Il y a peu, 3 Gaulois déséquilibrés faisaient la Une des médias : après leurs méfaits, Maxime Coulange, Terry Dupin et Valentin Marcone s’enfonçaient dans leur forêt cévenole ou ardéchoise, donnant du fil à retordre à la centaine de gendarmes déployée.
Selon les médias officiels toujours simplificateurs voire simplistes, ils « appartenaient à la mouvance survivaliste ».
Et il paraîtrait, pour les mêmes, que les survivalistes s’avèrent des « complotistes » proches de l’affreuse extrême-droite. Autrement dit pour les bobo-journaleux de Paris, des quasi-nazis se préparant sans doute en secret dans des bunkers souterrains, pastis et Mein Kampf en main, à la confrontation finale avec les communistes, les juifs, les musulmans, les francs-macs et tous les migrants de la terre.
C’est donc d’une main tremblante que je pris, un jour, Survival, le magazine du survivalisme et le présenta au marchand de journaux, aussi honteux que si j’avais acheté L’Humanité ou Têtu. « 9,90€ » me dit-il d’un air blasé : ouf ! Comme moi, il ignorait sans doute la définition du survivalisme ou bien s’en foutait complètement.
De retour chez moi, quelle déception ! Au lieu de « Comment aider Papacito à survivre en milieu Insoumis » ou « Techniques du cri de guerre ultraroyaliste Montjoie Saint-Denis et du soufflet antimacronien », on pouvait lire des articles on ne peut plus innocents, jugez-en plutôt :
– « Bâtez une chèvre, ça soulage ! »
– « Le sac à feu », Le poulailler autonome »
– « 3 jours sur une île (presque) déserte »
– « La gestion du sac à dos de marche »
– « Morsures, piqûres et autres désagréments »…
En fait, sans le savoir, le paysan de 1940 était survivaliste ! Les scouts également ! Et le père Jaouen à bord du Bel-Espoir ! Et tous ceux qui aiment s’aventurer dans les forêts boréales du Québec ou de Scandinavie, la forêt primaire de Guyane… Et moi aussi, à 10 ans, collectionnant les Castors Juniors, lisant L’Ile au Trésor de Stevenson ou Selva sauvage de Géromine Pasteur, visionnant la série Deux ans de vacances (d’après le roman de Jules Verne) et m’enfonçant ensuite dans les bois pour chercher champignons, plantes comestibles et fruits des bois ou aidant mes parents, dans les années 70-80 à s’occuper du poulailler « autonome », du champ de patates (avec doryphores ramassés à la main) et du potager désinfectés au purin d’ortie et autres recettes VRAIMENT écologiques, respectueuses des cycles saisonniers et de la nature.
Finalement, les politiciens et les journaleux traitant de complotistes les survivalistes ne seraient-ils pas simplement des citadins effrayés par la campagne et les ruraux, des écolos urbains ne sachant pas traire une vache, gênés par les odeurs et les bruits de la ferme ? Bref des bobos urbains de l’archipel métropolitain ?
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Quelques exemples d’affreux survivalistes d’extrême-droite :
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C’est bien connu, ce sont les survivalistes les égorgeurs en France !
https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/mathieu-burgalassi-a-cote-de-chez-vous-des-survivalistes-se-preparent-a-la-guerre-civile_2152585.html
il est vrai que l’extrême gauche n’a absolument rien du survivaliste…..puisque leur seul but est de faire s’écrouler la France…..et puis il y a papa ,maman qui en bon parents bien ou très bien assis financièrement, entretiennent leurs enfants qui se battent pour un « idéal destructeur »……….
et entre nous, les survivalistes ne sont pas si nombreux……à part Macron qui essaie de manger à tous les râteliers…….
Il y a quelques temps, beaucoup se sont gaussés des craintes apocalyptiques d’Yves Cochet qui prépare sa survie et celle de son village quand la grande catastrophe qu’il prévoit, bientôt, arrivera.
En effet, comme vous le dites, cela ressemblera à la vie des campagnes d’autrefois, mais avec la gendarmerie et les services publics en moins, sinon, ce ne serait plus tout à fait du survivalisme mais une sympathique robinsonnade. Bref, le survivalisme implique un effondrement de l’Etat et de ses services.
Pour ma part, je préfère ne pas y penser. Durant un des confinements, je me suis intéressée aux plantes sauvages avec la petite idée derrière la tête qu' »un jour cela pourrait me servir ! », petite idée qui est largement partagée par la plupart sinon la totalité des personnes s’intéressant aux plantes sauvages dont la question : « est-ce que ça se mange ? » me paraît symptomatique. Un peu (ou beaucoup) dans cette perspective, j’ai lu durant l’un des confinements le livre : « In the forest », écrit par une Américaine dans les années 70, où cette hypothèse d’un effondrement de l’Etat et de ses conséquences : plus de distribution d’eau, d’électricité, de gaz, de carburants… chacun se débrouille comme il peut est développée.
L’histoire montre une famille avec deux enfants, deux soeurs qui survivent seules après que la mère soit morte d’une maladie et le père d’un accident de hache ayant provoqué une hémorragie. Les deux soeurs très liées se débrouillent avec tout ce qui reste dans la maison, elles tiennent un potager, disposent des conserves des années précédentes, mais vient le moment où elles réalisent qu’elles doivent quitter leur maison qui ne les abritent plus, car se détériorant sans pouvoir la réparer et qu’elle attire des intrus mal intentionnés.
Fortes des connaissances qu’elles ont acquises avec l’observation des animaux sauvages, la consultation d’une encyclopédie qui leur a appris la connaissance des plantes sauvages, elles décident un jour de quitter la maison et de s’installer dans une grotte ! Elles ont appris à manger des glands et comment les cuire à plusieurs eaux pour se débarrasser des tanins qui les rendent très amers, comment tuer des animaux et les dépecer…
J’avoue que j’ai été bien contente d’arriver à la fin du livre pour l’oublier le plus rapidement possible tant une telle perspective – qui enfant m’aurait plu – me paraîtrait aujourd’hui très déprimante.
Mais le survivalisme intéresse aussi les situations de guerre, notamment civile, quand il faut se protéger, se nourrir et trouver de quoi boire, selon que l’on est en ville ou en campagne, comment se défendre et transformer son domicile ou son immeuble en camp de base.
Je préfère ne pas y penser ! Et espère que dans ce dernier cas, l’armée prendra le pouvoir. Mais selon un témoignage, terrifiant que j’avais lu à propos d’une guerre civile qui avait touché une ville dans un Etat des Balkans, du jour au lendemain, la population peut connaître le déchaînement de la violence la plus sauvage, inimaginable à nos esprits « civilisés ». Du jour au lendemain, pour survivre des gens peuvent devenir des barbares, prêts à tout. J’avoue que malgré mon pessimisme naturel, je n’aurais pas envisagé pareilles transformations aussi brutales. J’espère que je n’aurais pas l’occasion de le vérifier.
Mais voilà qui n’est pas en accord avec le ton léger de l’article !
Que les âmes sensibles veuillent bien me pardonner !
Merci pour votre commentaire @Anne-Marie G
Tout jeune, on m’apprenait à ne pas toucher aux fruits de l’if, à ceux des arums (que l’on appelait « tue-serpents »), à la cytise etc.
En effet, François !
Je me fais au printemps des soupes à l’ortie « pour la santé » !
Il faut prélever les feuilles tout en haut avant la floraison, les autres feuilles étant très coriaces car très fibreuses. Il faut aimer l’odeur assez forte. Je trouve que les pissenlits avant la floraison sont les seules salades vraiment agréables, malgré leur amertume, mais j’ai testé aussi le laiteron, la lampsane, qui sont tendres et d’un goût proche de la salade commune.
Il y a des plantes toxiques mais d’autres qui prises en très faible quantité (comme les fruits de l’if) sont mortelles : il suffit de quelques grammes : les cigües par exemple qui peuvent être confondues au début de leur croissance avec du persil ou du cerfeuil ! Mais l’odeur est très différente, même désagréable.
Je suis loin d’être une grande connaisseuse des plantes, mais le sujet est reposant et utile.
Aurélien Taché et d’autres députés ont déposé une proposition de loi relative à l’encadrement du survivalisme :
https://www.fdesouche.com/2021/06/09/aurelien-tache-et-dautres-deputes-ont-depose-une-proposition-de-loi-relative-a-lencadrement-du-survivalisme/
Le début du texte est un monument d’hypocrisie : il invoque le décès brutal d’un un jeune homme de 25 ans (snif, c’est trop triste…) suite à l’ingestion d’une plante toxique au cours d’un stage de survie pourtant « supervisé » et présenté comme « tous publics » par son organisateur.
Ou comment prendre les gens pour des cons. C’est un prétexte gnan gnan, bien dans la logique perverse et erronée émotionnelle de la gauche, pour en réalité tenter de surveiller les survivalistes, et même de les entraver.
Et oui, ce milieu foisonne de dissidents et de patriotes, un peu plus rebelles et « aguerris » que le pékin moyen, alors ces députés dégoulinant de « progressisme » dégénérescent commencent à avoir peur, ils flippent : il ne faudrait surtout pas que les survivalistes forment ici ou là des groupes autonomes, ou des milices armées, qui puissent défendre le pays et la Nation quand les choses vont péter (notamment à cause du chaos immigrationnistes). Alors ces messieurs de l’involution « progressiste », et très démocrates comme toujours, veulent tout faire pour contrôler les futurs maquisards.
Voilà le but caché de cette proposition de loi.
Taché dans la nature, mort au bout d’une semaine! Il ne survivrait pas!
Merci @BlueMan pour cette information.
Je n’arrive pas à croire que l’on puisse légiférer sur le « survivalisme ». Surtout venant d’un type aussi islamo-fellateur que Taché.
J’ai oublié de dire qu’on peut considérer comme « survivalistes » certains à l’extrême-gauche (voir l’ingéniosité des sites de survie en ZAD mais aussi les pièges) et chez les islamistes (qui planquent armes, munitions, réseaux, vivres dans leurs cités).
Et là, il en dit quoi Taché ?
Les gauchos zadistes ne sont pas des survivalistes mais prétendent créer une contre-société fondée sur leurs « valeurs » d’égalité, de fraternité et rejetant (en principe) le consumérisme. En fait, ce sont pour beaucoup un ramassis de fainéants, de pauvres types et qui ne valent pas mieux que « les bourgeois » et « racistes » que les gens normaux et leurs leaders sont à leurs yeux. Eux en cas de guerre civile seraient du côté des insurgés diversitaires pour « faire la révolution » et réaliser « la fraternité sur terre ».
Il m’est venu un autre scénario en creusant l’idée : et si un jour une telle guerre arrivait, une insurrection de banlieues mais aussi de quartiers sensibles disséminés un peu partout en France, il se pourrait que l’Etat fasse appel à des volontaires de toutes origines pour les réprimer et remettre de l’ordre en concluant une armistice avec la diversité qui serait représentée et dans des conditions qui seraient en défaveur du peuple autochtone trop docile.
Les survivalistes sont des personnes qui prévoient l’écroulement de nos sociétés et qui s’entraînent à la survie. De l’instinct de conservation en quelque sorte! Donc si je suis bien la doxa, survivaliste = extrême-droite, alors la droite normale et la gauche normale n’ont aucun instinct de conservation. Je comprends mieux leur mollesse face à l’islam.
Vous avez parfaitement raison
Bientôt ou nous mettra en garde à vue, et nous serons fiché S pour une dizaine de boîtes de conserve achetés au supermarché, je viens de voir la vidéo de Florent philipot, il a lu entièrement le rapport du sénat, cela retrace bien l’article paru hier sur le RR.