De Hollande, serial-killer de la France, à Xavier Beulin, céréale-killer de la FNSEA

http://resistancerepublicaine.com/2016/10/28/scandaleux-ceta-la-wallonie-retire-son-veto-le-salaud-hollande-signe-a-4-mains/
Hollande est un homme extrêmement dangereux: par sa soumission!
C’eût été  tout à son « honneur » sachant qu’il ne serait pas réélu, de s’opposer, si ce n’est au CETA, au moins exiger comme les Wallons des clauses particulières, celles de l’arbitrage  par des tribunaux privés, celle  concernant l’agriculture française…
Clauses qui, du reste, ne changent rien aux conséquences du CETA: un cataclysme sans précédent dans l’histoire de France. Mais quand même…
Je ne plains pas les agriculteurs productivistes de la FNSEA: ils pratiquent la pire politique qui soit: Pompes à subventions, empoisonnement de la terre, pour faire tourner le lobby Xavier Beulin qui de fout royalement des petits producteurs
http://www.liberation.fr/futurs/2015/09/03/xavier-beulin-le-cereale-killer-de-la-fnsea_1374527
Lorsque ces mêmes céréaliers, balayés d’un trait par les Américains qui ne font pas dans le détail, viendront, pour de bonnes raisons cette fois-ci pleurer, devinez qui va encore payer?
Comment peut-on oser occuper la fonction suprême et mépriser à ce point son pays, comme sa population?

Xavier Beulin, le céréale-killer de la FNSEA

Souvent présenté comme le «véritable ministre de l’Agriculture», le tout puissant patron du premier syndicat agricole français mobilise ses troupes aujourd’hui à Paris. Mais l’agrobusinessman est loin des préoccupations des petits éleveurs.

Costume impeccable, chaussures fines, Breitling au poignet, «petit pied-à-terre» en Tunisie, Xavier Beulin a la rutilance et le train de vie d’un PDG de multinationale. Et pour cause. A 56 ans, celui qui dirige la FNSEA depuis fin 2010 et que d’aucuns qualifient de «véritable ministre de l’Agriculture» tant il obtient tout ce qu’il veut de François Hollande comme de son précédesseur, est aussi et surtout un redoutable homme d’affaires. 

Coiffé de multiples casquettes, l’influent syndicaliste tire en toute discrétion les ficelles de l’agro-industrie française… celle-là même qui entraîne la disparition des agriculteurs. Contrairement à ce qu’il avait promis lors de son accession au sommet de la FNSEA, il a conservé la plupart de ses autres mandats, une bonne dizaine en tout. En plus de quantités de responsabilités dans différentes instances clés du monde agricole, en province, à Paris ou à Bruxelles, il préside toujours le port de commerce de La Rochelle – deuxième port français pour l’exportation de céréales – ou le conseil économique et social régional (CESER) du Centre. Et s’est même emparé, en sus, de celle de l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen), un think tank fondé par Jean-Louis Guigou, mari de l’ex-ministre socialiste Elisabeth Guigou. 

L’homme qui pesait 7 milliards

Surtout, il est à la tête d’un empire agro-industriel et financier aussi puissant que peu connu du grand public : le géant céréalier Sofiprotéol, récemment rebaptisé Avril pour «symboliser la force du renouveau». Ce mastodonte pèse 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, regroupe plus de 150 sociétés et se dit présent dans 22 pays, dont – ô surprise – ceux du Maghreb, l’une des terres que l’agriculture tricolore doit absolument conquérir, ne cesse de répéter Beulin. La raison d’être d’Avril-Sofiprotéol, ce «maître caché de l’agriculture française», comme titrait le site Reporterre.net début 2015 ? Assurer un maximum de débouchés à la filière des huiles et protéines végétales (colza, tournesol, pois…).

La holding de Beulin est partout. Dans nos assiettes, avec les huiles Lesieur et Puget ou les œufs Mâtines, marchés qu’elle domine. Dans celle des porcs, de la volaille ou du bétail, avec Glon Sanders, numéro 1 français de l’alimentation animale. Dans la «santé» et la génétique animale. Dans nos moteurs, avec Diester Industrie, champion européen du biodiesel (une vraie «rente de situation», dixit la Cour des comptes en 2012). Dans nos cosmétiques, peintures ou matelas en mousse polyuréthane, puisqu’Avril est aussi leader européen de l’oléochimie. Dans le financement de l’agriculture industrielle. Dans la presse agricole. Dans l’huile de palme, dans les semences ou dans les OGM (avec Biogemma)… N’en jetez plus ! 

Ruralité en col blanc

Compte tenu de toutes ses activités de col blanc, on a du mal à imaginer Beulin dans un champ. Quand a-t-il le temps de s’occuper de son exploitation de 500 hectares de blé, orge, colza, tournesol, maïs et pois protéagineux, cultivés avec son frère et deux cousins dans le Loiret ? Interrogé par Libération en 2011, le gros céréalier – fait rarissime à la tête de la FNSEA – avait bondi : «J’y vais deux week-ends par mois. Le dernier, j’ai fait dix-sept heures de tracteur ! Et quand je vais à l’étranger, la première chose que je fais, c’est sentir la terre.» Depuis son fauteuil des beaux quartiers parisiens, l’homme au discours bien rodé multiplie les gages de ruralité. 

Il ne se départit de son charisme onctueux et ne montre de signes d’agacement que lorsqu’on lui parle des dégâts environnementaux et sociaux causés par l’agriculture industrielle, son modèle absolu. Il est mort, le sol, il ne produit plus que sous perfusion, alarment des agronomes. Une fuite en avant, dopée à la pétrochimie, dont les agriculteurs sont les premières victimes. «Des clichés !». Bien.

Reste une question : comment peut-on prétendre défendre les éleveurs quand son propre intérêt vise à faire grandir les exploitations pour leur vendre toujours plus de tourteaux de colza ? Plus un troupeau grandit, moins il est facile de faire pâturer les vaches, plus c’est juteux pour le fournisseur Avril. L’herbe, gratuite, n’est bonne que pour les comptes des éleveurs. Vous avez dit conflits d’intérêts ? Beulin s’en moque. Plus c’est gros, plus ça passe… 

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4 Commentaires

  1. Chaque année des dizaines d’agriculteurs se suicident, d’autres pour des semaines de 7 heures de travail ne se dégagent pas un smic et pendant ce temps leur représentant vit dans la luxure avec ses multiples casquettes très juteuses.
    Et bien Messieurs les agriculteurs, vous êtes les premiers responsables de vos malheurs, ce beulin se moque éperdument de votre situation et préfère les palais des pourris qui nous gouvernent que vos fermes boueuses.

  2. Rien ne changera, lorsque je vois les pratiques des viticulteurs dans le languedoc: Des terres complètement brûlées, blanchies, complètement désséchées par les engrais où plus rien ne pousse.
    La pulvérisation à proximité des habitations puisque le projet de loi proposant une distance minimum n’a pas été voté.
    L’aquitaine quand à elle et son Bordeaux est la région la plus polluée en pesticides et engrais de France, les environs de Toulouse concentrent les quatre cinquièmes des OGM du pays.
    Il ne faut pas compter sur une quelconque mobilisation, même lorsque les personnes se sentent concernées: J’avais participé à une action commune pour défendre un petit paysan bio sur facebook: 1000 personnes inscrites sur le site, lorsqu’il a fallu donner les adresses mail et télephone, il n’en restait plus que….90!!!
    Tragique: Je me faisait une toute autre idée de ce grand pays qu’a été la France…

  3. C’est deux guignols sont des charlatans , des traîtres dont l’un est un assassin en puissance avec les pesticides et les ogm FNSEA ( fédération nationale des salopards d’empoisonneurs de l’agriculture ).

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