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13 Commentaires

  1. Paco,
    j’ai découvert le Pays Basque espagnol en 2001. J’en suis tombé amoureux. Je connaissais déjà la Catalogne, en fait je ne connais que le Nord de l’Espagne.
    Vitoria, Donostia, Barcelona, etc. J’y ai passé des nuits d’hôtels, j’y ai mangé, j’ai pris le train et j’ai pris la route. Tout ça pour le boulot. Mais ce fût toujours un plaisir, jamais de réticences, toujours volontaire !!!
    Il m’arrive encore de m’y promener avec Google Maps, rien que pour revivre ces bons moments maintenant que je suis en retraite.

  2. Ma mère, jeune fille, est passé de nuit les cols du Pays Basque, avant la guerre, avec toute la nombreuse famille fuyant le franquisme. Mon grand père était un communiste pur et dur ! Pouah ! Qui fut enfermé au camp de Gurs de longs mois. Ces espingouins se sont tous préoccupés de d’installer au mieux, sans faire de vagues ni demander quoi que ce soit à quiconque. Tout le monde a travaillé dur ! Alors oui, il y a l’Espagne en moi. Je suis fier. Non ! Fier ! Mais mon cœur est empli de ce pays qui m’a vu naitre et seul le drapeau français est déployé dans mon salon !

    • Méridional, environ 1 élève sur 5 dans mon école primaire avaient un nom espagnol. J’y étais si accoutumé que c’était presque des noms français pour moi.
      Mon premier ami de toute petite enfance, Dédé, était espagnol.

      Il y avait des raisons d’être communiste autrefois. J’avais reconnu à un de mes grands-pères (français) qui l’avaient été (à la fin, il votait FN) que jeune à son époque et dans ses conditions, je l’aurais probablement été aussi.
      Mes Italiens misérables l’étaient souvent aussi. A la fin, le grand-oncle qui était communiste au point d’avoir donné des prénoms russes à ses enfants (quand je m’en étais aperçu devant lui, il avait souri), avait monté son entreprise de maçonnerie, et patron, votait à droite. A la fin, comme un autre que j’avais « décomplexé » de leurs origines en posant quelques questions, il devait voter FN.

      Quant à moi, qui suis un OVNI depuis le début, ayant vécu à une autre époque, vous voyez…
      Et le grand sentimental que je dois être a pris une baffe dont je ne suis pas revenu après avoir visité Rome et Florence.

  3. C’était des gens dignes, qui avaient leur fierté, ils ne venaient pas pour mendier, ni pour réclamer leurs « droits ».

  4. « Spaghettis pâtes d’Italie, moitié crevés, moitiés pourris. »

    Voilà par quoi pouvaient être accueillis la génération de mes grand-parents.
    Mais ils savaient faire la part des choses et beaucoup de gens, les voyant plus pauvres qu’eux et travailleurs, leur ont apporté leur aide.

    « Mélanie, Bruno, Honorine. Mais ce sont des noms français, ça ! » un villageois avait-il répondu à ma grand-mère, 5 ans. D’autres anecdotes, comme celles de la dame.
    Comme voir déterrer une vache malade pour la manger.

    Histoire apprise par ma mère, et jamais par ma grand-mère, toujours vivante.
    J’ai les larmes aux yeux en écrivant ça.

  5. Des blancs, des blancs, des blancs et puis des blancs.
    Jusqu’à ce que cette dame raconte son histoire, personne n’aurait pu deviner la nationalité – en papier- de ses parents.

    Je suis concerné par exactement la même histoire.
    Sauf que la famille continuait à parler italien à la maison.
    Noms francisés, mais pas à la naissance.
    Le résultat ?
    Des Français, ou plutôt je devrais dire, des Européens chez eux en Europe.

    On ne peut pas en dire autant de Nahel et son arbre généalogique répugnant qui n’ont pas besoin de montrer de plastiques « d’identité » pour qu’on comprenne à quoi on a affaire.

    Un continent, une race.
    Surtout l’Europe.
    Négocier » ça et c’est le génocide prévisible hautement prévisible.

    • Honnête roi Hassan II, homme à l’ancienne.
      Ce que nous subissons sciemment depuis au moins cette interview est parfaitement délibéré.
      C’est subtil, c’est la marque d’organisateurs qui savent avoir le temps pour eux et connaissent très bien la simplette nature humaine et particulièrement la populaire et jobarde française, mentalité d’héritier indigne.
      Jouit sans entraves de joies de plus en plus dérisoires et de plus en plus tordues.
      Le caractère fielleux de la Scwhartz-Rosenberg qui sait ce qu’elle faisait éclatait déjà à l’époque et n’échappait ni au roi ni à elle-même, ni à l’auditeur enfant que j’étais pendant ce direct de « 7 sur7 »

  6. Mes deux meilleures copines d’école étaient l’une espagnole et l’autre polonaise ,jamais eu de soucis avec elles et leurs familles qui se sont bien intégrées sans problèmes ,dont le père travaillait ,ils ne créaient pas de problèmes, ne demandaient rien ,n’imposaient rien ,des gens bien .

  7. Parmi mes meilleurs copains d’adolescence et aussi de mes débuts d’activité professionnelle pas mal de fils et petits-fils de polonais.
    Ils s’appellaient SERGE, JEAN-MARIE, LUDOVIC tout en gardant bien sûr leurs noms de famille d’origine.
    Les deux premiers nous ont quitté maïs sont toujours dans le meilleur coin de mes souvenirs, avec leurs rires et sourires.

    Par contre les quelques autres fils ou petits-fils voire arrière-petits-fils de z’immigrés que j’ai fréquentés s’appelaient toujours et encore Mohamed ou Hakim…