Les billets de l’oncle John : de la guerre de course aux corsaires nazis (3)

Première partie :

https://resistancerepublicaine.com/2020/09/14/les-billets-de-loncle-john-de-la-guerre-de-course-aux-corsaires-nazis-1/

Deuxième partie :

https://resistancerepublicaine.com/2020/09/21/les-billets-de-loncle-john-de-la-guerre-de-course-aux-corsaires-nazis-2/

 

Chers amis,

Et voici, pour conclure, le troisième volet de ma trilogie consacrée aux corsaires de la Kriegsmarine. Les 11 paisibles cargos à l’avant-plan sur la photo sont en fait de redoutables loups des mers et représentent, de gauche à droite et dans l’ordre les HSK 1 à 11 qui ont écumé les mers pour chasser du gibier allié. Le plus « chanceux » ou redoutable selon le côté où l’on se trouve fut le HSK 4 Thor (quatrième à partir de la gauche) qui était aussi l’un des plus petits mais qui a envoyé par le fond 152037 tonnes de navires marchand alliés. A titre comparatif, le célèbre Bismarck ne peut revendiquer que 48000 tonnes (le croiseur de bataille Hood). Ensuite, le deuxième champion est l’Atlantis (HSK2) qui revendique 145968 tonnes envoyées par le fond + 6 navires capturés. Ensemble, ces navires corsaires ont coulé 778775 tonnes de navires alliés pour des pertes de 101000 tonnes, donc un rapport de 1 à 7 en faveur des allemands. Sur les 11 navires corsaires, seuls trois ont survécu à la guerre, le HSK 3 Widder et les HSK 10 et 11, Coronel et Hansa. Ces deux derniers ne sont néanmoins jamais entrés en service en tant que corsaires. Donc sur les 9 actifs restants, 8 ont été coulés. Enfin, le célèbre Graf Spee, croiseur de bataille et donc spécialement équipé pour chasser des navires de commerce alliés n’a coulé que 50000 tonnes de navires marchands durant sa courte carrière achevée lors de la bataille du Rio de la Plata. Sept parmi les neufs corsaires allemands actifs ont fait mieux que lui ! Votre serviteur désirait donc rétablir modestement quelques réalités historiques.

Ces navires sont reproduits à l’échelle du 1/1250ème mais, malgré leur encombrement réduit, sont remarquablement et très finement détaillés. Et le Michel (HSK 9), neuvième à partir de la gauche possède même, chose unique à cette échelle, quatre parties amovibles qui laissent apparaitre son armement. Pourtant ce navire ne mesure que 11cm en longueur et 1, 2cm en largeur ! Il faut donc utiliser des pinces brucelles pour enlever les parties amovibles. C’est la bijouterie qui s’invite dans le modélisme ! Comme vous pouvez le constater, ma collection comporte 5 navires montés sur socle avec leur coque complètement représentée et les six autres reposent sur leur ligne de flottaison. Les cinq montés sur socle sont produits par DeAgostini et se trouvent toujours à des prix très abordables sur Ebay. Les cinq coûtent ensemble le prix d’un seul des six autres qui sont nettement plus difficiles à dénicher …

Voilà, après le covid 19, j’espère que vous n’allez pas attraper le virus des bateaux miniatures, virus redoutable dont je suis victime depuis une bonne quinzaine d’années mais, comme vous pouvez le constater, je soigne le mal par le mal donc en quelque sorte je suis vacciné.

Enfin, pour être complet, si vous pratiquez encore la lecture, je conseille les deux ouvrages suivants sur le sujet :

  • Corsaires nazis, auteur Etienne Romat publié en 1950 aux éditions SFELT
  • Pinguin, corsaire fantôme, auteur H.J. Brennecke, Les Editions de Paris publié également en 1950

Bonne chasse !

A bientôt pour de nouvelles aventures…

 

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