Cannes : qui s’intéresse encore au Festival des films chiants ?

Il paraît que cette année se déroulait le 74e festival de Cannes présidé par le réalisateur afro-raciste américain Spike Lee, habillé pour la circonstance en tata rose. D’ailleurs, comme à la cérémonie des Césars où l’on avait pu admirer une Corinne Masiero nue et en sang, le Festival de Cannes n’est plus qu’un prétexte pour étaler, diffuser, consacrer, l’idéologie gauchiste ambiante, entre revendications néoféministes et chouineries antiracistes ou écologistes.

Bref, c’était plutôt le Festival des films chiants. Même le plus gauchiste des critiques de Télérama semblait s’ennuyer comme un rat mort dans une réunion non-mixte racisée.

Sans surprise, la Palme d’or revenait à une femme, Julia Ducournau, pour Titane, le film « le plus gore du festival ». Une bouse pourtant boudée par la critique, une énième daube sûrement subventionnée avec nos impôts « qui met à l’honneur l’ultra-violence et une certaine forme de transsexualisme » (Valeurs Actuelles). Avis aux amateurs de cinéma…

Il y eut d’abord Drive my car (durée : 3h !), du Japonais Ryusuke Hamaguchi, un « film-fleuve à l’esthétisme éblouissant [qui] met en scène deux êtres hantés par le passé »(Loop) ou Julie (en 12 chapitres) du Norvégien Joachim Trier, « fine observation des mœurs amoureuses de la jeunesse d’aujourd’hui, à la tonalité féministe« . On pouvait également citer Titane de Julia Ducournau, « auteur du film le plus gore […] boudé par la critique mais qui n’a laissé personne indifférent » ou bien le film militant du Russe Kirill Serebrennikov « en disgrâce à Moscou et interdit de quitter son pays après une condamnation » ou celui de Nadav Lapid, « critique acerbe d’Israël [qui] enverrait un message politique fort« . Ensuite, parmi les cinéastes, Apichatpong Weerasethakul (?) qui « a convaincu une partie de la critique avec son film, pourtant le plus hermétique tandis que « les derniers opus de Nanni Moretti et Jacques Audiard [parurent] beaucoup perdre en souffle ou en singularité ».

Résultat :« le féminisme [était] omniprésent. Des réalisateurs s’en sont emparés, et les relations lesbiennes par exemple ont désormais toute leur place » mais « le climat aussi a occupé une place plus importante que jamais, avec une sélection spéciale de films sur l’environnement, allant au-delà du manifeste, comme avec Aïssa Maïga ».

Celle qui voulait compter les Noirs aux Césars 2020 abordait en effet la question de l’accessibilité de cette ressource (avec, sans doute, beaucoup de subventions venus des Blancs, par exemple 10 000€ du CNC) parce que « écologie et antiracisme sont liés »(Reporterre)

On pourrait remettre aussi une Palme d’or d’honneur au cinéaste italien, militant d’extrême-gauche, Marco Bellocchio, qui n’a jamais épargné, en 50 ans de carrière, « ni l’armée ni la religion » (chrétienne bien entendu) et qui présente un documentaire très personnel adoré par Libé, Marx peut attendre.

Dans ce Festival des films chiants, seul un pouvait se démarquer : OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos avec Jean Dujardin. Mais projeté en avant-première pour la clôture du Festival de Cannes, hors de question de le récompenser.

Faut pas rigoler quand même avec le Festival de Cannes !

Autres temps, autre mœurs…

Première édition du Festival de Cannes (1946) : Prix du Jury International pour La Bataille du rail de René Clément avec Charles Boyer.

Palme d’or 1946 pour La Symphonie pastorale de Jean Delannoy avec Michèle Morgan.

Palme d’or 1962 pour La Dolce Vita de Federico Fellini avec Marcello Mastroianni, Anouk Aimée et Anita Ekberg.

Palme d’or 1963 pour Le Guépard de Luchino Visconti avec Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale.

Affiche

https://fr.wikipedia.org/wiki/Palme_d%27or

 824 total views,  2 views today

image_pdf

18 Commentaires

  1. Ce « festival » est d’une grande utilité il nous indique les « films » qu’il ne faut pas aller regarder , de toute façon nous n’y comprendrions rien . C’est très pratique en somme car si vous lisez sur l’affiche  » palme d’or a Cannes  » et bien vous êtes sûrs que c’est une merde ! Jean Pierre Mocky a dit un jour  » En France on aime faire et récompenser des films que personne ne va voir par contre tout le monde est grassement payé « 

  2. Aujourd’hui le festival de Cannes est devenue une exhibition de putes gauchistes sans aucun talent et promouvant des films de merde !

  3. Bien résumé. Des films qui au mieux passeront à la télé dans quelques semaines faute de spectateurs dans les salles.Ou dans le genre « Art et essai » pour des petits comités qui s’ auto-félicitent.
    Le tout avec nos sous bien évidemment.

  4. festival 2021 à l’image de l’ai du temps : dégénéré – « palmer » un film horrrible alors que l’on dénonce au quotidien la violence gratuite amplifiée par ce genre de cinéma relève de la bêtise crasse – par contre bien drôle « l’entremêlement de pinceaux » du président du jury qui a semé la pagaille : au moins une chose qui aura fait rire

  5. Les affiches qui illustrent l’article suffisent pour démontrer que le festival de Cannes est devenu le festival des Connes ou le festival Déconne !

  6. je ne suis pas près de retourné au cinoche (ou simoche). Le dernier film que j’ai été voir c’est « DUNKERQUE » de nolan (10€ cela fait cher le navet). Après tout la battage merdiatique fait sur ce film (d’autant plus que le Maillé-Brezé apparait dans le film) j’avais décidé d’aller le voir et quelle déception à la vision de ce navet. Dans ce navet le nolan fait passé les Soldats Français pour des lâches mais cette crapule de nolan oubli que 40.000 Soldats Français se sont sacrifiés pour permettre aux rosbifs de fuir vers l’Angleterre. « DUNKERQUE » n’arrive pas à la cheville de l’excellent film de Henri Verneuil avec Belmondo « UN WEEK-END A ZUYDCOOT »; Aucuns des films qui sortent depuis quelques années ne trouve grâce à mes yeux.

  7. Les inconnus ont fait quelques scetchs a propos du cinéma Français….bref absolument bouleversifiant

  8. Avant, le cinéma était une vraie passion, mais aujourd’hui c’est devenu ennuyeux, un maximum d’effets spéciaux mais aucune profondeur, un scénario inexistant, des acteurs peu convaincants et bien sûr des messages woke à toutes les sauces et aux premières loges du festival de Cannes.

  9. Je serais plutôt d’un avis opposé, me considérant comme un progressiste. Je meurs d’envie de voir Titane et je déteste les prétentieux Du jardin et Bedos fils à papa. L’essentiel est de se retrouver sur la question de l’islam.

  10. qu’il y est un festival de cannes ,quoi de plus normal……Cannes étant une ville du 3ème et 4 ème âge……..ce qui est malheureux c’est que des plus jeunes imbus de leur personne viennent se pavaner devant ces pauvres vieux en phase terminale, en se prenant pour les rois des salles obscures………

  11. Tout à fait ! On assiste au naufrage.
    Ah l’immense Fellini !
    Et la fameuse photo en noir et blanc, d’Annie Girardot en 1972, toute simple, sur le quai dans la gare de Cannes…

  12. Les films du festival de Cannes, permettez-moi de les résumer en quelques mots, comme cela vous ferez des économies en n’allant pas les voir au cinéma, surtout que nous n’avons pas de pass! Les films actuels, c’est du sexe tous genres pendant la quasi totalité de la projection, sauf la dernière minute qui est psychologique. Avant, il y avait des stars, qui méritaient ce nom, aujourd’hui cet endroit est fréquenté par une étrange faune, un peu comme la marche dite des fiertés ; pipi-caca-boudin, voilà ce que c’est devenu!

  13. Le festival de Cannes n’est qu’un ramassis de films débiles sans queue ni tête ceux qui les réalisent pensent qu’ils ont fait un chef d’œuvre ,ce ne sont que de la merde digne des fosses à purin ,décadent inculte et informe , si ce festival pouvait disparaître on ne s’en porterai que mieux .

    • C’est de l’art contemporain; mort de rire (jaune, parce que plus c’est de la merde, plus ils sont subventionnés).

  14. Excellent article et illustration, comme d’hab…
    Mais là, j’avoue que le titre est vraiment bien trouvé !

Les commentaires sont fermés.