JO : de la vulgaire Hidalgo à l’imposition des médaillés !

Deux titres de l’actualité de ce mercredi m’ont fait sortir de mes gonds :
-La vulgarité confirmée du Maire de la capitale de la France ! Allez dire après à un gamin, « ne sois pas vulgaire, s’il te plaît… »
-Et, tout aussi vulgaire, la confirmation de l’imposition d’un cadeau aux sportifs français médaillés ! Il vaut mieux gagner au loto 200 millions nets d’impôts puisque ceux-ci sont déjà payés, en outre, par tous les autres parieurs et peu sur les 2,50 euros du ticket de l’heureux gagnant…

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Le premier parti politique qui, dès l’ouverture non des prochains JO mais de l’Assemblée Nationale proposera un texte annulant cette imposition fera fureur car quel autre parti pourrait s’y opposer !

Revenons à notre Maire de (inutile, pour moi, d’en rappeler la ville, tout le monde le sait), oui, quelle vulgarité, cette maire de ! Sait-elle seulement…
-à vouloir s’empêtrer dans cette mode qui contraint certains Français à vouloir employer des mots « in english » ou prononcer « challenge » « Tcha-LIN’d’G' » alors que c’est un mot français !!!–
Donc notre « Maire de » sait-elle ce que signifie « fuck » !!! Je crains que non, il est si « chic » de vouloir, quand on se dit de gauche, utiliser le vocabulaire « in » -et non « dans le vent », c’est trop franchouillard- à savoir le langage « d’jeun’s », le langage de la rue, celui du peuple ! Sauf que la plupart des Français ayant une vie modeste ne sont nullement vulgaires et certainement pas aussi vulgaires que cette « maire de ».  Je ne pense tout de même pas que celle-ci ait voulu endosser le rôle d’une charretière ;  alors que si les charretières avaient un tel vocabulaire, celui à « hue » et à « dia », c’était parce que, conductrices d’une charrette tirée par un animal, souvent par un âne, il leur arrivait parfois de jurer, au détour d’un champs, parce que leur âne refusait d’obéir. Mais cette fois, c’est l’Anne qui s’est montrée vulgaire puisqu’en femme de « dia » -puisqu’à gauche !-, elle se permet d’insulter les Français de « hue » -ceux donc de droite !- en employant un vocabulaire dont je ne suis pas certain qu’elle en ait maîtrisé toutes les  subtilités.

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Et j’ose donc espérer qu’elle ne connaissait pas toutes les significations de ce mot « fuck » lorsque, et trois fois de suite elle l’a éructé…
–éructer : mot venant du latin « eructare » signifiant « vomir » et dont la définition du Petit Robert est : « renvoyer par la bouche les gaz contenus dans l’estomac ». Madame « la maire de » devait avoir encore quelques gorgées d’eau d’une Seine pas très saine encore coincées dans les replis de son estomac lui occasionnant des brûlures lors de quelques reflux gastro-œsophagiens.  Oui, trois fois s’est-elle plu à éructer ce mot : 
« Fuck aux réacs… fuck à cette extrême droite… fuck à tous ceux qui voudraient nous enfermer dans la guerre de tous contre tous ! »

S’est-elle souvenue en disant cela que celui qui a prévenu Macron, dès le début de son règne, le 3 octobre 2018, d’un « face-à-face » et donc, selon elle, d’une « guerre de tous contre tous », ce fut un ministre de l’Intérieur « dia », c’est-à-dire de son bord puisque de gauche, Gérard Collomb ?
Peut-être que notre « Maire de » s’est arrêtée, pour « funk », au sens premier du mot… 
Ce mot « baiser » si romantique lorsqu’il est déposé sur une joue ou sur le dos d’une main soulevée élégamment d’un geste des plus courtois : oui, « baiser », comme un doux « baiser » mais je crains que cela ne soit un tout autre verbe ! J’aimerais tant être démenti ! Non pour la réputation de cette personne mais pour celle des Français puisque celle-ci, l’aurait-elle oublié, est maire de la capitale de la France ! 
Et pourquoi utiliser un mot anglais dont soit vous ne connaissez pas toutes les subtilités en français, soit vous êtes des plus vulgaires ! Car « funk » ne signifie pas seulement « baiser » mais, je le crains pour cette « Maire de », a une signification des plus vulgaires qui n’a pas sa place au poste qu’occupe cette dame, d’autant qu’elle a fait sa déclaration face -surtout en cette période olympique- au monde entier ! En effet, en dehors de la douce signification d’« avoir des relations sexuelles », je crains que le mot « funk », employé comme le fit la « Maire de », ne traduise plutôt…(1) l’action d’un verbe commençant par « en » et se terminant par « ler » ! Je vous laisse deviner qu’elle peut bien être la syllabe se glissant -si je puis dire- entre la première et la troisième syllabe ! Non, je ne l’écrirai point ici !
Et ce mot a été prononcé, face au mode entier, par la bouche du Maire de notre capitale ! Je m’avance mais il y a certainement beaucoup de ses électeurs qui doivent regretter de lui avoir offert une telle tribune. S’ils en ont les moyens, ils pourraient offrir à l’Anne, lors de son départ, un âne tirant une charrette pour lui permettre d’aller jurer dans les bois de Boulogne ou de Vincennes… Pardon, d’aller « funker », verbe francisé, en toute liberté mais surtout qu’à… « dia » !
En mai, toujours à propos des JO, elle avait accusé tous les Français -donc vous et moi !- de personnes ayant du mal à… « avoir un orgasme » (2) puisqu’elle a déclaré à la cantonade… «cantonade » mot qui lui va comme gant de charretière puisqu’il vient d’un mot provençal « cantonada » signifiant « coin de rue » et la rue lui va si bien puisqu’en ayant adopté le vocabulaire !- entre autres phrases toutes aussi fleurant bon la  classe : 
« …tous ces peine-à-jouir qui n’ont pas du tout envie qu’on puisse célébrer quelque chose ensemble ».

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Quel tact a  cette « Maire de » !
Autant de tact qu’ont nombre d’élus à commencer par le plus haut d’entre eux !
Prélever des impôts sur un cadeau qu’ils offrent à des sportifs -je parle surtout des amateurs pas des professionnels banquérisés !- J’imagine un Emmanuel offrant un cadeau à une Brigitte et lui intimant :

« Ma chérie, voilà mon présent pour ton anniversaire mais, tu me feras un virement de 10% de ce cadeau…  C’est une mesure que je viens de prendre et il en sera de même si je t’invite au restaurant ou si tu viens avec moi en vacances : je t’impose à 10% sur tous mes cadeaux !»
Ou encore, si Emmanuel offre un repas à quelques millions d’euros à un roi, au hasard Charles III, il pourra lui demander un écot avant le dessert « sinon pas de dessert, Majesté ! »

Vite qu’un parti fasse une proposition de loi contre cette imposition votée, à l’époque -c’était avant les JO de Londres-, par une majorité de gauche et que cette prime ne soit pas à inscrire dans la déclaration de revenus perçus en… 2024 ! Avec effet rétroactif sur les JO de Londres !!! Tous nos médaillés ne sont pas des multi-millionnaires comme ceux que Samaranch a introduits aux forceps dans les JO des amateurs voulus par le baron de Coubertin (voir RR du 5 août 2024 : « JO : encore des amateurs mais aussi nombre de pros banquérisés ! »)

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
(1) Selon le très sérieux Dictionnaire-Reverso :
https://dictionnaire.reverso.net/anglais-francais/fuck
fuck——————–baisage, baiser
fuck off————foutre le camp, aller se faire foutre

fuck off!———–fous le camp!, va te faire foutre!, dégage!
fuck up————-foutre la merde dans
fuck——————–merde, putain, foirer
fuck wit————peigne-cul

fuck buddy——partenaire sexuel, partenaire de baise

what the fuck-que diable !
where the fuck-bordel
fuck——————–enculer

fuck off————va te faire enculer !
(2) Selon le site Wiktionnaire, « peine-à-jouir » :

https://fr.wiktionary.org/wiki/peine-%C3%A0-jouir
« …au sens littéral, Personne qui a du mal à atteindre un orgasme » 
« …nous sommes tous des judéo-crétins, la misère sexuelle dénoncée, peine-à-jouir l’insulte capitale. » Annie Ernaux. 
« Malgré ses leçons, je demeurais un amant assez décevant. Un peine-à-jouir. » Pierre Combescot.

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