Paul Hogan de « Crocodile Dundee » : le bon sens s’est évanoui dans l’Australie woke de 2024

L’Australie a bien changé depuis l’époque où Paul Hogan était « Crocodile Dundee » avec Linda Kozlowski !

« Le bon sens s’est évanoui en Australie : appeler les villes par leur nom aborigène, traiter le ‘didgeridoo’ comme du Mozart… »

Le texte ci-dessous est l’adaptation d’un entretien original paru sur Mailonline.

L’acteur Paul Hogan tient une bière blonde Fosters.

Paul Hogan pousse un coup de gueule : 

J’ai vu le roi Charles pour la première fois en 1970, lorsque lui, la reine, le duc d’Édimbourg et la princesse Anne se sont rendus à Botany Bay, à Sydney, pour célébrer le débarquement, 200 ans auparavant, du capitaine James Cook, qui a ouvert la voie à la colonisation de l’Australie par les Britanniques.

Avec 100 000 spectateurs, dont l’enfant de sept ans que j’étais, les membres de la famille royale ont assisté à une reconstitution de l’arrivée de Cook, qui comprenait même un défi symbolique de la part de quelques guerriers aborigènes. C’était un jour très heureux, débordant de fierté nationale.

J’ai revisité Botany Bay au début de cette année, et le site est maintenant envahi par la végétation et négligé. Le 250e anniversaire a été célébré en 2020 sans aucune reconnaissance publique. Les mentions qui en ont été faites étaient le plus souvent hostiles et honteuses.

Le lieu d’accostage de Cook, maintenant à l’abandon, est un triste symbole de la façon dont l’Australie a changé du tout au tout, en peu d’années, passant d’une nation fière et à l’aise avec son histoire depuis l’arrivée des Britanniques, à une nation à qui l’on a appris à avoir honte de ce passé et à n’en voir que les aspects sombres.

En 1970, le roi Charles, la reine, le duc d’Édimbourg et la princesse Anne se sont rendus à Botany Bay, à Sydney.

C’est au cours de cette visite qu’est née la tradition du « walkabout » royal (promenade royale), terme utilisé pour décrire la manière dont la reine et Philip interagissaient avec les foules, en toute décontraction.

Mais en  2024, le roi Charles et la reine Camilla abandonnent le terme « walkabout » de leur itinéraire de tournée en Australie en raison de sensibilité culturelle :le roi Charles et la reine Camilla n’utiliseront plus le terme « walkabout » pour décrire leurs interactions avec le public, de peur que ce mot ne soit une forme d’appropriation culturelle !

Le palais n’aurait pas changé de langage et n’aurait pas accepté l’itinéraire australien du roi Charles et de la reine Camilla, fortement orienté vers les autochtones, sans l’approbation de notre premier ministre de gauche, Anthony Albanese.

Ce dernier est le leader ultra-woke du parti travailliste australien qui, l’année dernière, a organisé un référendum désastreux sur une modification de la constitution australienne qui aurait donné une plus grande voix politique aux Australiens aborigènes. La proposition a été rejetée par les électeurs.

Depuis le début de ce siècle, les élites politiques et sociales australiennes se sont efforcées d’importer des « valeurs progressistes », liées à toutes sortes de règles de l’État-nounou.

Les pratiques les plus pernicieuses concernent de loin notre histoire et les peuples indigènes d’Australie. Je parle délibérément de « peuples », car il est désormais politiquement incorrect de parler des Australiens aborigènes comme d’un seul groupe.

Comme certains considèrent le terme « aborigène » comme une étiquette inventée par les colonisateurs, on nous demande maintenant d’utiliser l’étiquette canadienne appropriée, « Nations premières ».

Bien entendu, les luttes des peuples indigènes méritent d’être reconnues et le traitement réservé par l’Australie à ses premiers habitants depuis l’arrivée des colons en 1788 est loin d’être parfait. La culture et l’héritage des Aborigènes, qui ne représentent que 3 % de la population, enrichissent notre pays.

Un manifestant tient une pancarte représentant le capitaine Cook lors de la manifestation annuelle de l’Invasion Day, le Jour de l’Australie [Australia Day]cette année.

Mais de plus en plus, les Australiens ne peuvent plus parler de leurs villes sans faire référence à leurs origines aborigènes.

On nous rappelle constamment que la première colonie d’Australie, Sydney, se trouve en pays « Gadigal », Melbourne en pays « Kulin », et ainsi de suite. On cherche également à donner aux grandes villes des noms doubles – ma ville de Melbourne s’appelle apparemment Narrm, et Brisbane Meanjin – et le débat fait rage sur le nom aborigène qu’il conviendrait de donner à Sydney.

Dans un journal australien, une personne aborigène, lorsqu’elle est nommée, est également désignée par son appartenance tribale ancestrale, comme par exemple un « fier Gadigal-Wiradjuri-Yorta Yorta ». (Le terme « fier » est toujours utilisé de manière superficielle, car il symbolise le fait que la personne n’a pas honte de son ascendance dans un monde anglo-centrique).

Mais l’obéissance à la doctrine woke va plus loin. Il existe aujourd’hui une obsession pour la « reconnaissance du pays » dans à peu près toutes les sphères publiques.

On assiste à une pratique courante lors des réunions d’entreprise, des annonces à bord des avions atterrissant en Australie, ou même des chauffeurs d’autocars qui viennent chercher les touristes.

Les annonces se présentent comme suit : « Nous voici sur les terres de l’Australie : Nous nous réunissons sur les terres du peuple (groupe tribal) et reconnaissons leurs aînés passés, présents et à venir.

Les plus zélés ajoutent que les terres n’ont « jamais été cédées ».

Même les administrations et les entreprises commerciales placardent ces mots en évidence sur leurs portes et leurs murs pour montrer à quel point elles sont branchées.

L’absurdité est telle qu’une réunion en ligne parents-enseignants de l’école primaire de mon enfant, convoquée pour discuter des uniformes et des livres scolaires, a été précédée par la directrice de l’école d’une reconnaissance obligatoire du pays.

Cet hommage est désormais obligatoire lors des assemblées scolaires, souvent sous la forme d’une récitation mystique, inculquant à nos plus jeunes Australiens la nouvelle sagesse reçue sur les peuples aborigènes opprimés et les méfaits de la colonisation européenne.

Des cérémonies traditionnelles de fumage…

Une mini-industrie a vu le jour, dans laquelle les Aborigènes pratiquent des « cérémonies traditionnelles de fumage » avant les événements gouvernementaux, sportifs et d’entreprise, afin de « purifier » les lieux de réunion des mauvais esprits avec de la fumée, de la musique et des chants.

Bien entendu, les remerciements et ces « cérémonies » ne font que donner au public – essentiellement blanc – l’occasion de se livrer à une autoflagellation rituelle.

Les dégénérés lors d’une “cérémonie” officielle de “purification”: 

La fierté nationale est dénigrée. Grâce aux idiots utiles du Premier ministre Albanese, l’Australia Day du 26 janvier est la cible des partisans de la ligne dure, qui protestent bruyamment et vandalisent les statues du capitaine Cook, en l’appelant « Invasion Day » (journée de l’invasion).

Le drapeau dénigré…

À l’origine, il s’agissait de célébrer le jour où le drapeau de l’Union a été hissé pour la première fois en Australie, en 1788. Aujourd’hui, c’est un prétexte annuel pour que les médias se déchaînent tout au long du mois de janvier sur la question de savoir si nous devrions l’abolir.

Ensuite, il y a notre magnifique drapeau australien. Il n’est plus acceptable de le faire flotter seul. Il doit toujours être aux côtés des drapeaux des Aborigènes et des insulaires du détroit de Torres, l’autre grand groupe indigène d’Australie.

Vous ne verrez jamais un homme politique de gauche comme Albanese sans au moins ces trois drapeaux derrière lui, le plus souvent avec le drapeau aborigène le plus en vue [Note de JF : comme Macron avec le torchon européen].

Le leader des Verts d’extrême gauche, Adam Bandt, a un jour été si furieux d’être vu avec le drapeau australien lors d’une conférence de presse qu’il l’a jeté avec horreur de son podium.

Et notre radiodiffuseur national, l’Australian Broadcasting Corporation, joue régulièrement de la musique aborigène, comme le didgeridoo, en la traitant sur un pied d’égalité avec les œuvres de Beethoven et de Mozart !

Démonstration de ‘didgeridoo’…

Le didgeridoo a sa place, mais je crains que cette « célébration » de la culture aborigène ne prenne souvent des allures de condescendance.

Il en va de même pour nos tenues sportives nationales, comme celles des Wallabies au rugby et de l’équipe olympique, qui comportent obligatoirement des motifs de style aborigène dans des dessins par ailleurs traditionnels. Pourquoi ? Parce qu’on doit s’y conformer.

L’Australie est l’un des plus grands États-nounous du monde, complètement empêtré dans des règles et des règlements conçus pour nous protéger de nous-mêmes. Nous sommes particulièrement doués pour interdire des choses : la semaine dernière, le gouvernement, soutenu par l’opposition libérale conservatrice, a annoncé qu’il interdirait l’accès des enfants mineurs aux médias sociaux.

Avant cela, il a interdit la vente d’e-cigarettes et de vapoteuses ailleurs que dans les pharmacies.

Ces interdictions sont peut-être bien intentionnées, mais elles sont inapplicables ou ont des conséquences encore plus graves : l’interdiction de la vapoteuse a donné naissance à un marché noir criminel florissant.

Et qui peut oublier la pandémie ? Melbourne était, de notoriété publique, la ville la plus fermée au monde. Avec plus ou moins de bonne volonté, la plupart d’entre nous se sont soumis aux couvre-feux, à l’obligation de porter des masques et de se faire vacciner, et à une perte de liberté effrayante.

Nous avons docilement exécuté les ordres des autorités politiques et médicales, même si elles avaient rarement la moindre idée de ce qu’elles faisaient.

Lorsque des manifestations ont eu lieu, elles ont été impitoyablement réprimées par la police – sauf dans le cas de Black Lives Matter. Il se peut que nous ayons en grande partie repoussé Covid, mais les conséquences des dégâts sociaux sont irréparables.

Soyons honnêtes. Au cours des 20 dernières années, en particulier depuis que le conservateur John Howard a perdu son poste de Premier ministre en 2007, l’Australie a cédé à la guerre culturelle de la gauche, plus encore que la Grande-Bretagne.

L’Australie facile à vivre des années 1970, dont je me souviens avec tendresse, a disparu depuis longtemps. Dans l’Australie de 2024, c’est le bon sens qui a disparu.

Voir aussi les articles sur RR:

Australie : des gosses de 12 ans menottés et gazés pour défaut de masque…

Une détenue du camp Covid, en Australie : “C’est horrible, vous avez l’impression d’être en prison”.

Covid : les Australiens sont perdus pour l’humanité, de vrais nazis avec le peuple !

Australie : des outils orwelliens pour surveiller en temps réel la population et contrôler tous ses mouvements

 

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17 Commentaires

  1. Tout ceci coïncide avec l’ouverture du pays à l’arrivée de muz, qui étaient interdits autrefois.
    Quel rapport ?
    Oui mais encore ?
    Pourquoi partout en Occident, le wokisme se répand-il aux côtés de l’islam ?

  2. S’ils étaient logiques qvec eux-mêmes, les Australiens feraient leurs valises et rentreraient en Europe. La seule façon d’expier le “Invasion Day”, c’est d’organiser un “Exit Day”. Mais ils s’en gardent bien : ils se donnent bonne conscience par quelques cérémonies symboliques et quelques contritions verbales, mais ils gardent le fruit de ce qu’ils affectent de condamner comme un vol.

  3. Il faut dire que les aborigènes ont été particulièrement maltraités et on a essayé de les civiliser de force. On essaie maintenant de rattraper les conneries du passé.
    Ce ne sont pas des islamistes enragés ces Aborigènes. Le plus vieux peuple de la terre, avec une culture, une religion et une cosmogonie des plus complexes et intéressantes. Il faut sauvegarder leur connaissance, vestige d’un passé mystérieux et passionnant. Auraient ils hérité du savoir de la légendaire Lémurie? Cela mérite approfondissement.

  4. Bien pour faire connaître ce grand pays mais il faut rappeler que les britanniques ont pris les aborigènes pour des singes et c’est affligeant . Ensuite ils les tuaient souvent ou ils vont également enlevés leurs enfants pour les ” civiliser” dans des orphelinats. Jamais les français, les espagnols ou les portugais n’ont fait cela en Amérique du Sud !!!. La culture des aborigènes est différente de la nôtre, poésies, peintures , rites , contes, mythologies complexes. Lisez les travaux des ethnologues …maintenant les anglais qui se “prennent ” pour des autochtones premiers oui ça fait un peu ridicule . Maintenant c’est le melting pot et le respect mutuel qui doit primer .

  5. Mais ce que les destructeurs volontaires de la civilisation européenne (et descendants) et les dingos oublient de dire c’est que, pourvu de leur “sagesse ancestrale” qui est censée nous complexer, les si évolués Aborigènes profitent des la médecine, des la science et de toutes les avancées apportées par les Blancs et n’y crachent pas dessus, ce que les destructeurs mondialistes voudraient voir faire aux Blancs, dont cette pauvrette fin de race déguisée en Aborigène qu’elle n’est pas, avec le regard halluciné et paumé qu’elle droit croire sage et illuminé est une illustration de l’avant-dernière phase d’un génocide presque acccompli.

  6. Le souci c’est que des tarés de cet acabit on en a plein chez nous et qu’ils sont prêts à inventer les mêmes délires …

  7. J’ai adoré la photo du majestueux grand dos argenté, au milieu de son troupeau de femelles. J’ai hâte d’assister à cette même autoflagellation de la part des U.S.A qui ont fait tant de bien pour les populations autochtones quand ils ont “pacifié” et apporté tant de bonnes choses. Heureusement qu’il ne reste plus beaucoup de néandertaliens, l’homme de cro-magnon (dont nous descendons directement) devrait courber le dos éternellement en guise de repentance (bien que la disparition de néandertal soit ncore inconnue…)

  8. Le bon sens de “Crocodile Dundee” éclate dans cette SEQUENCE CULTE (raison pour laquelle on trouve cet extrait sur youtube) que nous DEVONS absolument bien assimiler pour être capable de faire face aux futurs soulèvements mahométans INEVITABLES :
    https://www.youtube.com/watch?v=xHPs9dqF2us
    Mise en pratique :
    https://www.youtube.com/watch?v=R4KOIJomGeI
    Mise en oeuvre :
    https://resistancerepublicaine.com/2022/04/17/les-glaives-le-retour-entre-les-deux-tours/
    https://www.ffamhe.fr/

  9. Il faut reconnaître que les mondialistes et leurs larbins politiques sont très forts, ils ont réussi à culpabiliser les blancs pour ce que des blancs ont fait il y a plusieurs siècles de ça
    Dans ma famille aucun de mes ancêtres a mis un pied en Afrique mais ça change rien je suis coupable quand même
    Le simple fait d’être blancs nous rend coupables de tout, nous asphyxions la planète avec notre CO2 dans l’indifférence de notre égoïsme
    Et pas question de contester notre culpabilité, nous sommes coupables de tous les malheurs du monde
    Il faut donc supprimer les blancs pour sauver la planète
    Nous devons accepter notre remplacement qui est le seul moyen de nous faire pardonner

  10. J’avoue que les aborigènes me font penser aux mêmes primitifs qui devaient hanter les terres de notre beau pays. Heureusement qu’il n’en reste pas quelques spécimens, sinon nous aurions été capables de les célébrer tous habillés de peau de bêtes.

    • Du point de vue évolutif, culturel et anthropologique, les Aborigènes australiens en sont à peu près au même niveau que les Néanderthaliens… C’est l’Homme de Cro-Magnon, ancêtre des Peuples Blancs d’Europe, qui fut le premier Homme Civilisé chez nous, dés 40 000 ans avant notre ère, et qui créèrent la première véritable Culture européenne, avec les chefs d’oeuvres de Lascaux, Altamira, la Grotte Chauvet, etc…

      • Je crois que les gènes de Néandertal ne se retrouvent que chez les peuples Blancs. Il n’y en a pas chez les peuples africains.

    • Autrefois, l’Australie était une des Nations les plus libres de la Terre, peut-être même encore plus que les Etats-Unis… Aujourd’hui, les mondialistes covidistes véritablement démoniaques qui gouvernent ce pays en ont fait un véritable CAUCHEMAR dystopique et orwellien, rivalisant en tyrannie arbitraire avec les pires dictatures de la Planète: Iran, Chine communiste, Corée du Nord, etc… Pauvre pays, si beau, si libre et si fier autrefois!…

  11. Etape suivante : le respect au peuple Kangourou qui par sa prolifération, anéantira les australiens. Tout excès est à proscrire.