l’Europe, malgré son isolement.

Qui sera le miroir salutaire pour lui renvoyer l’exacte image de ce qu’il est, un insignifiant dirigeant sans envergure et sans charisme. Pour être un grand Homme d’Etat il faut vouloir un grand destin pour son pays, et se contraindre à le réaliser en plaçant la Nation et ses intérêts au cœur de sa politique. Lui ne se préoccupe que de sa propre renommée, ce n’est qu’un égocentrique, mais avec une mallette nucléaire à son poignet. Si l’on rapporte ses propos aux faits et gestes qui émaillent ses sorties depuis quelques années, descendre les champs Élysées vides et saluer les arbres comme si la foule l’acclamait, mentir sur tout, détourner les conseils de défense pour cacher le contenu des réunions COVID, signer un traité avec l’Ukraine au mépris de la Constitution, on ne peut que noter une attitude préoccupante. Au regard de ces faits, il y a urgence à se demander s’il est encore apte à exercer ses fonctions. Si la réponse est non, sa destitution est automatique. Il devient évident que nos parlementaires ne peuvent plus faire l’impasse de l’examen mental de cet homme. Si ce n’est rien de tout cela et s’il provoque dans l’unique but de faire parler de lui, c’est tout aussi dangereux.

Quel grand pays disposant de l’arme nucléaire peut s’autoriser à garder à sa tête un personnage qui ne sait plus ce qu’il raconte ? Avoir une arme entre les mains nécessite une stabilité mentale et une maîtrise de soi, Macron les possède-t-il encore ? Combien de fois l’a-t-on vu rire et échanger des contacts corporels avec Zélensky, alors que la moindre des choses eut été qu’il s’en abstienne, au moins devant les photographes. Le manque de décence n’est pas seul en cause, il y a quelque chose de plus profond et qui n’est pas compatible avec l’exercice du pouvoir.

« La démesure en fleurissant produit l’épi de la folie, et la récolte est une moisson de larmes », écrivait Echyle. On peut encore éviter cela en le destituant. Lui et son entourage ont perdu la raison, l’ivresse du pouvoir le rend à présent nuisible. Et cette nauséeuse traînée gagne toute la macronie. Attal touché par la grâce de l’offense, se pensant caustique, a cru bon d’insulter le RN en s’adressant à Marine Le Pen en ces termes : « Il y a lieu de se demander si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays, je parle de vous et de vos troupes ». Si la vieillesse est un naufrage, la jeunesse et l’inexpérience ne valent pas mieux. Quel parti représente les intérêts de l’étranger si ce n’est le sien ? Le RN serait bien inspiré de lui rappeler les ventes de nos fleurons stratégiques, qui ont été réalisées sous l’égide de la macronie dans des conditions plus que douteuses. Son cher patron n’a-t-il pas très récemment autorisé le transfert de technologie des Rafales à l’Inde. Tout cela ressemble fort à de l’intelligence avec une puissance étrangère. Encore une fois ce parti insulte, inverse l’accusation, tente d’enfumer tout le monde pour masquer ses trahisons.

Le RPF, depuis plusieurs mois, demande aux députés d’activer la procédure de destitution prévue par la Constitution : les motifs ne manquent pas. Et de très nombreuses autres voix s’élèvent aussi maintenant, tout le monde commençant à se demander ce que fichent les députés, qui laissent passer en vrac, les 49.3, les envois d’armes et d’argent, les accords guerriers, les ventes de fleurons industriels, les procédures autoritaires… qui a envie d’aller sur le front russe, ou d’y voir partir ses enfants ? Il serait temps que la majorité de députés et sénateurs, censés n’être pas macronistes, cesse de penser à ses privilèges et se préoccupe de l’avenir du pays, ce que les électeurs attendent impatiemment. Ils sont 75 % à être contre l’envoi de troupes françaises.

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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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