«Homemade sushi», 2010.
Mesdames, de quel genre d’homme rêveriez-vous : bobo-hipster soumis ? « métrosex’toy » ? Ou bien migrant testostéroné ?
Dans Libé, l’artiste chinoise Pixy Liao le propose « objet » :
« En couple avec un Japonais plus jeune qu’elle, l’artiste chinoise Pixy Liao le met en scène à ses côtés comme un simple élément décoratif. Une réflexion politique sur l’intime et les codes établis. »
http://www.liberation.fr/photographie/2018/08/10/pixy-liao-et-l-homme-objet_1671189
C’est bien Libé ça ! La femme-objet : non ! Les stéréotypes de genre : surtout pas ! Mais « l’homme-objet », c’est tellement… génial, novateur, subversif, transcendant, de gôche quoi, coco !
Le travail de l’artiste étant livré sans notice explicative, on ne peut que supputer sa « réflexion politique » qui doit sûrement aller de pair avec celle de Libé, c’est-à-dire un truc snob liant néoféminisme et gauchisme parisiens.
Parmi les nouveaux genres masculins, il y avait donc le métrosexuel, un hétérosexuel qui adopte les usages et l’apparence vestimentaire d’un homosexuel et « qui serait porté sur la mode et les produits cosmétiques, soignant sa condition physique (alimentation, musculation, massage, soins esthétiques dont coiffure, épilation intégrale…) » (Wikipedia)
Il y eut récemment l’apparition du bobo-hipster à l’allure de bucheron sophistiqué, bourgeois et bohème des beaux quartiers, friqué mais écolo ou, du moins, votant à gauche.
Mais pour certaines néoféministes, l’idéal serait qu’il n’y ait plus d’hommes du tout. Surtout le blanc, symbole de l’odieux patriarcat occidental qui, depuis des millénaires, opprime la condition féminine. Les mêmes cautionnent paradoxalement l’invasion migratoire de l’Europe et ses « bateaux entiers de beaux gosses » (dixit Virginie Despentes dans Vernon Subutex), peut-être avec le projet inconscient et fou de métisser l’Occident. Car la gauche le sait, et Plenel en frémit déjà, le métissage est l’avenir de l’homme, la solution à TOUS nos problèmes.
En attendant la fin de l’homme blanc (du moins celui de plus de 50 ans), certaines femmes l’utilisent, tel un objet sexuel (les « cougars » diront « sex toy ») mais le gigolo est encore trop « humain », roseau pensant ou fauve prompt à retrouver sa liberté.
C’est pourquoi Pixy Liao propose un nouveau modèle adapté à la femme du XXIe siècle : totalement obéissant, pratique et interchangeable , « l’homme-objet » devient un élément décoratif comparable à un pot de fleur ou un biscuit de porcelaine.
En somme, « l’homme-objet » est jeune, consommable, jetable, transportable et s’entrepose aisément. Ce godemiché sur pattes fera les joies de vos petits moments de solitude ou d’ennui. Réutilisable car lavable, vos amies l’emprunteront avec gourmandise pour une soirée ou une année.
L’homme-objet est disponible dans toutes les teintes et toutes les tailles : inutile désormais d’aller faire ses emplettes sexuelles au Sénégal ou aux Caraïbes (comme Charlotte Rampling dans Vers le Sud).
Merci au visionnaire Libération et à sa réflexion politique pour libérer la femme de son carcan patriarcal !
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@Amélie Poulain
Je crois Amélie, que vous venez de livrer une des clefs principales de la cécité des bien-pensants et de la chasse aux sorcières du politiquement incorrect.
A savoir, l’incapacité de sortir de soi, l’incapacité à imaginer l’autre.
Petite digression, à l’époque du « mariage pour tous », j’entendais Finkielkraut dire ce que vous dites, à savoir que le but du « mariage pour tous », c’était en réalité de faire disparaître la différence. L’ennemi à abattre, c’est bel et bien la différence. Cela semble d’autant plus incompréhensible que les adeptes du multiculturalisme, ce sont eux. Pourtant, quand on vous lit, on comprend tout :
parce qu’ils sont centrés sur eux-même et incapable d’envisager l’autre, ou l’Autre, alors ils se lancent dans les actions humanitaires que vous évoquez.
Ils ne comprennent pas que l’étranger rentré illégalement, le clandestin, vont rater leur vie en France, parce qu’ils ne pourront réellement s’intégrer et qu’ils ne voient qu’une carte postale.
De la même manière, ils sont incapables d’envisager que l’Autre soit autre et ne soit pas eux-même. J’avais constaté cela, en Israël, à l’époque des accords de paix d’Oslo. Je parlais avec des Israëlien : « ok, vous voulez faire la paix avec l’autre partie, mais pour faire la paix, il faut être deux, et d’où savez-vous que eux, veulent la paix ? »
Cette question simple, aussitôt posée, m’invalidait auprès des mes interlocuteurs, elle était tellement déraisonnable qu’elle me faisait passer pour un imbécile, parce que la réaction typique des Israëliens étaient : « mais qui ne veut pas la paix ? Qui veut la guerre, la violence, la pauvreté ? Tu déraisonnes totalement et on ne peut vraiment pas discuter avec toi ! ».
Je répondais : « non, mai sérieusement, comment savez-vous qu’ils veulent la paix et que le fond du problème, n’est que les conditions de cette paix ? »
J’étais alors fini, parce que jusqu’auboutiste dans l’absurdité.
Ils étaient donc incapables de penser que l’on veuille la guerre, le meurtre, la violence. Incapable de penser autrement qu’eux-même. Là encore, narcissisme et refus de la différence.
Cette immaturité, et vous faites bien de rappeler que c’est de l’immaturité, se retrouve chez tous ceux qui disent : ce n’est pas ça l’islam.
En toute bonne foi, puisqu’ils ne connaissent pas l’islam, ils ne peuvent pas dire de manière aussi péremptoire « ce n’est pas ça l’islam », de même qu’ils ne peuvent pas dire « c’est ça l’islam » ou quoi que ce soit au sujet de l’islam puisqu’ils ne connaissent pas cette religion.
Néanmoins, ils disent avec une assurance et une absolue conviction : ce n’est pas ça l’Islam. Pourquoi ?
Parce que cela ne rentre pas dans leur cadre de pensée !
En réalité, quand ils disent : « ce n’est pas ça l’Islam », il faut comprendre « ce n’est pas ça le christianisme » (pour les chrétiens d’origine » ou « ce n’est pas ça le judaisme » (pour les juifs) etc…
Ils ne peuvent parler de religion, de civilisation ou d’un système de valeur, qu’en répétant ce qu’ils connaissent de leur propre univers. L’Autre n’existe pas, il ne peut-être, comme vous le dites, que le miroir d’eux-même.
D’où ce déni de réalité, qui en définitive, n’est pas vraiment un déni de réalité, mais un déni de différence. Le différent n’existe pas.
L’Islam ne se résume pour eux, qu’à la chorba, les gâteaux du Ramadan, le thé à la menthe, la méditerranée, c’est-à-dire, à une différence purement cosmétique, superficielle. L’envisager comme un système politique, juridique, une idéologie leur est impossible. La différence n’existe pas pour eux, coincés qu’ils sont dans leur propre monde.
C’est pour cela que les politiquement incorrects ne peuvent être que des facistes-racistes-nazis. Parce que ces derniers, puisqu’ils décrivent un autre qui est autre, c’est-à-dire un autre qui n’est pas identique à eux-même, ont forcément tout faux. L’autre, ils le connaissent, c’est un Français comme eux, mais avec une pointe d’exotisme, rien de plus. Donc un politiquement incorrect, comme Zemmour, qui dit ce qu’il dit sur l’Islam, puisqu’il se trompe, ne peut être qu’un menteur, et s’il ment son mobile, c’est de pousser à la haine, Zemmour est donc bien un affreux raciste.
Et c’est vrai de leur point de vue, puisqu’ils ne peuvent imaginer un seul instant que l’Islam soit l’Islam, c’est-à-dire un projet de conquête du monde au nom d’Allah.On pourra leur sortir, sourates, hadiths, prêche etc… Ils n’entendront pas (comme dit David dans les psaumes « ils ont des yeux mais ils ne verront pas, des oreilles mais ils n’entendront pas »).
Il faut donc leur faire taire ces fous qui divaguent en dénonçant un monstre qui divague sur l’Islam.
La maturité pour admettre l’existence de l’Autre, voilà ce qui fait défaut.
Errata:
« il leur faut donc faire taire ces fous qui divaguent en dénoncant le monstre que serait l’Islam ».
@pikachu
« La maturité pour admettre l’existence de l’Autre, voilà ce qui fait défaut. »
vous avez bien saisi la trame de ce qui peut se jouer dans un refus ou une impossibilité de ressentir un autre différent de soi (avec différentes nuances bien sûr).
Il ne faut pas perdre de vue cependant que cela se joue exclusivement dans l’espace intime d’un sujet qui bien souvent n’en a pas conscience et regarde le problème qui l’intéresse exclusivement par le bout de sa lorgnette tant aller au delà risquerait de mettre plus ou moins dangereusement ses bases subjectives en péril (d’où la violence que montrent certains à faire rentrer dans le rang ceux qui viendraient remettre en question leurs convictions).
C’est ainsi juste pour moi l’esquisse d’une dynamique présente à mon sens depuis un bon moment en France car bien sûr il est impossible de généraliser à l’ensemble des individus qui composent une société (c’est pour cela que la sociologie à mon sens ne peut qu’être superficielle et a donc ses limites), ce qui reviendrait à entrer aussi dans ce jeu de l’indifférenciation.
Réflexion extrapolée donc de l’individuel au collectif mais, même si certains théoriciens pourraient récuser ce pas un peu osé, je pense et ressens qu’il y a de ça.
Faire disparaitre la différence, c’est aussi se conforter dans ses convictions et nier du même coup son propre malaise qui du coup n’existe pas. Cela veut dire rester ancré dans des in-assumés et des éléments de sa propre histoire au lieu d’y faire face.
Vous dites :
« Cela semble d’autant plus incompréhensible que les adeptes du multiculturalisme, ce sont eux. »
Cela peut paraître paradoxal, mais justement, dire que des cultures différentes deviennent une seule culture à travers un fameux « vivre ensemble » c’est tuer la notion même de culture car tous les individus deviendraient pareils.
Ils oublient là que si cultures différentes il y a, c’est que justement tous ces gens ne vivaient pas ensemble et ont de ce fait construit un rapport et des représentations au monde différents, même si la base purement humaine reste la même. L’ethnologie nous en apprend beaucoup à ce sujet.
On trouve ainsi à mon sens plein d’exemples illustrant ce désir d’indifférenciation, de tout niveler, de faire croire que tout se vaut, etc…. dans notre société.
« Cela veut dire rester ancré dans des in-assumés et des éléments de sa propre histoire au lieu d’y faire face. »
Ce qui est susceptible de permettre un rapport plus authentique avec la réalité.
« Ce qui est susceptible de permettre un rapport plus authentique avec la réalité. »
Si l’on y fait face bien sûr.
Attention Amélie vos commentaires sont trop longs, le robot du site risque de les classer en indésirables, et par ailleurs quand c’est trop long les gens ne lisent pas
Merci Christine, pourtant, quand je les relis ils ne me semblent vraiment pas longs en comparaison d’autres et de plus, je prends la peine de les aérer parce que justement, vous avez raison, il y a certains que je n’ai pas lus car je les trouvais trop longs et en plus trop compacts..
De plus, il est parfois difficile d’argumenter et de résumer en trois mots des choses complexes
Mais bon, j’en prends note.
C’était valable aussi pour « Pikachu » je pense… Personnellement, je lis tous les commentaires !
« On trouve ainsi à mon sens plein d’exemples illustrant ce désir d’indifférenciation, de tout niveler, de faire croire que tout se vaut, etc…. dans notre société. »
Il faut aussi ajouter que l’indifférenciation, c’est la facilité. Un monde différencié, avec des nuances est un monde plus complexe. Les systèmes complexes ont la possibilité de se défaire dans ce qu’on appelle l’entropie ou d’aller en s’organisant. L’indifférenciation qui est actuellement une tendance lourde, correspond à cela, l’entropie.
Sur un autre thread, Paco à propos du rap évoque les notions dans la théorie de l’information, de signal et de bruit (parasite). Quand le bruit augmente, le signal se perd. C’est un exemple, je crois, d’entropie ou comment un système se dégrade pour perdre en complexité et richesse, et effectivement, le rap, en musique, comme en langage et en thèmes abordés est très pauvre.
Le féminisme actuel, extrémiste, ne lutte plus pour améliorer une condition de la femme, mais pour atteindre cette absence de différence entre hommes, femmes et transgenres. C’est la totale entropie.
Ainsi il y a deux tendances, le non-aboutissement du développement d’une personne qui la laisse dans un état narcissique, dans lequel elle ne peut s’intéresser à autre que soi. et l’entropie qui fait passer un société, une culture, vers un appauvrissement de sa pensée. Je repense à l’article sur Luchini dans lequel il dénonce cette tendance à l’indignation (initiée comme vertu morale par Stéphane Hessel). J’y vois aussi une entropie : la complexité d’une pensée morale et d’une exigence morale se dégrade vers une pensée victimaire et compassionnelle très basique (il y a les méchants et leurs victimes qui de par leur statut de victimes sont forcément très gentilles, et il faut avoir de l’amour et de la solidarité envers ces très gentils, bref, fin de la réflexion pour le découpage de la réalité au hachoir).
Double tendance donc,
« Effectivement, le rap, en musique, comme en langage et en thèmes abordés est très pauvre. »
Je pensais justement à mes groupes préférés des années 70-80 où certains titres dépassaient les 10mn, joués par des musiciens virtuoses : par exemple, « Shine On You Crazy Diamond » des Pink Floyd ou « Telegraph road » de Dire Straits. A mon avis, cela ne se fait plus, ce genre épique a disparu…
C’était un régal pour les oreilles et je les réécoute avec plaisir.
J’aimais bien aussi la créativité de Depeche Mode…
@Yann Kempenich
J’ai cette musique en tête depuis quelques temps, je ne sais pas trop comment elle y est revenue, je crois que c’est symbolique, ça doit représenter l’antithèse du rap justement. Ca doit être pour ça 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=j1ykMNtzMT8
En plus court et avec un son plus aseptisé :
https://www.youtube.com/watch?v=-9_d-sFhmRM
@Yann Kempenich
Je pense que l’on assiste aussi à une pauvreté de l’Imaginaire et cela se ressent dans les productions artistiques et il n’y a pas que dans la musique que l’on peut constater cela.
Oui je suis d’accord, en fait il y a dilution et l’essence et du coup le sens, disparaissent.
Cela me frappe souvent justement de constater cette évacuation du sens véritable au profit d’arguments superficiels et bien souvent détournés (chosifiés en fait). Cela illustre bien cet appauvrissement de la pensée dont vous parlez et on pourrait aussi y voir un effet de l’entropie.
Je dirais qu’il y a aussi une petite part de masochisme dans cette tendance victimaire et manichéenne que vous relevez : « la complexité d’une pensée morale et d’une exigence morale se dégrade vers une pensée victimaire et compassionnelle très basique « .
Je pense quant à moi que ces deux tendances que vous évoquez sont liées. Le narcissisme est bien commode, il permet d’éviter toute complication dans un éventuel rapport à l’Autre (vous avez raison, accepter la différence rend les choses compliquées) et la tendance à l’entropie avec cet évitement du sens notamment pour ne citer que cela, en serait un moyen et un effet.
Le féminisme pur et dur s’arrête dès que la roue de la voiture est crevée … On rêve que cela advienne de nuit, dans un coin paumé où il n’y a pas de réseau avec, de préférence, une bonne pluie voire même de la neige…
Les féministes chosifient l’enfant dont elles ont la responsabilité intime pour le tuer sans remords. Beaucoup ont cinq avortements avant leur trente ans. Comme si c’était un moyen de contraception. Elles chosifient l’Autre comme un tueur en série. Ces meurtres sont idéologiques. Capables de chosifier leur bébé sans culpabilité, elles peuvent de même chosifier un homme. Le meurtre d’un amant n’est pas encore décriminalisé. Mais il se pratique symboliquement. C’est dans l’air du temps.
Tout à fait d’accord avec votre commentaire.
Il me semble que l’image que l’on voit n’est pas celle d’un homme féminisé mais d’un homme vidé de sa substance : il n’en reste plus que l’écorce, l’enveloppe charnelle.
En gros, il s’agit d’une poupée gonflable homme, c’est un concept ou un produit déjà existant. On peut s’attendre, avec les progrès de l’intelligence artificielle à ce que l’homme soit réellement remplacé, au moins par quelques féministes.
Ces féministes n’ont plus besoin d’homme, même si elles veulent un enfant, elles n’ont qu’à commander une seringue et s’ensemencer.
On a déjà des femmes qui se marient seules :
https://www.20minutes.fr/insolite/1471435-20141030-japon-mariages-solo-celibataires
Bref, l’homme est superflu, tel est le message de ces narcissiques auto-suffisantes. Le féminisme mène aussi à ça : permettre à des narcissiques, sous couvert d’une « lutte pour les droits de la femme », de revendiquer leur caractère asocial comme normal, acceptable et sain.
D’ailleurs, petite digression, on a parlé il y a quelques années, de retirer le trouble de la personnalité narcissique du DSM (classement des pathologies/dérangements mentaux), du fait que cet hyper-narcissisme était désormais tellement courant dans la société qu’il était, devenu une norme de fait.
« …permettre à des narcissiques, sous couvert d’une « lutte pour les droits de la femme », de revendiquer leur caractère asocial comme normal, acceptable et sain. »
C’est tout à fait ça.
@Pikachu
Vous me l’aviez proposé, il y a peu : « Bref, Yann, il faut, pour être équitable, faire un article qui parlerait de la féminisation des hommes. »
http://resistancerepublicaine.com/2018/07/31/le-neofeminisme-cest-la-preference-pour-lislam-et-les-femmes-a-poil/
J’ai traité ici de sa chosification… (c’était plus rapide après lecture de l’article de Libé)
En effet, avec Pixy Liao, l’homme n’est pas féminisé, il est « chosifié » – c’est le terme utilisé par le commentateur « Luc Pharand ». Mais finalement, j’aime bien les photos de l’artiste chinoise… Il y a de l’humour mais c’est repris avec sérieux par Libé…
Dans le futur, une femme n’aura plus besoin de supporter cette créature aux instincts si primaires, perpétuellement en rut et aux mœurs si grossières (je caricature…). Ou alors, pour son bon plaisir.
C’est peut-être, pour nous, le retour de bâton après des millénaires, pour elles, de soumission à l’ordre masculin.
Mais pourquoi les bourgeoises néoféministes, intellectuelles et friquées, genre De Cock, si intransigeantes avec l’homme blanc, paraissent si tendres, si bonnes avec le migrant archaïque ou le violeur exotique ? Un truc inavouable du genre domination/soumission ?
@Pikachu, pourquoi ne pas écrire un article sur la question ? (ou sur la féminisation de l’homme ?)
Très honnêtement, je n’en suis pas capable : je veux dire ceci, l’homme et la femme sont deux opposés complémentaires. Ils sont programmés ainsi.
Seulement le programme a volé en éclats, du fait de raisons biotechnologiques principalement (je pense à la contraception).
J’ai cette fixation sur la pilule comme étant le point de rupture de notre civilisation, je n’arrive pas à prendre d’autres paramètres en compte.
Je vois l’homme comme un saumon, ce n’est pas une blague : les saumons remontent les rivières pour se reproduite, arrivés au terme de leur périple et s’étant acquittés de leur tâche, ils périclitent et meurent rapidement.
Qu’est-ce qui est la cause de ce déclin ? Leur inutilité, le fait de s’être accouplés, le timing ? Je pense que la semence d’un homme est hautement précieuse parce qu’elle renferme la survie de l’espèce, le fait de la dissiper est, je crois mortel aussi bien pour le saumon que pour l’homme.
Je crois que la contraception a signé la fin de l’homme européen, justement à cause de celà, c’est une dissipation de vie phénoménale. Certes la contraception a des aspects positifs, mais ayant dissocié la fonction de perpétuation de l’espèce, du plaisir qui est l’appat qui permet de perpétuer l’espèce justement, a introduit un chaos meurtrier. Aussi parce que l’hédonisme devenait une norme et que dans le même temps, la prise de responsabilités (fonder une famille) devenait optionnel.
Au 19ème siècle, le fait de dilapider sa semence était considéré comme un acte moralement très répréhensible. Aujourd’hui, c’est encouragé par la bien-pensance : découvrir la sexualité, les plaisirs etc…
Avec la contraception, à terme, la féminisation de l’homme est inévitable et sa disparition aussi. C’est un peu comme si vous disiez : à partir de demain, la drogue est gratuite, accessible à tout le monde. Vous signez la fin d’un monde. Inévitablement : déresponsabilisation générale, addiction générale au plaisir, fin de toute spiritualité. La drogue dissout l’homme, dissout sa conscience. La contraception, en donnant un accès libre, illimité au sexe est à peu près la même chose.
Je sais que mon propos va en choquer plus d’un, mais c’est ce que je pense.
Je pense à une histoire du Talmud, qui raconte qu’un jour les Sages d’Israël avaient capturé le mauvais penchant de l’homme. L’ayant rendu aveugle, ils pensaient avoir bien agi mais constatèrent rapidement que le monde avait cessé de fonctionné, les poules ne pondaient plus d’oeufs.
Alors ils comprirent que le mauvais penchant avait aussi son utilité, sa raison d’être, et ils se contentèrent d’un mauvais penchant borgne, mais non plus aveugle, pour que le monde perdure.
C’est un peu à cette histoire que je pense quand je pense à la contraception : une pilule magique qui permet de s’adonner à tous les plaisirs sans avoir jamais à payer son dû à la société en assurant son renouvellement. Comme dans l’histoire talmudique, les poules arrêtent de pondre. Le monde disparait.
La France, avant Napoléon, était le pays le plus populeux d’Europe me semble-t-il. Je crois que nous avions une population plus importante que l’Allemagne même. Les guerres napoléoniennes, puis 14-18 ont réduit drastiquement notre population. La contraception a été le coup fatal.
La France devrait s’inspirer de la Russie de Poutine, qui promeut la natalité.
Nous, au lieu de promettre la natalité, nous promouvons le planning familial, la contraception et nous sous-traitons le sale boulot aux populations musulmanes et sub-sahariennes. Le grand remplacement, c’est nous qui le voulons, parce que c’est le beurre ou l’argent du beurre, mais pas les deux
Nous voulons la belle vie ? Ok, alors nous disparaissons.
Je pense à toutes ces femmes françaises pour lesquelles faire carrière est si important et qui passent à côté d’une famille. Bien des années plus tard, elles se rendent compte qu’elles sont passées à côté de l’essentiel.
En Amérique, il y a les DINKs (dual income, non kids [double salaire, pas d’enfants]), des couples heureux, ayant un haut niveau de vie et qui ne veulent pas d’enfants.
Je ne veux pas faire la morale, même si je la fais, et m’ériger en donneur de leçons bien que je le fasse, mais c’est une évidence : la contraception a libéré la femme de quoi ? de la maternité. Un bébé est un boulet. Ceux qui ne voient pas les choses ainsi nous remplacent, c’est très simple.
Errata : au lieu de « Nous, au lieu de promettre la natalité », il fallait lire « promouvoir ».
et en revenant à Macron, le métrosexuel adulescent. Il exprime cette nouvelle France, pas d’enfants, expliquant qu’il est grand-père (le grand-père des petits-enfants de Brigitte) alors qu’il n’est même pas père. A qui croit-il vendre cette escroquerie, si ce n’est à lui-même et à lui seul ?
Il est un symbole à lui tout seul et un symbole très parlant. Tout comme Theresa May et Angela Merkel. Trois carriéristes sans enfants. Ils n’arrivent pas à distinguer, dans leur propre vie, ce qui est essentiel de ce qui n’est qu’accessoire puisqu’entre avoir une famille et réussir professionnellement, ils ont choisi la réussite et leur propre disparition personnelle. Et pourtant, forts de leur myopie, ils croient pouvoir guider une nation.
Ils sont emblématiques, à la fois de la disparition de l’indigène européen et de l’essor de l’islam en Europe, puisque la nature a horreur du vide.
Vos commentaires 3.2.1 et 2 pourraient constituer un article, non ?
On encourage également les hommes à prendre des congés « paternité » ou carrément un congé de trois ans pour élever son enfant pendant que la mère travaille… Qui pourrait prendre ce dernier à part un « occidental » ? Et parfois sous les quolibets des collègues femmes…
Un homme « au foyer » ? N’est-ce pas le début de sa « féminisation » ?
Il y a du vrai dans ce que vous exposez @pikachu.
Je déplore cette image de l’homme que l’on veut nous imposer. Les deux sexes sont différents et bien complémentaires, il n’y a pas de jugement de valeur à dire cela.
Je n’ai jamais été aussi justement pour l’avortement à tout va, pris avec légèreté comme s’il s’agissait d’un acte purement et simplement, détaché de toute humanité. Au contraire, cela n’est pas psychologiquement anodin et laisse bien souvent pour la mère des traces à vie, et aussi parfois au père qui est totalement exclu de la décision alors qu’il est aussi concerné, je suis désolée (sauf en cas de viol bien sûr).
Dans certains cas cela s’avère indispensable c’est évident et je ne suis pas pour l’interdire bien sûr mais Il ne faut pas, notamment, le détacher de l’Autre. Les femmes donnent l’argument un peu facile que leur corps leur appartient, certes, mais on oublie là que l’enfant conçu non, il est aussi issu de quelqu’un d’autre et là aussi on évacue la question de l’homme géniteur.
Chacun existe toujours par rapport à un Autre sinon nous ne serions pas là et nous resterions seuls sur une île déserte. On ne peut pas à la fois exister en satisfaisant notre instinct grégaire et affirmer que seul l’individu compte parce que ce ne cadre pas avec la réalité humaine dont on s’éloigne de plus en plus actuellement il me semble.
Nous sommes aussi (et peut-être du coup ?) une société de solitude, et ce n’est pas pour rien. Un hédonisme soutenu par un culte exacerbé de l’individu et de ses « droits », même si je trouve important de respecter l’espace individuel et singulier, ce que ne savent pas faire les sociétés trop axées sur le collectif, mais il faut trouver un équilibre…
cela ne cadre pas avec la réalité humaine (erreur)
Bonjour,
Merci de cette belle analyse.
L’effondrement des utopies collectivistes a engendré, en effet, en contrecoup, un individualisme destructeur …
@Amélie Poulain
Un psychologue renommé, qui avait rompu avec le courant de la psychanalyse (il était passé par Aushwitz et avait eu sous ses yeux la démonstration de la fausseté de cette idéologie), Viktor Frankl, disait que puisque les Etats-Unis avaient une Statue de la Liberté sur la côte Est, il serait bon qu’ils la complètent avec une Statue de la Responsabilité sur la côte Ouest.
Pour pasticher la fameuse phrase de Rabelais, liberté sans responsabilité n’est que ruine de l’âme.
Bonjour Antiislam, en effet. Merci !
@Amélie Poulain,
On en revient au coeur de l’Article: vous parlez d’une société de solitude, de l’Autre qui est évacué, c’est ce que disent ces photos : le partenaire n’y est plus un partenaire, il est tout à la fois présent et absent.
C’est bien le narcissisme, et une relation de couple entre deux narcissiques, c’est deux solitudes cumulées et non résolues.
L’Autre est toujours exclu.
Nos sociétés modernes sont des sociétés narcissiques comme le dit Antiislam.
@pikachu
C’est exactement cela, narcissisme produit des sociétés modernes.
La psychanalyse dirait, même si je n’aime pas les dogmes pris dans l’absolu ce que je trouve dérangeant chez la plupart des psychanalystes, que c’est le fait d’une personnalité mature que de pouvoir penser un Autre différent de lui et singulier (la castration symbolique).
Mais comme vous le dites avec Antiislam :
« C’est bien le narcissisme, et une relation de couple entre deux narcissiques, c’est deux solitudes cumulées et non résolues. »
Cette relation de soi à soi où l’autre (petit a volontaire) devient un miroir de soi-même dans lequel se refléter.
Ainsi effectivement comme vous le soulignez, l’homme dans l’article a perdu de sa substance, il est présent mais de façon fantomatique donc privé de véritable existence.
Cela fait longtemps que je me rends compte de cette dimension de notre société où tout est le même dans une conception névrotique de négation de la différence que certains s’évertuent à nous imposer dans plusieurs domaines.
On retrouve les bases à mon sens de l’idéologie de gauche.
Cette obsession déconnectée de la réalité de certains concernant l’aide aux » migrants » l’illustre bien aussi d’ailleurs car dans les faits, ces gens ne se soucient nullement de l’intérêt de ces sans-papiers qui basent souvent leur départ sur de purs mensonges idéalisant concernant notre société. Volonté à aider malgré tout au détriment de la réalité qui revient, dans une projection de ses propres désirs et fantasmes…. à s’aider soi-même.
Peu d’humanisme là-dedans…
J’ai ainsi vu des situations de sans-papiers arrivés clandestinement il y a 10 ans qui, malgré les aides sociales qui il faut le reconnaître ne permettent pas à trop long terme de donner le sentiment d’une vie réussie, erraient sans but et sans perspective d’avenir possible dans une société étrangère dans laquelle la place rêvée et fantasmée avait laissé place à un vide existentiel déshumanisant car sans attaches.
Je suis aussi en grande partie d’accord avec ce que vous dites.
La pilule aurait été un bon contraceptif si elle était restée employée dans un cadre responsable : avoir des enfants quand on juge que c’est le bon moment.
Cela dit, les gouvernements et pouvoirs mis en place ont tout fait pour inculquer le culte de la consommation et du jouir sans entrave, menant à la situation d’aujourd’hui. Un peu comme la loi Weil sur l’avortement qui devait offrir un cadre sanitaire à des femmes désespérées, mais qui est devenu un symbole du néo-féminisme en dévoyant son état premier (quand certaines utilisent l’avortement comme contraception).
Et celles qui pensent qu’un bébé est un boulet ont bien raison de ne pas en faire : ça évitera à ces connes de perpétuer leur race.
Avec les médias, tous les délires possibles sont exposés à la vue de tous, avant les gens déliraient en silence.
Le désir de castration masculine fait sont oeuvre de toute façon depuis un bout de temps : tout se vaut, tout le monde est pareil, il n’y a pas de différence….
Cela fait partie du délire collectif qui se laisse envahir, voire convaincre pour certains au cerveau peu actif, par les idées malsaines et perverses de ces malades mentaux.
Il y a une pub extrêmement choquante qui passe à la télé depuis des années et qui n’émeut pas grand monde où on voit le logo d’un homme jeté dans un caddy, il me semble que le truc c’est adopte.un.mec.com. A chaque fois que je la vois, ça me rend dingue. Défendez vous les garçons au lieu de laisser ces petasses de féministes extremistes vous couper les roubignoles.
Ce matin, je suis passée sur une PUB à la TV : on nous rebat les oreilles avec tous les attributs nécessaires à la femme concernant ses périodes mensuelles naturelles (tampax, etc…., au petit-déj, sympa !).
A un moment, la fille dit qu’elle ne les sens plus ses règles avec ce nouvel objet plus performant (je vous passe le nom), et j’ai imaginé la tête d’un enfant qui, dans son petit cerveau, se demande de quoi il s’agit : « Maman, c’est quoi les règles ? »…. A 3 ans (je dis un âge comme ça), il faut lui expliquer…. C’est normal ? Voilà comment on embrouille et perverti subtilement.
pervertit (erreur de frappe)
Mon commentaire parait mal placé, il a été écrit après et est à lire après le précédent bien sûr pour compréhension.
C’EST VRAI, J’AI EU PEUR QU’ELLE VIDE LA PISCINE AVEC SON SUPER TEMPS PAXE…