Rien à ajouter ni à retrancher à cet excellent point de presse, sauf à constater que nous risquons d’avoir à affronter à mains nues des millions d’ennemis armés de kalachs et de lances-roquettes, installés à grands frais sur notre sol à l’instigation de dirigeants incapables dont le dernier en date s’entête à maintenir nos frontières grandes ouvertes!!!!…. DESTITUTION ! DESTITUTION ! AVANT QU’IL SOIT TROP TARD !
Conan
Le massacre des innocents, hier, aujourd’hui et demain
Depuis sa création, en 1987, le Hamas, issu des Frères musulmans, prône la lutte armée, rejette tous les processus de paix et a juré de détruire Israël. Fidèle à son idéologie et à ses multiples actions violentes, ce groupe terroriste a porté, le 7 octobre, un nouveau coup contre Israël. Cependant, ce coup violent et meurtrier constitue une nouveauté par la nature et la portée de l’action menée. En effet, le Hamas a, cette fois-ci, lancé une attaque terrifiante sans précédent, ses combattants ayant pénétré par centaines sur le territoire d’Israël et entrepris un massacre des populations civiles dans les communautés proches de la bande de Gaza qui ont connu pendant de longues heures l’horreur de la barbarie. Cette opération monstrueuse et abominable a, de plus, été doublée d’une prise d’otages de deux cents personnes emmenées dans la bande de Gaza.
Au-delà du moment de stupeur, de compassion pour les victimes mais d’écoeurement et de nausée à la vue des atrocités commises – d’autant plus que la violence entraînant la violence, des populations civiles, cette fois palestiniennes, souffrent à leur tour du fait des opérations de représailles menées par Israël – il faut s’extraire de ce climat de désolation et de sidération afin de prendre un peu de recul pour tenter une analyse de cet épisode épouvantable et de ses conséquences, car c’est l’humanité qui est immolée sur l’autel démoniaque de la bestialité.
En premier lieu, la première question qui s’impose à l’esprit porte sur la surprise de cette opération sanglante. S’agit-il d’une défaillance majeure des services de renseignement israéliens ou pas ? La question est fondamentale car Israël dispose des services de renseignement les plus aguerris, probablement les plus efficaces avec des informateurs et des agents au sein même des groupes palestiniens, ainsi qu’au Liban, en Syrie et ailleurs. Pourquoi le franchissement de la barrière, ou mur de sécurité, renforcée de fils barbelés et de capteurs de surveillance et de détection de tous types n’a entraîné aucune réaction immédiate de Tsahal (armée israélienne), cette dernière n’étant engagée que plus de 5 heures après ? Pourtant, il est établi que 3 jours avant le déclenchement de cette opération terroriste, les services égyptiens ont prévenu leurs homologues israéliens et américains. Pourquoi ces informations ont-elles été ignorées ? Autant de questions pesantes qui devront recevoir une réponse lorsque le moment viendra et qui pourraient décider du sort politique du Premier ministre israélien, M. Netanyahu – grandement contesté ces derniers temps par beaucoup d’Israéliens – car le bilan est lourd (1400 morts).
En deuxième lieu, les conditions et les modalités d’engagement de cette opération terroriste d’envergure qui visait les populations civiles israéliennes ont manifestement été réfléchies : cette action, conçue dans le but de terrifier Israël par la méthode féroce, répugnante et barbare appliquée, n’a pas été improvisée mais planifiée et a nécessité une préparation de plusieurs mois et bénéficié d’une aide extérieure dans plusieurs domaines (logistique, finances, entraînement, renseignement, drones…). L’Iran chiite, l’un des grands soutiens logistiques et financiers du Hamas pourtant sunnite, est visé car la destruction d’Israël est son objectif. Le Qatar, siège des Frères musulmans, l’est également car il est non seulement probablement le principal soutien financier du groupe terroriste palestinien mais il abrite ses dirigeants et leurs familles. Par ailleurs, s’agissant de l’armement, le Hamas bénéficie d’aides extérieures multiples et, parmi ces dernières, l’Ukraine aurait utilisé l’accord sur les céréales pour vendre et transporter des armes occidentales vers le Moyen-Orient jusqu’à la mi-juillet 2023, date de dénonciation de ces accords céréaliers par la Russie entraînant la fermeture du port d’Odessa ; cet obstacle aurait été contourné lors d’une réunion tenue au début août à Djeddah par le chef du renseignement ukrainien et des représentants de l’Egypte et de l’Arabie saoudite. L’essentiel des arsenaux du Hamas semble cependant provenir d’une capacité autonome de fabrication acquise grâce à l’aide iranienne et développée à l’intérieur même de la bande de Gaza.
Ensuite, après l’effroi suscité par la barbarie du Hamas, la situation est en train, paradoxalement, de sombrer dans l’irrationnel et de basculer dans un scénario dans lequel la victime devient le bourreau et vice-versa. Ce renversement résulte de causes multiples. Tsahal a massé ses forces terrestres devant Gaza mais, en tardant à les engager dans une offensive, procède jusqu’ici au bombardement de ce territoire. Cependant, plus le temps passe, plus ces bombardements provoquent des morts civils et plus le Hamas exploite médiatiquement la réplique israélienne en présentant le peuple gazaoui comme victime. D’ailleurs, les médias, prompts à relayer des images provenant essentiellement de sources du Hamas ou de chaînes de télévision du Moyen-Orient, n’ont pas tardé à alimenter un narratif au moins partiel sinon partial qui fait le jeu du groupe terroriste. Ce faisant, on en oublie l’horrible pogrom commis par les combattants du Hamas sur des civils israéliens pour mettre en exergue les victimes civiles palestiniennes. Cela fonctionne à merveille puisqu’on assiste à une union sacrée dans le soutien des Palestiniens contre Israël de la part de l’ensemble des pays arabo-musulmans qui cachent pour la circonstance leurs divisions y compris entre sunnites et chiites. On peut constater que sur le plan de la communication, la bataille médiatique est cyniquement gagnée par le Hamas, ce qui n’est pas sans conséquences dans les pays occidentaux et en particulier européens avec les manifestations pro-palestiniennes qui s’y déroulent avec leurs dérives. Cela ne pourra pas, non plus, être sans effets sur les décisions à venir des dirigeants israéliens, le problème des otages constituant une pression supplémentaire.
Par ailleurs, dans un contexte international tendu et une situation régionale qui devient de plus en plus explosive, il ne faut pas oublier qu’Israël représente ou est considéré comme un membre de l’Occident au sein d’un monde oriental et musulman hostile depuis sa création. Fort de ses victoires militaires obtenues jusqu’ici et du soutien immuable de la diaspora juive puissante et présente dans les pays occidentaux, et en particulier aux Etats-Unis, il se sent convaincu de sa supériorité militaire, au point de négliger le fait que l’adversaire peut apprendre de ses défaites. C’est ainsi que le Hamas a frappé cruellement le 7 octobre en appliquant à la perfection le principe de la guerre asymétrique, celle du faible au fort. Mais pour la cruauté, la bestialité, la barbarie de son acte, il doit être sévèrement puni. Cependant, M. Netanyahu, au pouvoir pendant une douzaine d’années, n’a-t-il pas joué avec le feu ? N’a-t-il pas lui-même alimenté la bête immonde en cherchant à renforcer les capacités de nuisance du Hamas contre le Fatah de Mahmoud Abbas qui dirige l’Autorité palestinienne précisément pour que son intransigeance et sa radicalité empêchent toute discussion et tout accord ? D’ailleurs, s’agissant des relations ambiguës avec le Hamas, ce dernier n’a-t-il pas été engagé, il y a une douzaine d’années, encadré par des officiers du Mossad, dans l’assassinat de dirigeants du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine, organisation marxiste-léniniste palestinienne) ? D’autre part, le 24 février 2020, le chef du Mossad se s’est-il pas rendu à Doha, pour demander au Qatar de poursuivre son aide financière ? Finalement, par sa politique, M. Netanyahu n’a-t-il pas mis les Israéliens en danger ? En fin de compte, cette opération terroriste, le Hamas prenant les Gazaouis en otage, n’a-t-elle pas été conçue pour faire tomber Israël dans un piège ? En effet, après un tel massacre Tsahal ne peut que répliquer brutalement mais une offensive terrestre dans Gaza, outre le risque de pertes dans ses rangs, provoquerait des pertes considérables de civils palestiniens pris comme boucliers humains par le Hamas. D’autre part, en lançant cette offensive d’envergure, Israël prend le risque d’affaiblir le front nord face au Hezbollah chiite et donc d’obédience iranienne qui ne manquerait pas d’attaquer Israël avec pour conséquence un embrasement incontrôlable de la région. C’est la raison du déploiement sur zone de deux groupes navals américains avec deux porte-avions. D’ores et déjà on peut affirmer que les accords d’Abraham (accords de normalisation avec les Emirats arabes unis (EAU) et Barheïn ayant entraîné une normalisation avec d’autres pays comme le Maroc, le Soudan, l’Arabie saoudite elle-même étant prête à rejoindre ce processus) deviennent caducs. L’Iran est ainsi le grand vainqueur de ce retour en arrière après l’arrêt, sinon l’échec, de la normalisation entre l’Arabie saoudite et Israël, ce qui renforce son rôle de puissance régionale.
Enfin, et c’est capital, il faut réaliser qu’au-delà du drame épouvantable qui se joue depuis le 7 octobre dernier, nous sommes confrontés, en réalité, à une opposition multiséculaire entre le monde judéo-chrétien et le monde de l’islam. Cette guerre entre civilisations totalement antagonistes est passée au cours des siècles par des phases différentes plus ou moins violentes ou de calme précaire, mais, depuis sa naissance au septième siècle, l’islam est resté une menace pour l’humanité. Ce qui s’est produit dans ce nouvel épisode barbare c’est, en fait, la continuité immuable de cette vision et de cette relation violente au monde qui s’inscrivent dans l’esprit de conquête de l’islam, idéologie politico-juridico-religieuse qui régit le quotidien du musulman et lui prescrit de combattre tous ceux qui ne sont pas musulmans. « L’islamisme c’est marginal, le problème c’est l’islam » (Boualem Sansal). La violence lui est consubstantielle car il est radical par essence. C’est cette même violence barbare que les Pieds-Noirs et les Harkis ont subie, en particulier le 5 juillet 1962 à Oran, véritable crime contre l’humanité. Souvenons-nous, « la valise ou le cercueil » ! C’est la même violence qui a frappé la France lors des attentats au cours des dernières années. La férocité fait partie des pratiques de cette démarche permanente de conquête de l’islam et le terrorisme n’est, en fait, qu’un outil parmi d’autres pour accomplir le projet islamique, le califat mondial. C’est cette même violence qui s’est installée dans notre pays et qui tue quasi quotidiennement du fait d’une immigration de masse incompatible et hostile qui devient dangereuse avec le nombre et renforce la cinquième colonne. Promise et déclenchée par l’Etat islamique, l’invasion subie par les peuples européens depuis 2015 n’a toujours pas été comprise comme une attaque sans précédent. Le drame du 7 octobre dernier avec le massacre des innocents est un avant-goût de ce qui se jouera sur notre territoire si les Français ne réagissent pas. Ils doivent en prendre conscience. Car comme Israël, nous représentons l’Occident qu’ils exècrent. Nos dirigeants feignent de découvrir les conséquences de leur lâcheté et de leurs renoncements et comprennent aujourd’hui qu’il est bien tard et ils ne savent pas quoi faire. Ils ne peuvent cependant pas dire qu’ils ne savaient pas !
Ce désastre, avec la guerre qui vient, est accablant pour ces gouvernants irresponsables. Le président de la République nous invite dès lors à la « vigilance », avouant de fait que l’Etat n’est pas en mesure de nous protéger alors que c’est la première de ses missions régaliennes ! Mais en même temps, il continue à laisser entrer des dizaines et des dizaines de milliers de personnes qui ne nous aiment pas. Par ailleurs, l’Etat s’est dessaisi de la gestion de l’immigration en la déléguant à des associations immigrationnistes largement financées par lui-même (près de 1 Md € en 2022) et qui s’ingénient à oeuvrer contre l’intérêt général. Ce n’est plus du laxisme ou de l’humanisme naïf, mais de la haute trahison. L’expérience de ces quarante dernières années nous conduit à un constat sans appel : nous ne devons plus continuer à importer des populations de culture islamique qui veulent notre mort car l’islam est incompatible avec nos démocraties et avec nos valeurs. C’est de la survie de notre nation qu’il s’agit. Deux civilisations ne peuvent pas cohabiter paisiblement sur un même sol et le peuple historique a donc toute légitimité à vouloir rester ce qu’il est et à vouloir se séparer de ceux qui l’agressent, car il ne tient pas à vivre à l’israélienne. Il est temps que nos dirigeants l’admettent et prennent des mesures dans ce sens avant que la catastrophe ne se produise.
Le 24 octobre 2023 Général (2s) Antoine MARTINEZ
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« Promise et déclenchée par l’Etat islamique, l’invasion subie par les peuples européens depuis 2015 n’a toujours pas été comprise comme une attaque sans précédent. »
Mais ces gens-là en sont pas entrés tout seuls. C’est le système d’Angela « wir schaffen es » Merkel qui a ouvert les vannes en grand en 2015, quelques années après avoir déclaré que l’Islam était incompatible avec les valeurs de l’Europe. Ces gens qui nus gouvernent savent parfaitement ce qu’ils font.
Vous ne pouvez peut-être pas dire tout ce que vous pensez publiquement dans République Française devenue une dictature « soft », mais vous prononcez le mot : HAUTE TRAHISON.
La seconde chose qu’a fait Sarkozy en arrivant a été de l’abolir. La première était sa mission : faire contourner par les parlementaires le NON à l’Union Européenne au référendum de 2005.
il faut espérer qu’un groupe de militaires français prennent les opérations en main au niveau supérieur avec des troupes loyalistes venus du peuple français de souche
Il faut que l’armée ouvre les bans !!si nous sommes désarmés, ,nous nous battrons mais périrons. C’est l’armée ,les forces de l’ordre et tout les « gens d’armes » se rallient, pour que nous puissions suppléer a ce gouvernement qui nous laissera égorgés caché derrière ses rempares !
En effet, ce ne sont pas quelques fusils de chasse et des pistolets qui vont arrêter des kalachnikovs. Il faut que l’armée nous sauve et qu’elle agisse vite avant de multiples Bataclan. C’est elle qui possède les armes efficaces. Pour cela, il faut remplacer le gamin en culottes courtes…
depuis qu’il n’y a plus le service militaire, l’armée de base est composée de soldats venant de l’immigration ça se voit dans les patrouilles ; ils ne bougeront pas. On a eu des précédents dans la marine.
Merci pour cette analyse très lucide de la situation.
Merci au général Martinez pour ce tour d’horizon très complet sur les conséquences de l’éruption de la gangrène islamiste-mique au moyen orient ainsi que dans notre pays. Qui n’est guère rassurant puisque la seule réaction de notre polichinelle de président pour ce qui concerne notre sécurité a été de dire « soyez vigilants »alors que nous avons une 5ème colonne énorme déjà établie chez nous et que nos frntières sont laissées grandes ouvertes!!…DESTITUTION!