Le macronien Enthoven se focalise sur les questions sociétales pour ne pas parler d'immigration et d'islam

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Arrogant, prétendant se sacrifier pour éclairer ceux qui ne voient pas clair…

Prétentieux, se prenant pour un démiurge capable de « déconstruire chacun de ceux qui l’écoutaient ».

Méprisant pour son auditoire qui serait tellement facile à contrer…

Enthoven, l’ex-gendre de BHL…

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Mais sa tactique est claire comme de l’eau de roche, déjà dévoilée par Taché : faire passer les opposants à Macron pour de simples conservateurs bons pour le formol, à distinguer des patriotes-populistes du RN.

http://resistancerepublicaine.com/2019/09/16/tache-cherche-des-amis-a-la-fete-de-lhumanite-pour-lutter-contre-marion-et-ses-amis/

Bref, la politique ne serait plus, avec Macron, l’opposition facticte entre UMP et PS mais entre Progressistes et conservateurs LR résistants à l’attrait de la planète Macron RN circulez, il n’y a rien à voir…

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Pour cela, une manoeuvre simplissime, se focaliser sur le sociétal (PMA, mariage homo, avortement, euthanasie…) afin de cataloguer les opposants comme des anti-progrès, anti-marche de l’humanité, bref en faire des repoussoirs, ce qu’une jeunesse impertinente appellerait  » de vieux cons ».

Ces questions sociétales occupent en effet les deux tiers de son discours.

Comme c’est facile ! Comme si ces questions d’éthique – et donc de choix de vie personnel- étaient des questions politiques !

Car telle est la manoeuvre : cantonner les opposants à Macron dans des débats stériles, perdus d’avance effectivement sur ce qui ne doit et ne devrait relever que du choix de chacun ( être homo et se marier ou pas, avoir ou pas un enfant si on est lesbienne, avorter ou pas, vouloir l’euthanasie en cas de déchéance ou laisser « la nature » faire son oeuvre, qu’on l’appelle Dieu ou pas….).

J’attirais il y a peu l’attention de nos lecteurs sur l’écueil des questions sociétales dans la lutte que nous menons contre immigration et islamisation. Ces deux points, cruciaux, étant, comme en 2013 au moment du vote sur le mariage homo, des écrans parfaits pour cacher le Grand Remplacement, la délinquance immigrée, la discrimination positive, le Grand Remplacement… Pendant qu’on s’écharpe pour savoir si vos voisins en couple homo ont le droit ou pas de passer devant monsieur le Maire pour s’engager, les autres avancent tranquillement et ce n’est pas un hasard si, après Marrakech et les Gilets Jaunes, Macron fait voter la PMA, agitant le chiffon rouge dans des clans souvent patriotes et très susceptibles sur ces questions.

Mon article sur le sujet avait  suscité énormément de commentaires, sur RR et sur RL qui l’a repris, commentaires dont j’avoue que certains, au ras des pâquerettes, ne font pas honneur à leurs auteurs et au clan patriote.

http://resistancerepublicaine.com/2019/09/20/si-je-navais-pas-pu-avoir-denfants-jaurais-utilise-pma-et-gpa-avec-reconnaissance-et-enthousiasme/

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C’est précisément ce que Macron, au travers de Enthoven et Taché, veut voir se cristalliser. Oublier ceux qui ont de vraies raisons d’éthique, de vraies craintes et qui argumentent rationnellement contre PMA, euthanasie etc. et mettre en avant les hystéro-dingues homophobes ou d’un intégrisme chrétien inquiétant.

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Et c’est ce que développe à loisir Enthoven. Certes, jamais on n’a réussi ni ne réussira à empêcher l’évolution, qu’on l’appelle progrès ou pas. Mais s’il développe à loisir ces points, c’est pour faire oublier le reste.  D’ailleurs, le brillantissime discours de Zemmour était une réponse anticipée à celui que Enthoven allait faire : la seule chose importante, clivante, méritant débat et clivage politique, ce sont l’immigration et l’islamisation de notre pays.

http://resistancerepublicaine.com/2019/09/29/zemmour-tous-nos-problemes-aggraves-par-limmigration-sont-aggraves-par-lislam-cest-la-double-peine/

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Et ça, dans le discours de Enthoven… il faut le chercher. Certes, il y est, mais caché, détourné…

Pas un mot sur immigration et islam, ces gros mots.

Par contre, une attaque en règle de l’identité. L’identité française, évidemment… L’identité ça n’existe pas pour ce monsieur. L’identité, c’est là encore, un élément clivant permettant de savoir si vous êtes dans le bon camp. Vous vous considérez comme « citoyen du monde », vous vous extasiez sur les danses africaines et la recette du tajine et crachez sur le boeuf bourguignon, décidément trop ringard ? Vous êtes progressiste. Comme Macron vous croyez savez que l’identité française n’existe pas, pas plus que la culture français, pas plus que l’art français, et vous faites des pieds et des mains pour que la France, même, ce fantasme d’extrême-droite, n’existe plus pas.

Ce môssieur se garde bien de rappeler que ceux qui nient l’identité et la culture française militent activement pour que soit reconnue l’identité et la culture d’origine des immigrés. Evidemment. Puisque le peuple qui accueille doit renoncer aux siennes afin que les nouveaux venus se sentent chez eux ! La haine de la France que véhicule de Enthoven fait froid dans le dos.

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Par contre, une attaque en règle de l’histoire de France... celle dont nous devrions selon le sieur Enthoven avoir honte. Bref, colonisation, esclavage, que sais-je encore.   Aucun argument, uniquement des sentiments, de la morale à deux balles, du Macron quotidien.

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Et le sieur Enthoven a pesé soigneusement chaque mot de son discours, il le juge si important qu’il a sollicité le Figaro pour qu’il publie le jour même de la convention  son discours, jugé sans doute par Macron comme essentiel dans la guerre de manipulation de l’opinion qu’il mène jour après jour.

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En tout cas, quand on voit quelles armes Macron et ses sbires sont en train de fourbir, on rêve d’un coup de baguette magique.

Si, tout à coup, les opposants à Macron se taisaient sur les questions sociétales, ne se laissaient pas embarquer dans des polémiques stériles, forcément, puisqu’ ils sont au pouvoir, ils votent ce qu’ils veulent (et l’immense majorité des Français s’en fout, ne se sent pas concernée) mais répondaient à la PMA par « délinquance immigrée », par « insécurité », par « chômage de masse », par « rôle des Frères musulmans », par « islam et féminisme », par « islam et homophobie, islam et antisémitisme », « islam et liberté d’expression »… ils seraient obligés de mettre le débat en place publique au lieu de dresser des arbres qui cachent la forêt. 

Il y a le feu au lac, quand donc ceux qui en 2013 ont été capables de se mobiliser par centaines de milliers contre le mariage homo comprendront-ils que le vrai combat est contre l’islam et qu’il faut mettre toutes ses troupes et son énergie contre, sauf à perdre la guerre et laisser les manettes aux dégénérés macroniens ? 

Quand,  bordel !
 

 
 
 
 

Le discours de Raphaël Enthoven à la «Convention de la droite»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Gilles-William Goldnadel a expliqué, sur notre site, les raisons de sa participation à la «Convention de la droite». Invité lui aussi, le philosophe Raphaël Enthoven a sollicité FigaroVox pour publier son intervention. Il détaille les raisons pour lesquelles, selon lui, l’union des droites est vouée à l’échec.

Par Raphaël Enthoven


Raphaël Enthoven est philosophe et animateur de radio. Dernier essai paru: Nouvelles morales provisoires (éd . de l’Observatoire, 2019).


» LIRE AUSSI – Goldnadel: «Le refus du mépris»

 

Mesdames et Messieurs,

D’abord, je vous remercie de cette invitation.

Même si, à cause de vous, j’ai perdu plein d’amis sans en gagner un seul.

Et même si je suis bien conscient que vous avez tout à gagner à ma présence, alors que moi j’ai tout à perdre à venir chez vous.

Cela dit, ç’aurait pu être pire. J’aurais pu rester chez moi.

J’aurais pu vous attaquer de loin, envoyer des tweets et dormir tranquille.

Mais j’ai préféré essayer quelque chose.

Quelque chose de coûteux pour moi et de déplaisant pour vous.

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J’ai préféré, en acceptant cette invitation, rompre avec des habitudes confortables pour vous dire enfin ce qu’ordinairement je dis de vous.

Je suis venu parce qu’il est trop facile d’avoir peur de vous et d’élever des digues à distance en espérant que ça tienne.

Je suis venu parce que la diabolisation a le triple effet de vous rendre service, de vous faire trop d’honneur et de donner bonne conscience à celui qui diabolise. «Nous imaginons parfois, dit Albert Camus dans ses lettres à un ami Allemand, quelque heureuse barbarie, où la vérité serait sans effort.»

C’est exactement cela que font les gens qui vous diabolisent.

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Je ne suis là ni pour cautionner votre démarche ni pour vous convaincre – encore moins pour vous faire la morale – mais, plus modestement, pour vous déconstruire

Et qui, en le faisant, vous permettent de penser que s’ils le font, c’est qu’ils sont incapables de vous réfuter. Or, pardonnez-moi, mais vous êtes aisément réfutables.

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D’ailleurs, je ne suis là ni pour cautionner votre démarche ni pour vous convaincre – encore moins pour vous faire la morale – mais, plus modestement, pour vous déconstruire. Et vous dire, en tout cas, les quelques raisons pour lesquelles, à mon avis, ce que vous entreprenez, ce que vous esquissez aujourd’hui, ne marchera pas.

Attention: Je ne parle pas de la tentative d’OPA sur «La Droite». Ça, ça peut marcher.

Les Républicains achèvent de mourir sur les questions sociétales ; quant au Rassemblement National sous la forme qu’on lui connaît, c’est un vieux parti corrompu dont chacun sait que la patronne est une adversaire idéale pour le pouvoir en place… Il n’est donc pas impossible que, faute de concurrents, vous emportiez le morceau. Mais à droite. Et à droite seulement.

Ce qui ne marchera pas en revanche – et j’en prends l’avenir à témoin – c’est la tentative d’arriver au pouvoir et de «construire une alternative au progressisme» (sic) en passant par la droite. Et, qui plus est, la droite dure.

Et c’est à ceux qui pensent qu’une telle chose est possible (et je les sais nombreux dans cette assemblée) que je m’adresse ici, d’abord.

Ce qu’ils espèrent, ce que vous espérez, ne marchera pas.

Pour des raisons à la fois idéologiques, stratégiques et métaphysiques.

La première raison pour laquelle ça ne marchera pas, c’est ce que les pédants appellent la «caducité du paradigme droite-gauche.»

Ceux d’entre vous qui, comme moi, ont vécu (probablement dans le camp d’en face) la campagne de 1992 sur le Traité de Maastricht se souviennent peut-être qu’on a vu surgir à ce moment-là, autour de la question européenne, des couples idéologiques dont on n’avait pas l’habitude: Pasqua et Chevènement du côté du non. Fabius et Juppé du côté du oui, etc.

Je sais qu’il y a des gens dans cette salle pour penser que Pasqua, Juppé, Fabius, Chevènement, tout ça, c’était du pareil au même, c’était «l’UMPS»: le problème de cette analyse simpliste, c’est qu’en amalgamant l’UMP et le PS dans un gloubi-boulga libéralo-mondialisé, l’extrême-droite de l’époque a manqué le sens véritable de ces causes communes entre gens antagonistes. Et la leçon qu’il fallait en tirer.

Quelle était cette leçon?

Que lentement, à pas comptés, après la chute du mur, les démocraties occidentales sont passées du diptyque droite / gauche au diptyque que moi, j’appellerais «libéral contre souverainiste» et que, peut-être, vous préférerez nommer «mondialistes contre patriotes». Peu importe le nom qu’on donne à ce nouveau duo.

Ce qu’il est essentiel de comprendre, c’est que le clivage libéral / souverainiste, apparu en 1992, s’est affermi en 2005, et s’est définitivement installé dans le pays en 2017, avec la victoire d’Emmanuel Macron – qui n’est pas une victoire de la gauche, mais une victoire du libéralisme.

Pour le dire simplement: la question aujourd’hui – l’alternative – n’est plus «suis-je de gauche ou suis-je de droite?» mais «ai-je intérêt à m’ouvrir au monde ou bien à me replier sur mon pré carré?» (et dans cette nouvelle répartition, on trouve des deux côtés de l’alternative autant de gens de gauche, que de gens de droite).

Vous avez autant de chance d’arriver au pouvoir en passant par la droite qu’Olivier Faure, en passant par la gauche. Ce qui est peu dire.

Dès lors, en vous appelant «La Droite», en essayant de capter les déçus de la droite et en leur laissant entendre qu’avec vous ils ne seront pas déçus et trouveront un «avenir commun», vous vous engouffrez dans une impasse.

C’est une large impasse, trompeuse parce qu’elle est pleine de gens, mais c’est une impasse quand même. Dans la longue liste des scénarios possibles d’ici 2022, voire 2027, il n’y en a aucun où la droite l’emporte par la résurrection de son identité.

En somme, vous avez autant de chance d’arriver au pouvoir en passant par la droite qu’Olivier Faure, en passant par la gauche. Ce qui est peu dire.

Ou bien d’atteindre la Lune en montant sur une échelle.

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Je sais bien que certaines d’entre vous, tout en reconnaissant ce nouveau clivage, persistent à le tenir pour «politiquement inopérant». En cela, vous avez exactement le même discours que le PS. A quoi tient cette étrange communauté d’analyse? Comment expliquer que la gauche et la droite pensent toutes les deux que l’affrontement de demain, c’est la gauche contre la droite? Non parce que c’est une analyse (tous les chiffres la démentent et pas seulement les sondages) mais parce que c’est une question de survie. Et une façon de présenter comme un diagnostic la certitude qui vous arrange l’un et l’autre.

En vous agrippant à la droite comme le PS s’agrippe à la gauche, vous vous condamnez au parasitisme politique (et à l’indécision sur la question européenne).

Aussi n’aurai-je qu’un mot à dire à cet égard: ne changez pas d’avis, car vous avez tort.

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La deuxième raison pour laquelle, selon moi, «l’alternative au progressisme par la droite» n’a aucune chance de fonctionner, c’est que, à moins d’être en 1815 et de sortir d’une révolution mondiale puis d’un empire géant, la nostalgie ne fait pas un projet.

Le retour en arrière ne fait pas un avenir.

La restauration n’est pas un plat de résistance.

Le sentiment que tout s’est perdu, l’exhumation idéale de valeurs égarées dans le tourbillon de nos mœurs décadentes… Tout cela ne rassemble que des craintifs. Qui sont nombreux. Mais qui le sont de moins en moins. Et qui vieillissent.

La «défense de la vie» ou de «l’ordre naturel» dans un univers d’IVG, de PMA pour toutes, de GPA possible, de mariage gay, de légalisation du cannabis voire de la prostitution (on peut toujours rêver) ne sert qu’à consoler les gens qui ont le sentiment de s’y noyer.

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Il ne faut pas s’y tromper: ce que vous êtes en train de construire n’est pas un paquebot. Du tout. C’est le radeau de la méduse! Ou l’arche de Noé si vous voulez, peu importe. Ce que je veux dire, c’est que c’est un bateau sans moteur.

Et que c’est une opération de survie.

Pas une opération de reconquête.

Le désir «d’ancrer dans un avenir commun des gens issus de toutes les sensibilités de la droite» (sic) ne recouvre, en réalité, que des retrouvailles entre militants innombrables qui communient dans la déploration – ce qui est très agréable, mais politiquement stérile.

Vous avez peut-être vocation à représenter la minorité qui ne retrouve plus ses petits dans la France mondialisée du XXI siècle, mais avec un tel cahier des charges, vous n’avez pas vocation à devenir majoritaires. C’est impossible. Arithmétiquement.

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(Les personnes – tout à fait aimables – qui m’ont invité à cette convention ont pris soin de préciser que «ce n’était qu’une convention» et «en aucun cas, la naissance d’un mouvement.» Eh bien, on ne saurait mieux dire: il n’y a aucun mouvement dans ce que vous faites. Juste une addition de fixations.)

Bref. Parce que le paradigme a changé, et parce que la nostalgie ne fait pas un projet, vous avez seulement l’avenir politique d’une force d’appoint. Et à ceux d’entre vous qui espèrent davantage, je recommanderais, comme Descartes, de «changer {leurs} désirs plutôt que l’ordre du monde.»

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Attention: je ne présume pas de la qualité des valeurs qui sont les vôtres.

Chacun croit ce qu’il veut et il n’est écrit nulle part que je serais plus que vous le détenteur de la morale.

Mais je parle de l’efficacité de vos valeurs dans un pays qui, majoritairement, leur tourne le dos. Car (et c’est la troisième raison pour laquelle, à mon avis, ce que vous faites ne marchera pas) la société elle-même est incurablement libérale.

On ne revient pas sur une liberté supplémentaire.

Comme elle est majoritairement attachée au droit de disposer de son corps.

Je n’entre pas ici dans le débat sur ces questions. Si vous me réinvitez un jour, on parlera ensemble de la PMA, de la GPA, de la peine de mort, du mariage pour tous, de l’IVG, de l’euthanasie, du porno, du cannabis… De ce que vous voulez.

Mais ça n’est pas mon sujet aujourd’hui.

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Ce que je veux vous dire, c’est que ces mouvements-là sont irréversibles.

Pour une raison simple (qui dépasse nos opinions respectives, au-dessus desquelles je vous supplie de vous élever un instant, le temps d’entendre l’évidence transpartisane que je vous donne maintenant): on ne revient pas sur une liberté supplémentaire.

On ne retire pas aux gens le droit de se marier.

On n’empêchera plus jamais, en France, les femmes d’avorter si elles le souhaitent.

Et plus aucun assassin, jamais, n’y sera condamné à mort. «Grâce à vous, dit Robert Badinter, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises…»

A moins d’un changement de régime.

Si demain, les Hongkongais perdent l’ensemble de leurs droits, c’est parce qu’ils auront été mangés par une dictature.

Si demain – ce que je souhaite – après avoir autorisé la PMA pour toutes, la France autorise l’euthanasie, alors on ne reviendra jamais dessus, comme on ne reviendra jamais sur le mariage pour tous, ni sur l’IVG.

Ce qui m’autorise à être si sûr de moi, ce ne sont pas mes convictions. (A titre personnel, vous imaginez bien que je suis favorable à chacun de ses droits. Le «progressisme», c’est ça.) Ce qui me rend si certain de ma prédiction, c’est la nature humaine en personne!

Revenir sur l’IVG ? La PMA ? La GPA (si elle entre dans la loi) ? La peine de mort ? C’est aussi improbable que de retrouver un œuf intact en détournant une mayonnaise.

Ainsi faite que si vous lui donnez une liberté qu’elle n’avait pas auparavant, elle considèrera qu’en la lui retirant, vous l’amputez d’une partie d’elle-même.

C’est la raison pour laquelle on peut parfaitement appliquer la seconde loi de la thermodynamique au cas des libertés supplémentaires: aucun retour en arrière n’est possible!

Vous pouvez le souhaiter tant que vous voulez. Et même vous satisfaire de le souhaiter. Faites-vous plaisir! Mais revenir sur l’IVG? La PMA? La GPA (si elle entre dans la loi)? La peine de mort? C’est aussi improbable que de retrouver un œuf intact en détournant une mayonnaise.

Et pour cette raison, paradoxalement, votre conservatisme est, à mes yeux, une bénédiction… Ne commencez pas à devenir progressistes, s’il vous plaît! Continuez de croire qu’on peut prendre le pouvoir en France au XXI siècle en estimant que les enfants sans père ne devraient pas exister ou (pour certains d’entre vous) que l’IVG est un assassinat. Continuez de penser – si c’est le cas – que le mariage pour tous n’est pas un vrai mariage. Chaque jour, d’honnêtes citoyens (et peut-être parmi vous, je les salue) vous donnent tort. Et s’en trouvent bien heureux.

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En vérité, je vous le dis (et je ne vous le dis que parce que je ne crains pas de vous faire changer d’avis en vous le disant): vous êtes beaucoup trop réacs pour gagner quoi que ce soit! Vous préférez le Bien (c’est-à-dire l’idée que vous en avez) à la liberté collective. Et – ce qui est plus grave que tout – vous brandissez des valeurs sans jamais questionner la valeur de ces valeurs.

Par exemple, je sais que beaucoup d’entre vous défendent l’idée d’une famille traditionnelle – comme si c’était un rempart contre le vice. Je sais que beaucoup (souvent les mêmes) considèrent également que la nature commande de faire les enfants et de les élever d’une certaine manière (parce qu’au commencement, c’est plutôt comme ça qu’on faisait).

Or, la nature s’en fout! La nature n’est pas une norme. Son fonctionnement n’est pas une intention. J’en veux pour preuve qu’on trouve la même proportion de crapules, d’incestes et de toxicomanes chez les enfants issus de familles dites «traditionnelles» que chez les enfants de couples homosexuels…

Si la famille traditionnelle protégeait de quoi que ce soit, ce serait parfait. Mais vous n’en faites un rempart que parce que vous en faites une valeur absolue, et qu’à ce titre vous déniez aux autres un mode de vie qui, en lui-même, ne produit pas plus de vices que le vôtre (pas moins non plus).

En un mot, votre conservatisme, si éloigné de ce que le monde est devenu, et tellement inadapté à l’obtention de libertés irréversibles, sera pour vous ce que ses propres atermoiements sur l’Europe ou bien sa nullité en débat ont été pour Marine le Pen. Votre fossoyeur. Alors, encore une fois: ne changez rien! Conservez votre conservatisme. C’est l’assurance-vie du camp d’en face.

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Conservez également, s’il vous plaît, la façon que vous avez d’être patriotes. En tout cas pour certaines d’entre vous. Conservez l’illusion qu’on aime son pays quand on veut penser qu’il n’a rien fait de mal. Continuez de voir un exercice de masochisme (et non de lucidité) dans le fait d’assumer les «crimes contre l’humanité» qui ont été commis par la France.

Car en cela, vous donnez à la francité tous les attributs d’un communautarisme.

La façon dont vous êtes fiers d’être Français donne le sentiment qu’être Français est une valeur en soi. Or, l’être-français n’est pas un dispensateur magique de vertu. Et la France, dans l’histoire, s’est souvent conduite comme le féal et le collaborateur de ses conquérants.

Et on en vient à une question fondamentale, et (peut-être) une divergence majeure entre nous.

Dans ses Lettres à un ami Allemand, Camus écrit à un nazi : « Je voudrais pouvoir aimer mon pays tout en aimant la justice. Je ne veux pas pour lui de n’importe quelle grandeur  »

Qui aime le mieux son pays?

Celui qui en accepte les zones d’ombre (et les pages sombres) ou celui qui les nie?

Qui, en France, est vraiment patriote?

Celui qui reconnaît que l’État français a profité de l’esclavage et de ses colonies, a organisé des rafles, et ordonné, entre autres, la torture en Algérie? Ou bien celui qui voit dans le rappel de ces faits (tous avérés) les accents de «l’anti-France» et la tyrannie de la pénitence? «Reconnaître les fautes du passé et les fautes commises par l’État, ne rien occulter des heures sombres de notre Histoire, c’est tout simplement défendre une idée de l’Homme, de sa liberté et de sa dignité.» disait Jacques Chirac le 16 juillet 1995, dans le discours magnifique où il a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation de juifs.

Mais changeons de pays, un instant:

Qui aime le mieux la Turquie? Celui qui reconnaît le génocide arménien? Ou celui qui brûle des kiosques en France parce qu’il n’aime pas la Une du Point?

Qui aime le mieux la Russie? Celui qui réhabilite le stalinisme ou celui qui en détaille les crimes?

Et la Serbie? Celui qui reconnaît le génocide bosniaque ou celui qui nie l’existence des charniers? Et qui aime le mieux la Syrie? Celui qui reconnaît l’assassinat de sa population par un tyran, ou celui qui se couche devant les Russes?

Vous connaissez peut-être la belle nuance de Romain Gary selon qui le patriotisme est «l’amour des siens» et le nationalisme «la haine des autres.» A cela, j’ajouterais que le patriotisme est un amour exigeant qui regarde en face les crimes de son pays… Alors que le nationalisme – ce communautarisme étendu à la nation dont soudain tout est bien parce que c’est mien – relève, en vérité, de la haine de soi qui, pour ne pas assumer ses crimes, trafique la grande Histoire et jette un voile pudique sur des infamies.

La France n’est pas une vertu en soi.

La France n’est pas seulement un territoire, ou des traditions.

La France n’est pas un ego-trip. Un citoyen n’est pas un supporter.

La France est une histoire tragique et souvent honteuse, mais la France est aussi une ambition qui va plus loin qu’elle-même, ou qui dépérit, à l’inverse, quand elle se cache ses propres crimes et qu’elle cherche dans le confort de son terroir un refuge à sa mauvaise foi.

Dans ses Lettres à un ami Allemand, Camus écrit à un nazi: «Je voudrais pouvoir aimer mon pays tout en aimant la justice. Je ne veux pas pour lui de n’importe quelle grandeur, fût-ce celle du sang ou du mensonge.» Et le nazi lui répond: «allons, vous n’aimez point votre pays.» Mais c’est lui qui se trompe.

L’erreur de l’Allemand (du nazi) est de confondre l’amour de son pays avec l’amour du territoire qu’on nomme ainsi. C’est la même erreur que font tous ceux qui croient défendre la France en se contentant de défendre ses frontières ou d’embellir son histoire. En matière de patriotisme, la vérité qui dérange est de meilleure compagnie que l’omission qui réconforte.

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Que les choses soient claires : je ne vous ferai jamais l’offense de penser que vous approuvez les gens qui considèrent qu’à Strasbourg on doit manger de la choucroute.

Pour l’anecdote: l’idée qu’un nationalisme étroit n’est en réalité qu’un communautarisme élargi m’est apparue lors du fameux «couscougate» de Florian Philippot. Vous vous souvenez, bien sûr, de cette affaire et de ces militants absurdes qui étaient tombés sur le pauvre Philippot parce qu’il avait organisé une couscous party à Strasbourg…

Que les choses soient claires: je ne vous ferai jamais l’offense de penser que vous approuvez les gens qui considèrent qu’à Strasbourg on doit manger de la choucroute (ou bien du cassoulet dans le Périgord). C’est trop bête.

Mais si je reviens sur cette histoire, c’est parce que les ennemis de Philippot, en la circonstance, sont des caricatures de ce que j’essaie de vous dire.

En dénigrant le couscous non pour son goût mais pour son origine, en réduisant l’identité au respect d’un folklore ou d’un menu obligatoire, et la France à des rites dont le Français devrait être le militant, ces crétins patriotes ont mis le Français sur le même plan que le noir, le juif, l’homosexuel ou le musulman, c’est-à-dire le plan communautaire. En faisant de «l’être-Français» une qualité en soi, on fait des Français eux-mêmes une minorité parmi d’autres: le patriotisme de la bouffe est un communautarisme!

D’ailleurs, comme par hasard, de l’autre coté de l’échiquier, les indigènes de la République se sont eux-mêmes indignés que Philippot mangeât du couscous, mais eux parce qu’ils y voyaient un symbole criant d’ «appropriation culturelle».

J’aimerais tellement trouver les mots pour attirer votre attention sur le fait que, même si le discours de l’extrême-droite et le discours des Indigènes semblent s’opposer frontalement, ils se ressemblent plus qu’ils ne s’opposent.

Quelle différence entre les adversaires de l’appropriation culturelle qui interprètent la consommation d’un couscous par un Blanc comme une survivance de l’ère coloniale, et la droite de l’extrême droite qui choisit d’y voir un signe de décadence?

Quelle différence entre le communautarisme qui interdit au Blanc de manger du couscous, et l’identitarisme qui s’en indigne? L’un dénonce l’impérialisme Français, l’autre redoute «le grand remplacement», mais dans un cas comme dans l’autre, on racialise le débat, on communautarise le débat et, de part et d’autre, on vénère des souches. Or, la souche, c’est le prototype d’une fausse valeur! C’est le modèle de tout ce qu’on aime non parce que c’est aimable mais parce que c’est soi-même. Une souche, c’est un arbre sans tête. Comment peut-on se vanter d’être un truc pareil?

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Le sentiment d’avoir une identité, et de se distinguer des autres par l’identité qu’on a, est une double illusion

De façon générale, c’est la notion même d’identité qui marche sur la tête.

Et puisque vous avez invité un prof de philo, on va faire un peu de métaphysique pour finir.

A titre individuel comme à l’échelle collective, l’idée d’identité n’a aucun sens.

A titre individuel, ce que nous appelons le «moi» n’est jamais qu’une addition de souvenirs et de qualités que la mémoire et l’ADN ont cousus ensemble pour nous donner l’illusion qu’en amont de toutes ces qualités, il y aurait un sujet. Mais quand on cherche le sujet lui-même, le sujet tout nu, séparément de toutes ses qualités, on ne trouve rien. Le moi, c’est comme le cœur de l’oignon.

A l’échelle collective, ce que nous appelons l’identitarisme (ou la pensée identitaire, qu’on retrouve indifféremment à la droite de la droite et chez les Indigènes de la république) n’est jamais que la sanctification arbitraire de coutumes ou de couleurs de peau dont on a décrété, un jour, qu’elles étaient un but en soi. Ou une valeur en soi.

Seulement, c’est la même erreur.

Qu’on additionne des qualités ou qu’on sacralise les rites d’un terroir, c’est le vide qu’on recouvre dans les deux cas.

Le sentiment d’avoir une identité, et de se distinguer des autres par l’identité qu’on a, est une double illusion:

1) nous n’avons pas d’identité (autre que nos souvenirs, nos habitudes et les particularités d’un ADN) et ce qu’on se représente comme une souche n’est qu’un tas de feuilles mortes.

2) Pour cette raison, la passion de l’identité n’est pas une passion de la singularité, mais au contraire une passion grégaire, une passion du troupeau. Pour croire à la fiction de son identité, il faut être nombreux (de même qu’il suffit à une sottise en ligne d’être likée 10 000 fois pour devenir une «vérité»).

Pour le dire simplement: c’est à l’illusion de se protéger quand il se replie qu’on reconnaît le tempérament de l’esclave. Ou plutôt: c’est au sentiment d’avoir une identité, d’être l’identité qu’il a, et d’avoir à défendre son identité contre d’autres identités que la sienne, qu’on reconnaît le mouton.

Voilà ce que, loyalement, je pouvais vous dire aujourd’hui, dans le temps qu’on m’a donné.

Et je suis heureux que vous l’ayez entendu.

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Parce que vos credo sont désuets, parce que votre projet n’est qu’un rejet, parce que votre patriotisme est un communautarisme, que vos principes sont des fictions et parce que vous auriez l’impression de vous perdre si vous changiez d’avis, ce que vous espérez ne marchera pas… Et je suis bien obligé de reconnaître que, contrairement à ce que j’ai dit d’abord pour justifier ma participation à cette convention, votre projet politique ne m’inquiète pas du tout, car il se prive lui-même, tout seul, de l’ensemble des moyens d’action nécessaires à la conquête du pouvoir.

Merci de votre attention.

https://amp.lefigaro.fr/vox/politique/le-discours-de-raphael-enthoven-a-la-convention-de-la-droite-20190928?__twitter_impression=true

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10 Comments

  1. On voit la grande différence avec la gauchiasserie, ces derniers auraient agressé l’individu qui ne pense pas comme eux, et quand je dis agressé, c’est physiquement,
    nous avons affaire ici, à un parterre de gens civilisés, bien élevés, respectueux des autres, sachant se tenir,
    le bouffon bouffi ne risquait rien en territoire typiquement français, et la petite pute le savait bien

  2. Une puante diarrhée verbale,
    je plains les pauvres qui ont dû subir cela ,
    perso, je serais sorti le temps qu’il ait fini ses besoins

  3. Bravo Christine Tasin ,belle exemple d.’esprit dèmocratique d’avoir publié l
    ‘intégralité du discours d’Enthoven dont je n’ai pas lu la totalité, mais dont il me semble qu’il ressorte une idéée conductrice qui serait que le patriotisme se vivrait comme un communautarisme de plus. En fait il réduit le patriote à une caricature de l’image que l’on se fait du Français. Moi je prendrais le contre pied de ce qu’il a voulu dire pour donner l’explication inverse .C’est le fait d’être Français, notre histoire et nos racines ,qui nous a forgé notre esprit ouvert au monde à l’inverse des communautés auxquelles enthoven nous assimile. Il nous reproche ,une fois n.’est pas coutume ,de ne pas avancer avec l.’histoire ,de rester bloqués. Mais ce sont nos adversaires soit disant progressistes ,dont son ami macron qui nous opposent ce communautarisme et les coutumes et religions d’un âge révolu,pour nous stopper dans notre progression ,nous qui avions depassé celà depuis plusieurs siècles et par lesquelles les populations qui les composent se complaisent . Notre universalisme ne demande qu’à se répandre dans le monde et nos adversaires mondialistes l’ont bien compris qui veulent faire de La France un laboratoire et la démonstration de l’échec de son modèle Républicain et làïc pour prouver au monde entier que même une démocratie aussi avancée que la notre ne résisterait pas au « tsunami »mondialiste tout cela à coup d’immigration forcenée et une propagande du vivre ensemble qui n’est que l’obligation de se plier à l.’envahissement forcé.Parce que justement nous avions un système qui tenait la route c’est à dire permettre à des gens de pouvoir conserver d’une part,leur identité profonde tout en progressant dans l’intelligence et l’ouverture ,dans le respect du bien commun Republicain qui englobe dans mon esprit beaucoup de choses. Le problème est que les mondialistes l’utilisent contre nous en pariant sur le fait qu’à force de relativiser la richesse de notre culture au profit d’un foutoir à visée uniquement matérialiste et consumériste,nous ne soyons même plus conscient de notre potentiel.
    Zemmour le dit lui même dans son discours précédant , nous devenions les idiots utiles du mondialiste par cette ouverture vers l’autre,devenant une faiblesse., héritée de nos illustres prédécesseurs et cette « tolérance »,liée à nos racines Chrétienne très ancrés dans notre inconscient même si les principaux interéssés y compris gauchistes s’en défendent ou les ont oublié à force de privilégier l’idéologie aux connaissances..
    L’esprit critique qui impose le recul necessaire et donc une meilleure compréhension de que nous vivons est une particularité bien Française,liée à notre identité culturelle qui nous a permis de nous affranchir du poids trop important de la religion,,au contraire du fatalisme oriental que les mondialistes veulent nous vendre comme une richesse culturelle ,mais qui est un particularisme qui fait admettre les pires extrémités et ne peut donc nous être opposé . C’est ce doute perpetuel qui nous rend vulnérables que les autres exploitent comme autant de faiblesses ,alors que pour nous ,c’est une qualité. Les adeptes de l’islam n’ont ,eux ,pas d’etats d ‘âme ,et les mondialistes ,ont le cynisme à rajouter à leurs caractéristiques. Elles ne sont pas sans nous rappeler celles qui étaient en vigueur en 1933 chez nos ennemis dont nous avions pris du retard à l’époque, avant de les désigner comme tels.

  4. Ne serait-il pas possible de publier sur Résistance Républicaine le  » verbatim  » du discours d’Éric Zemmour pour faire pendant à celui d’Enthoven ?
    Salutations à toute l’équipe.

  5. Ce triste sire, philosophe de mes deux, a sévi pendant des années sur « France culture ». J’ai coutume d’écouter sur Youtube d’anciennes émissions de philosophie, littérature, histoire… et dès que j’entends sa voix, c’est physiologique, je dois fuir et me priver d’une émission dont l’invité est pourtant parfois passionnant.
    C’est le type même de l’animateur incapable de s’effacer pour laisser la place à son invité, égocentrique, narcissique, parisien, très friqué sûrement avec un ego tel que je lui souhaite pour ma part de connaître un jour un retournement de situation l’obligeant à aller ramasser les poubelles pour survivre. Cela lui fera une magnifique leçon de philosophie.

  6. Salut Antiislam,
    Pas si courageux que ça, le Enthoven : il savait qu’il ne risquait absolument rien et que personne ne lui ferait rien, quoi qu’il dise.
    Imagine Christine ou Zemmour dans un événement organisé par les
     » progressistes « .
    Ce serait l’hosto direct. ( au minimum ).

  7. Bonjour,
    Enthoven est courageux d’avpir été là.
    Mais tout son discours est un ramassis d’imbécilités et d’aveuglements …

    • Salut Antiislam,
      Pas si courageux que ça, le Enthoven : il savait qu’il ne risquait absolument rien et que personne ne lui ferait rien, quoi qu’il dise.
      Imagine Christine ou Zemmour dans un événement organisé par les
       » progressistes « .
      Ce serait l’hosto direct. ( au minimum ).

    • Il n’est pas courageux il ne risquait pas grand chose. Il a fait sa déclaration et puis s’est éclipsé se refusant en fait à débattre avec d’autres intervenants. Bien d’accord avec Christine, on peut avoir de légitimes réserves sur certaines de ces réformes, notamment la GPA, mais ne nous laissons pas distraire de l’essentiel qui est la survie de notre pays, du fait d’une immigration imposée aux Français et sans volonté d’assimilation.

  8. « Arrogant, prétendant se sacrifier pour éclairer ceux qui ne voient pas clair…
    Prétentieux, se prenant pour un démiurge capable de « déconstruire chacun de ceux qui l’écoutaient ».
    Méprisant pour son auditoire qui serait tellement facile à contrer… »
    Cela résume tout à fait le discours de ce « philosophe ».
    Il semble mépriser et même nier la valeur des identités nationales et régionales: il évoque Florian Philippot mangeant un couscous à Strasbourg – mais aurait-il mangé (ou pu manger) du Sürkrüt (pardon, de la choucroute) en pays musulman ou dans les quartiers islamisés?
    Ce « philosophe » semble fustiger toute forme de communauté, pourtant l’histoire de l’Homme trouve son origine dans le monde animal: toute vie sur terre a, semble-t-il, la même origine – un être unicellulaire microscopique et pourtant la communauté des moutons s’oppose bien à celle des loups…
    Cela dit, ses émissions philosophiques à la télé sont toujours intéressantes, surtout parce qu’elle offre le défi pour l’auditeur de jouer à « déconstruire » son discours. Ce « philosophe » n’est qu’un magicien des mots, il se complait dans les paradoxes, véritables trous noirs de l’esprit, dont ils ne sort rien, aucune spiritualité, comme il ne sort rien ou pas grand chose des trous noirs du cosmos…

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